Chapitre 7

4 minutes de lecture

Octavio m'avait abandonnée. J'étais là, seule au milieu de cette forêt et peut-être ne le reverrais-je jamais. Mon corps était étrange. Je ressentais des choses étranges. Pourquoi ? Pourquoi ces mains puissantes sur ma poitrine m'avaient fait tant de bien ? Pourquoi le toucher avait été si agréable ? Ces sensations ne m'étaient pas si inconnues, mais je n'arrivais pas à retrouver dans ma mémoire ce souvenir. Comme quand une odeur familière vous arrive dans les narines et que vous ne trouvez pas à quoi elle correspond.

Je cherchais encore et encore les yeux fermés. Essayant de déconnecter tous mes sens pour mieux me concentrer sur ma mémoire. Et le flash apparu. Cette sensation, quand j'allais au salon de bien-être, sous hypnose. J'étais souvent presque inconsciente, c'est pour ça que je ne m'en rappelais pas, mais maintenant, c'était évident.

Était-ce bien ou mal ?

Depuis que je voyais régulièrement Edwige, je me sentais sur un petit nuage et n'éprouvais plus la moindre fatigue et Octavio, me faisait le même effet qu'Edwige (sans l'hypnose). CQFD : ce qui s'était passé devait être rangé dans la case, Bien. Il fallait donc recommencer, c'était évident. Mais comment retrouver Octavio.

— J'ai fini de manger, dit-il en me faisant sursauter.

— Déjà ?

— J'avais peur de vous perdre.

— Et bien tant mieux, je n'aurais pas voulu vous perdre non plus.

— Je peux vous dire quelque chose ?

— Oui bien sûr.

— Et bien depuis tout à l'heure ma bite ne veut pas redescendre. Et dès que je pense à vous, ça s'intensifie même. Je me revois en train de caresser vos... Comment appelez-vous ça ?

— Mes seins.

— Oui, c'est ça, quel joli nom. Si doux, si moelleux. J'aimerais bien...

— Oui, allez-y, j'en ai très envie aussi.

Le son de sa voix, ses mains, son corps, sa bouche... J'étais dans un état second, mon instinct prenant le commandement des opérations.

Je retirai mon chemisier et mon soutien-gorge pour me retrouver devant lui, offerte. C'est ça, je voulais m'offrir à lui, je voulais lui appartenir. Je pris sa main et la mis sur ma poitrine. Mon entrejambe, était électrique, comme si je pouvais sentir mon cœur battre dans mes chairs. Mes mains, presque sans y réfléchir, vinrent ouvrir son pantalon. Je la désirais si fort, c'était incompréhensible. Il me la fallait. Je sentais entre mes lèvres une humidité inhabituelle et abondante. Faisant maintenant des va-et-vient sur sa bite, j'apercevais que lui aussi avait au bout un liquide translucide qui sortait.

— Je peux voir votre bite ? me demanda t'il.

— Mais je n'en ai pas ! Mais vous pouvez retirer mon pantalon.

Ces doigts ôtèrent un à un mes boutons, pour ensuite me l'enlever. Il était maintenant à genoux devant mon triangle. Fasciné.

— Mais comment faites-vous pipi ? s'interrogea-t-il.

— Là, par le tout petit trou, devant le trou du soulagement.

J'accompagnais sa main pour lui faire découvrir mon anatomie.

— Je connais le soulagement, dit-il en glissant un doigt dans mon vagin. Mais j'ai du mal à imaginer comment ça peut se passer pour vous.

— Et bien, dis-je en prenant une grande inspiration. Un peu comme ça, dis-je en pensant à son doigt dans mon vagin. Une soulageuse s'occupe de nous au salon.

La vache, qu'il me fait du bien.

— Elle met un gode, là où vous avez mis votre doigt et elle parle, elle parle et...

— C'est quoi un gode ?

— Je ne sais pas vraiment, j'ai toujours les yeux fermés, mais je dirais un bâton doux, un peu comme votre manche. Et vous comment se passe votre soulagement.

— Déjà je voulais savoir si l'on pouvait se tutoyer ?

— Oh oui... J'ai très envie.

— Et bien un jour sur deux, et même plus si nous sommes tendus...

— Aussi régulièrement ?

— Pourquoi, vous ne le faites pas aussi souvent ?

— Je dirais une à deux fois par semaine, plutôt.

— Effectivement, c'est beaucoup moins, avoua-t-il. Donc un jour sur deux, reprit-il, nous avons notre rendez-vous. Il se passe un peu comme pour toi, mais sans gode. Plutôt une sorte de fourreau qui leur permet de récolter le sperme.

— Le sperme ?

— C'est un liquide un peu épais qui est produit lors du soulagement. Il sert dans l'industrie pharmaceutique, c'est sûrement pour ça que nous devons y aller si souvent, car c'est un liquide précieux, nous a-t-on dit.

— En tout cas c'est très intéressant.

— Je me demandais, tu veux, mon manche... pour te soulager ?

— Je crois que oui. C'est comme si... mon corps me le réclamait.

Octavio retira son doigt de mon vagin, et se redressa devant moi, m'attrapa par la taille et me souleva. J'avais l'impression d'être aussi légère qu'une poupée. Sa queue rentra en moi comme si elle était faite pour, juste pour moi. Son bassin commença un léger va-et-vient. Son manche me pénétrait et c'était divin. Une chaleur envahit mon corps.

— Continue, je t'en supplie. C'est si bon, lui dis-je alors que je ne maitrisais plus mon corps.

Son visage était déformé, sa respiration était si forte que d'étranges bruits sortaient de sa bouche. De la mienne aussi, d'ailleurs.

— Continue, continue, encore... oh... hummmm.

Un cri étrange sortit de nos entrailles, alors que je ressentais une explosion dans tout mon être. J'étais montée si haut que je m'écroulais maintenant dans une immensité de volupté. Mon visage était face au sien maintenant, nos yeux se fixant, réalisant petit à petit ce qui venait de se passer.

— C'était si bon, si puissant, si... Exceptionnel. Je n'ai jamais rien connu de tel, dis-je dans un souffle.

— Oui, on aurait dit que nous étions faits pour ça.

— Oui exactement.

— Quand je vais raconter ça aux copains.

— Tu crois que tu peux ?

— Je ne sais pas. À Tommy, je peux, c'est quelqu'un de confiance. Et puis tu pourrais essayer sa queue si tu veux.

— Dit comme ça, c'est tentant. Mais comment peut-on se revoir ?

— Tu as un téléphone ?

— Oui, mais il ne passe pas ici, je pense que nos réseaux ne sont pas reliés entre eux.

— Oui, tu as raison. Et bien, je serais là tous les samedis, à t'attendre.

— Alors à samedi, j'espère.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 8 versions.

Vous aimez lire toutendouceur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0