Pour changer!
Bonjour, bonsoir, bienvenue chez moi. Enfin, virtuellement hein !
J'étais ici, dans mon fauteuil (enfin pour l'instant - paradoxe, donc, car l'utilisation du passé devrait mettre en avant le fait que je n'y suis plus), attendant patiemment que l'inspiration me vienne. Me vient l'idée des défis. Bah oui, pourquoi pas ? Alors je fouille, farfouine, et trouve. Moi qui me disais "rien de personnel c'est plus difficile"... me voilà à raconter mon Noël ! Gé-nial.
Surtout mémorable. Et c'est pour ça que je réponds à ce défi de... @Dreameuuse@ . (Bonne lecture à toi)
Sur ce, je commence.
(Et, oui, je suis toujours dans mon fauteuil.)
(Trop de "paranthèses" dans ce coin)
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Cette année, enfin l'année dernière du coup, c'est réveillon de Noël chez papa. Je rentrais le lendemain pour le fêter avec ma mère, pour une fois que je le pouvais chez l'un comme chez l'autre. Pour changer !
Alors, mise en place du contexte. Tous les ans, c'est ma grand-mère et sa sœur qui font le repas pour une dizaine de personnes, la famille vous savez. Ce qu'il faut savoir, c'est que dans le petit village airégeois où habite ma grand-mère, il y a environ toute la famille. Je crois que vous voyez ce que je veux dire. Ma grand-mère habite au-dessus de l'ancienne boucherie familiale, transformée depuis en garage. Et, attention ! Sa sœur habite l'autre partie du bâtiment, au-dessus de la deuxième entreprise familiale : le bar. Un bar... ouais, un bar, et connu à l'époque qui plus est. Et à mon grand damn, c'était dans cette partie-là de la maison qu'on allait fêter Noël. Bref, tout ça pour dire que cette année-là, les deux grand-mères avaient simplement la flemme de cuisiner.
« Oui tu comprends, cette année on va être vingt-trois ça fait beaucoup, du coup on a fait appel à un trai-teur. » Gé-nial. Pour changer qu'elles disaient.
L'idée aurait pu être bonne. Mais on est en Ariège, et rien ne se passe bien en Ariège.
Bon, je passe le moment où j'ai découvert que j'avais super mal au ventre en début d'après-midi, sans aucune raison apparente. Ou alors était-ce la caille mangée le midi même ? Nan je crois pas. Mais on ne sait jamais.
Ensuite, il a été 19 heures 30. Rendez-vous à toute la famille dans le bar. Il y en a une qu'était pas arrivée, les autres qui l'attendaient carrément autre part, trois autres qui ont prévenu qu'ils arriveraient en retard.
Pourquoi pas, moi je dis ok !
On joue au Uno pour passer le temps. Je prends deux Spasfon (faut pas le dire, théoriquement j'en ai pris qu'un) j'ai trop mal. À 20 heures 30 tout le monde est là. Une heure de retard c'est rien. Il y a mon père, ma sœur, le frère de mon père et sa femme, leur fille (ma cousine), ma grand-mère, sa sœur avec son mari, leurs deux filles et leur fils, la fille et le fils d'une des cousines de mon père, ainsi que son copain, le frère de ma grand-mère avec sa femme, leur fils et le fils de celui-là, et enfin une dame... j'ai pas compris qui c'était (probablement la sœur de quelqu'un). Bref, tout le monde. Vingt personnes si vous comptez. Pas vingt-trois. Alors je ne sais pas qui étaient prévus mais en tout cas les trois ne sont pas venus.
Le temps de dire bonsoir à tout le monde, les « oh, tu as grandi » et tout et tout, ça met largement une demi-heure. L'apéritif dure une heure et demi, 22 heures 30 on se met à table. À l'apéro, on a droit à des petits gâteaux faits maison et des trucs bizarres au jambon selon mon père, on a pas osé lui dire ouvertement que c'était de la rosette. Pourtant niveau explicite c'était presque très poussé. Mais c'est mon père quoi. À un moment je crois bien que la cousine de mon père (celle qui a deux enfants) a fini la soupe de champagne à même le saladier. Je pense que le problème, c'est ma famille en fait.
On se met à table. Avec ma sœur et ma cousine on se retrouve en bout, à la table des "enfants". Pour changer ! Ma grande-tante prend la place qu'il reste, merci. On se demande où mange le fils du fils du frère de la sœur de la mère du père de ma sœur. Notre cousin éloigné quoi. Il semblerait qu'il ait déjà mangé, comme il y a deux ans... un truc du genre steak frites. On peut pas trop lui en vouloir il a neuf ou dix ans je comprends qu'il trouve ça chiant. Mais bon c'est le genre de gosse pourri gâté qui va recevoir son ordi portable à Noël. Quel gentil Père Noël quand on y pense. Moi si je lui demandais d'être riche, il n'exaucerait pas mon vœu, ah non. Bref.
