Joy eut l'idée d’aller en vacances dans une zone enneigée accompagnée de Lavril et de ses clones. Les filles séjourneront donc dans une auberge d’un petit village qui semble fort sympathique. Cependant, trois jours plus tard, une rumeur commença à se propager dans toute la ville, une série de vols aurait eu lieu. Tous ces emprunts à long terme se sont passés pendant la nuit, vers les coups de minuit. Le plus étrange est que le voleur ne s’en prend pas aux trésors ou aux objets de grande valeur, non… Il préfère voler des brosses à dents !! Donc la blonde et son amie décident d’enquêter sur cette affaire insolite pour remercier les habitants de leur hospitalité.

Plus tard dans un salon, Lavril se trouvait assise sur le canapé, elle regardait les nombreuses plaintes écrites sur de nombreuses feuilles volantes. Non loin d’elle, Sadly, son clone blond de la tristesse, réfléchissait sérieusement à la motivation du voleur. Mais même pour la plus intelligente des clones, cette histoire ne tenait pas la route.

« Incompréhension, je n’arrive pas à comprendre les raisons de cet homme…Des suggestions ?

• Moi j’en ai. Intervient Happy le clone azur. Peut être que notre suspect pue tellement de la gueule, qu’il a décidé que tout le monde suivrait le même chemin. Comme ça, il ne sera pas le pire. Hahaha !!
• Inutilité, Ta blague est de mauvais goût. Qui d’autre ?
• Juste, rappelez moi pourquoi on se mêle de cette affaire ridicule qui ne nous regarde pas ?!»
• Edgy, la demoiselle à la chevelure écarlate et aux yeux bleus, tapa du poing sur le mur pour passer ses nerfs. Après tout pour elle, il n’y avait aucune raison de poursuivre un type qui n’a volé que des brosses à dents. Cependant il était trop tard, Joyavait donné sa parole qu’elle retrouverait le responsable.
  
  « Allons, Edgy, ils nous offrent un peu plus de temps ici en échange de notre aide. Ce n’est pas si inutile que cela. On aura de meilleurs souvenirs comme ça.
• Ouais, ouais… Poursuivre un détraqué obsédé des dents c’est trop un bon souvenir. Sérieux Dame Joy … On pouvait pas aller à la plage avant ?
• Oooh, Moi je ne dis pas non. Lusty s’incrusta dans la conversation. Mais c’est moi qui serait devenu la voleuse. J’aurais commencé une collection de sous-vêtements féminins, à commencer par les tiens ma petite Edgy chérie.»

La verte aux yeux ambrés s’amusa à ouvrir ses mains et à les refermer pour montrer ses désirs pervers. Hélas pour elle, les dernières paroles énervèrent la colérique qui commença à la poursuivre dans le salon. La perverse sauta aisément par-dessus tout obstacle devant elle avant de fuir par la fenêtre. Il faudra un certain moment avant que ces deux-là reviennent dans la meute…

Sadly demanda à l’une de ses soeurs de veiller la nuit pour ainsi attraper le coupable en pleine action, ce fut Cruelty qui se proposa pour cette mission. Non sans se moquer des autres, elle insista sur le fait qu’elle soit métisse pour mieux se fendre dans le décor. Plus sérieusement, elle argumenta sur sa tenue noire et ses habitudes de faire des balades nocturnes pour s'accaparer de cette mission. Elle ne l’admettra pas, mais c’est surtout pour faire bonne figure devant Joy.

« Je vais vous le choper votre type, mais s’il fuit, ne vous occupez pas s’il lui manque un membre. C’est que j’aurais eu faim au passage…

• J’aimerais si possible que tu évites… S’il te plaît.
• Aff… Si c’est toi qui le demande Joy… Je ferais un effort…»

Les autres clones eurent un rire moqueur après la réaction mignonne de la cruauté, ce qui embarrassa la pauvre demoiselle.

Puis arriva le soir, Cruelty se trouvait au-dessus d’un lampadaire à scruter les alentours. Il n’y avait que 40 maisons en bois à surveiller, mais la surface du terrain ne donnait pas la possibilité d’avoir une bonne vision globale. Heureusement pour elle, la neige n’était pas un souci.

« Mais regardez moi… En train de faire mon Itachi sur un lampadaire pour un voleur de bouts de bois. Sérieusement, je devrais plutôt tuer toutes mes sœurs… Je ne me suis jamais brossé les dents une seule fois et je n’en suis jamais morte. Quoique Joy tire une de ses têtes quand je l’embrasse, elle n’a jamais voulu que cela dure aussi longtemps que les autres. D’accord, je m’y mettrai, ce sera ma résolution.»

Alors qu’elle fit son monologue, la métisse fut attirée par l’odeur délicieuse d’une dinde qui sortait du four. La tentation était trop forte pour la femme, elle abandonna son poste d’un bond, pensant que le criminel ne viendrait pas. Sans se poser de questions, Cruelty prit la volaille sur une table avec ses mains et dévora son mets.

Le lendemain, d’autres vols furent annoncés. La mauvaise fille aux yeux rubis ne répondit pas aux reproches de ses sœurs, elle était bien satisfaite de sa trouvaille qui valait bien mieux qu’un abruti. Une fois finie, Elle se lécha les doigts avant d’observer Joy et de se jurer qu’elle y posera ses crocs dans sa chair au réveillon.

Malheureusement, les actions ne pouvaient se faire que de nuit, donc tout le monde se mit à réfléchir à un autre plan. La deuxième qui se proposa fut Lusty, à la grande surprise des autres. Quand minuit arriva, la fille de la luxure attacha les lampadaires entre eux avec des ronces, pour faciliter ses déplacements dans la ville, on pourrait presque croire qu’elle vient du cirque.

