Marc habitait à Paris. Un jour, il souhaita fuir la pollution pour voir tout plus grand, plus clair aussi. Or son fils avait un avion, plutôt sympa non ? Il lui proposa donc un vol. Marc aima fort la proposition, il dit « d’accord » ! Quand il vit l’avion qui volait, il frissonna pourtant : « qu’il allait haut ! » Il faisait plus froid, Marc avait mis son pull indigo, son plus chaud. Son fils rigolait « toujours un vrai froussard toi ! » Marc ria à ça. Il mirait plus bas du rond du hublot. Il y avait tant à voir : maison, tour, ballon, là bas un camion ! Avant si gros, là-haut, il avait lui aussi subi la miniaturisation... Soudain, Marc crut voir son ami Simon. Doux, sympa, Marc l’adorait, mais non aucun Simon à l’horizon ! Il continua : dans un coin il lui paraissait voir Alicia, son grand amour. Ahh qu’il l’aimait, ... sa voix, un vrai diamant, charmait chacun. L’avion alla plus bas, Marc louchait, non sans mal, sur un pont, il avait fallu au moins vingt mains pour ça, pour un arc si parfait, un travail fini fatigant qui dura plus d’un an ! Il abritait sous lui un lac scintillant au courant fort qui poursuivait loin son cours. L’avion s’approchait. Dans un jardin, un chat dormait tandis qu’à la maison un papi cuisinait. Marc imaginait un canard rôtir dans un four, tandis qu’un papi coupait un pain pour midi. Il avait faim. Marc fit à son fils Charly, « N’as tu jamais vu un si joli paradis mis à ta disposition ? » Un vrai plaisir ! Il profitait ainsi, quand l’avion s’approcha du sol. Il arrivait sur Paris. Tout à coup, l’avion posa son lourd corps au sol dans un bruit assourdissant. Fin du vol ! Marc souriait à la civilisation.