Entrée, foie gras. C'est bon. Je joue avec les mini-paquets cadeaux en polystyrène sur la table. Je crois qu'il sont tous passés par le sol à un moment ou à un autre.
Le pré-plat, l'entremets (c'est ça qu'on dit ?) (stop les "paranthèses" j'ai dit) (ok), arrive. Tarte-tatin. Pour l'instant ça va, moi je veux bien. C'est à la dinde ? Non, accrochez-vous bien. C'est pas exactement ça.
On nous a dit boudin blanc. Vraiment. Tarte-tatin au boudin blanc et pommes! Mais c'est n'importe quoi, le truc on aurait dit que ça sortait tout droit de chez Picard. Ma cousine m'a dit que non, c'était mieux Picard.
Je suis désolée, j'ai pas mangé. Rien que de la voir, de la sentir,... je veux pas y repenser. Le boudin blanc et moi ça fait deux. Même dix-mille.
À partir de cet instant, je me sens vraiment mal. J'ai une jupe montante avec un jupon et des collants, mon ventre me demande pas mieux comme excuse pour avoir mal. Deux Spasfon, ça ne sert à rien. Alors je remonte chez ma grand-mère, de toute façon c'est pas loin et je n'ai pas faim. Ma sœur me dit par message qu'elle et ma cousine rejouent au Uno en attendant la suite des plats. Je dis que j'arrive à vingt. De 23 heures évidemment.
Alors je redescends, après un repos bien mérité, posée sur les toilettes. Je croise le fils de la fille de la soeur de ma grand-mère devant la porte du bar. J'entre et je vais m'asseoir.
"Hey, tu sais pas quoi, on avait des choux de Bruxelles !"
Oui, vous avez bien lu. DES CHOUX DE BRUXELLES. A Noël. Bien sûr. Avec des escalopes de je-sais-plus-quelle viande et de la purée de CÉLERI. Et les choux de Bruxelles, ils étaient mélangés à d'autres légumes tout aussi bizarres. Ah la la. Mémorable je vous disais. J'ai bien fait de m'en aller. Ce n'est pas que je n'aime pas les choux de BRUXELLES mais rien que l'odeur j'aurais vomi direct. Ouais. Direct.
Vous vous dites, ça y est c'est fini ! J'ai mangé et ça s'est terminé. Non, pas encore malheureusement.
Le fromage, c'est bon. La croustade maison en dessert, c'est bon. Mais les bûches glacées de chez Faux-Picard non ! Non, pas la peine. C'était pour changer ! Bon c'était meilleur que prévu mais très très laid. Surtout qu'habituellement on a droit à une bûche pâtissière à la crème de marrons.
Après, on retourne sur les canapés et je m'installe sur le fauteuil (pas le même que là mais bon). Une nouvelle partie de Uno commence. Au bout d'un temps, il est minuit et quart. Alors on monte avec ma sœur, mon père (difficile à déplacer), ma cousine et ses parents. Le père Noël est passé. J'ai eu de la part de ma sœur (qui me l'avait commandé) un bain moussant bonbon qui vient du Japon. Je passe les détails j'ai goûté le lendemain, c'était classe mais un peu suc gastrique pour le goût. Bah, ça change.
J'ai eu deux pulls du groupe BTS aussi. Et devinez. Déjà, le rose était pas du tout le même que sur les photos. Pas grave. Mais quand l'autre je l'ai sorti de son sac, je l'ai senti. Le truc sentait le cochon d'inde. Mais vraiment. Du genre, il sentait le clapier pour cochon d'inde. Rien que d'y penser je l'ai dans le nez.
J'ai aéré les deux pendant la nuit, le lendemain ils sentaient encore.
Après on a eu des talkie-walkies, c'était cool.
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Voilà pour ce petit texte que j'ai beaucoup aimé écrire. Je me souviendrais toujours de ce Noël 2018!
Oui? Comment? Ah! J'entends dans mon talkie-walkie qu'on demande comment va mon ventre.
Juste une infection reinale qui n'a pas fini de faire des ravages, j'ai toujours mal. Depuis deux jours j'avais plus mal mais là ça a repris. Ouais, c'est la merde. Je suis en PLS sur mon fauteuil. Mais bon.
Les choux de Bruxelles, je m'en remets pas.
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