« Je n’ai pas vraiment envie de rester dans ce froid, mais me dire que Joy me réchauffera avec son corps complètement nu et aussi chaud que la braise, cela me rend toute chose. Je vais attendre quatre heures du matin avant de rentrer pour prendre du plaisir, Kufufufu.»

Lusty se mit à fantasmer sur son désir et commença à se dandiner de droite à gauche. Quelques minutes plus tard, son regard fut attiré par un livre se trouvant au pied d’un sapin. Elle attira l’ouvrage à elle grâce à une de ses ronces. Quand elle ouvrit le bouquin, son sourire devint mesquin et ses yeux ne pouvaient plus quitter ce qu’ils voyaient. Donc la deuxième tentative fut un échec.

Le jour d’après, Lusty eut droit au même traitement que la précédente, cette dernière était restée toute la nuit dehors à feuilleter sa trouvaille qu’elle lança ouvert sur la table de salon. Les clones se penchèrent toutes au dessus pour observer et furent captivées avant de se tourner vers Joy. La blonde ne comprenait pas, elle s’avança pour voir et devint rouge en voyant le contenu. Des photos d’elle complètement nue dans des positions étranges et gênantes durant ses périples ainsi que ses humiliations. Ne voulant pas répondre aux questions des filles, elle prit la fuite direction la chambre, sans oublier de fermer à clé. Les clones commencèrent à se taper dessus pour savoir laquelle prendra telle photo.

Le soir arriva lentement, et ce fut à Sadisty d’entrer en scène. La brune du sadisme eut un plan assez mauvais pour en finir. D’abord, elle passa chez tous les habitants pour leur interdire d’utiliser leur brosse à dents. Certains avaient quelque chose à contredire, mais le regard effrayant de Sadisty les calma directement, qui sait ce qu’elle pourrait leur faire ?

Comparée aux deux autres, la brunette ne chercha pas avec ses yeux, mais son ouïe. Cherchant un bruit particulier, elle tourna la tête pour trouver le bonheur. Puis vint enfin le petit cri qu’elle attendait. Elle se dirigea donc vers la maison d’où le son venait et entra sans autorisation par la porte d’entrée. Elle fonça vers la salle de bain pour y trouver son piège activé. La méchante fille avait simplement accroché un fil d’acier léger à la brosse à dents reliée à un bocal suspendu au plafond, contenant des araignées. Ayant fait un faible nœud à la brosse, un simple mouvement peut facilement le défaire. Sadisty se tourna vers la baignoire ou le coupable était coincé avec le rideau de douche. Elle retira le bout de tissu du voleur en faisant voler des arachnides en même temps. Mais elle fut surprise de l’identité de sa proie, il s’agissait de sa sœur Childry, la représentation de l’enfance.

• Une fois capturée, la rose fut attaché par la brune sur une chaise avec des chaînes de métal, au mécontentement de Joy. Mais Sadisty aime aller dans les détails.« Je suis désolée pour ça Childry mais pourquoi tous ces vols ? Et pourquoi des brosses à dents ?
• Childry ne répondra pas à toutes les questions de Dame Joy, sauf si elle veut la câliner.
• La pétasse va répondre sinon c’est mes petites copines qui vont te montrer leur affection !! Elle menaça la rose avec un bocal rempli.
• Noooon !! Childry va répondre, mais pas ça!! J’ai voulu aller au plus haut de la montagne, au sommet il y avait une grotte et dedans il y avait un monsieur tout poilu et blanc. Il avait des grandes pattes et des grandes dents, mais il était super gentil avec Childry et on est devenu amis. Childry lui a donné plein de choses en échange de câlins. Mais Monsieur yéti sentait mauvais de la bouche, donc j’ai sorti ma brosse à dents. Il a dit qu’une seule ne suffirait pas. Donc j’ai pensé à collecter celles de tous les habitants. Mais j’allais leur rendre après !!
• Je ne pense pas que les rendre après l’utilisation soit une bonne idée. Même si cela venait d’une bonne intention, un vol reste un vol Childry, c’est mal. Tu aurais mieux fais de nous en parler.
• Mais… Childry ne voulait pas gâcher vos vacances…»

Joy fut touché par les paroles de Childry et lui fit un câlin au grand bonheur de la rose. Elle décida de simplement obliger la rose à rembourser les villageois, à la déception de Sadisty qui voulait jouer sa tortionnaire. Childry s’amusa à taper ses propres pieds entre eux comme un singe tout en se balançant comme elle pouvait pour montrer sa satisfaction. Happy s’occupa de concocter un poison magique pour l’haleine fraîche pour l’ami à poil de la rose, une fois qu’elle sera détachée, cette dernière retourna voir son ami et le présentera à ses proches. Les habitants qui n’avaient aucune rancœur pour l’enfant, accepta parmi eux la créature.

Même si la mission était accomplie, il restait une dernière préoccupation pour Joy.

« Hum… Childry, Ces photos gênantes… Tu les as obtenues comment ?

• Facile !! Childry en a pris certaines, d’autres elle les trouve sur des sites de votre monde ou Lusty va souvent et le reste, je les ai acheté à Twilight. Maintenant je veux un bisou sur la bouche.
• Attends !! Pour le site je savais déjà mais… Depuis quand Twilight fait ses affaires sur mon dos ?!! »

Childry ne voulant plus répondre, embrassa Joy et la plaqua au sol pour la bloquer.