Fuir, se relever, réussir
Huit ans qu’on est revenu en France. Le camps n’avait pas tenu et les suspects avaient tenté une révolution pour nous abattre, six jours plus tard. Avec des fidèles dont Malya, on avait fui dans le pays.
Une cinquantaine de membres dont vingt enfants qui terrer dans la jungle durant trois ans. On a monté une maigre base et les hommes se sont relayer pour jouer les gardes. Le froid, la pluie, la faim, la peur, tous se sont mélanger même pour les plus habitués.
Trois ans après, on avait essayé de se rapprocher d’une plage, loin de l’ancien camps. Et Nils avait pu ramener un grand bateau pour nous enfuir avec peu de vivre et d’eau. Le périple fût rude jusqu’à qu’un cargo allant en Espagne, nous sauva.
Enfin au chaud, on resta silencieux sur notre origine durant tout le trajet. Sur la terre ferme, on passe devant les autorités prévenus par le capitaine. Un traducteur nous a accompagner et on avait décidé de dire la vérité.
Les autres, portés par Malya, ont fait de même et la police nous ont accorder le passage pour demander des papiers. Passer jusqu’en France avec les autres qui étaient désireux de découvrir, nous a fait chaud au cœur.
Nils nous logea tous au maximum chez lui et son ami comme son cousin nous aida à trouver des logements sociaux pour les autres.
Désormais seuls, à trente-cinq et quarante-quatre, on a retrouver nos vies d’avant. Nos amis se sont installer un peu partout en France, travaillent et on n’a des nouvelles que de peu de monde.
Pourtant, l’aventure nous manque et d’un commun accord, on change de caps. La page est tournée pour s’en aller dans un tour du monde plus serein. Couper les ponts avec une vie ranger pour prendre le risque de tomber enceinte dans une pirogue en Guyane, c’est ça qui nous plaît.
Malya est même de l’aventure, elle qui pressentie qu’il fallait quelqu’un pour s’occuper du petit et nous donner des conseils quand on s’approche des locaux.
Elle raconte même à Solino, à ses huit ans, à presque soixante-dix ans, que ses parents sont des héros réussissant de nombreux exploits. Solino, depuis, se prend pour un aventurier et veut suivre nos traces.
Au décès, deux ans plus tard, de Malya dont on jette ses cendres dans la mer, selon son désir, on revient en France pour que notre fils, étudie les meilleurs choix possibles pour lui. On lui apporte ce qui nous a manquer et son sourire comme sa bonne humeur, nous rend heureux.
On a l’amour, on a eu la gloire, on a forger un mythe partager par nos amis et notre sang coule dans les veines d’un futur petit héros qui changera le quotidien d’autres humains de la bonne manière.
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