2.4 – Repérages

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Dans ces espaces étranges je perdis tous mes points de repères. Perdus dans ces espaces non cartésiens, j’errai tel un bateau dans le triangle des Bermudes”.

En fin de matinée, les chevaleresses atteignirent les abords du village. S’enfonçant légèrement dans la sylve environnante, elles mirent pied à terre. Elles avaient enfilé des vêtements de ville, emprunts de plus ou moins long terme à Pétronille ; leurs armes dissimulées dans des sacs à portée de main, disposés sur la croupe de leurs chevaux.

Adélaïde tourna la tête vers le ciel et fit une grimace : le temps n’était pas au beau fixe, mais il ne pleuvait pas pour l’instant.

La comtesse de Montbrumeux se concerta avec ses troupes.

— Nous allons d’abord effectuer une reconnaissance des lieux. Quelqu’un doit se planquer dans le bois avec les chevaux et nos armes.

Elle se tourna vers Marie-Sophie.

— Tu viens avec moi, on va jouer celles qui sont venues pour le spectacle.

Celle-ci acquiesça aussitôt.

— Les amoureuses, j’ai envie de vous voir en action. Vous voyagez et vous faites une halte pour la journée. Réservez une chambre à l’auberge pour voir ce que vous apprendrez, je vous laisse trouver le prétexte. Laissez traîner vos oreilles un peu partout. Lorsque vous vous serez restaurées, vous remplacerez Adélaïde, elle reviendra ici ensuite le temps de se remplir l’estomac. Oui, tu restes, pour garder les chevaux, désolée.

Une moue boudeuse se dessina sur les lèvres de l’intéressée.

— Ouais, c’est toujours moi qui reste derrière, c’est pôôs juste.

Enfin, elle s’adressa à Ellanore.

— Comme d’hab’, tu te rends à la taverne, proposes tes services de musicienne, sois attentive à tout ce qui se passe. Mais auparavant, je veux que tu observes les alentours, la disposition du village, les moyens d’en sortir. Tu passes en premier, puis Manon et Isabelle, Marie et moi fermerons la marche.

Prenant son luth, Ellanore commença sa tournée de reconnaissance. De sa foulée légère et bondissante, elle partit faire le tour du bourg. Elle admira les fortifications qui entouraient le village. Quatre axes principaux, gardés, permettaient les allées et venues.

Elle s’arrêta un instant pour examiner le travail des garde-voies, leur équipement. D’après ce qu’elle put en voir, leur présence servait principalement à obliger les arrivants à s’acquitter des droits de passage. Vu leur vêture, il s’agissait plus de la milice de la ville que de véritables hommes d’armes.

Enfin, elle atteint les bords de l’Ain et fit une nouvelle pause afin d’en admirer le cours. La vue aurait été meilleure si le soleil avait brillé, or les nuages s’accumulaient. La rivière fermait la ville au Sud-Ouest. Son œil affûté remarqua des barques amarrées du côté des habitations : un moyen d’évasion ? Ellanore avait terminé le repérage extérieur. Elle entra dans Champagnole.

Le bourg était architecturé en cercles concentriques de rues pavées assez larges, ses maisons construites en pierre et aux toits de tuiles rouge stypiques de la région. Des chariots se croisaient, des passants circulaient, des gamins courraient de-ci de-là. Si les bâtisses du cercle extérieur donnaient une impression de délabrement, c’était de moins en moins le cas au fur et à mesure que la chevaleresse progressait vers le centre. Elle remarqua qu’hormis les grands axes qui menaient directement à la place centrale de l’endroit, de nombreuses petites venelles reliaient les voies entre elles.

La jeune femme parvint enfin au dernier cercle d’habitations. Il ne faisait aucun doute, de part leur apparence, que les habitants des lieux constituaient la haute société de la ville : notables et riches marchands. Sur la place, un marché s’étendait. Elle dut se faufiler entre les étals colorés, recouverts de tonnelles.

Au cœur de la place trônait une grande maison forte, probablement celle du bourgmestre, gardée par deux plantons, ainsi qu’une église au toit pointu et aux tuiles colorées.

Devant la maison, une estrade avait été dressée, préparée pour le jugement. À côté, un tas de bois, signe qu’il s’agirait d’une exécution par le feu.

Elle se retourna et chercha quelles fenêtres seraient disponibles pour tirer à l’arbalète. L’auberge tout simplement ! Elle est juste en face ! Si l’on réservait une chambre du bon côté, deux chevaleresses pourraient y prendre place. La porte ne donnait pas sur l’esplanade, comme les autres commerces d’ailleurs. Il fallait trouver un moyen de contacter Manon ou Isabelle ! Ellanore revint rapidement sur ses pas, et tomba directement sur le couple qui était en chemin.

— L’auberge est par ici, vous devez prendre cette rue, prenez une chambre avec vue sur la place centrale ! C’est stratégique.

— D’accord, merci !

Elles se saluèrent d’un geste et Ellanore se mit en quête de la taverne. Elle avisa un passant :

— Prenez cette rue, le bâtiment se trouve un peu avant l’auberge mais de l’autre côté !

Elle suivit la route qui la conduirait à la suite de sa mission, apercevant de loin les deux nouvelles recrues qui entraient dans l’auberge, elle-même devant investir l’autre bâtiment essentiel d’une cité qui se trouvait juste à sa droite.

Elle poussa la porte révélant ainsi une grande salle à la fréquentation hétéroclite. Dans un coin, quelques notables échangeaient des propos certainement très intéressants autour d’un verre. Dans un autre, quelques ivrognes n’en étaient pas à leur premier. La plupart des tables était occupé par des gens du commun venus pour siroter un verre ou manger le plat du jour.

La chevaleresse marcha jusqu’au comptoir d’un air désinvolte.

— On peut manger ici ?

L’homme à la fine barbe et au visage creusé par les soucis, essuyait des verres. Posant son chiffon, il grogna :

— On a le plat du jour.

— Je paye en chansons, ça te va ? fit-elle en présentant le sac dans lequel se trouvait son luth.

— Si les chansons sont bonnes. Fais un essai, si c’est bon, t’auras gagné ta pitance.

Elle se mit à jouer quelques classiques de sa connaissance, certaines tables se tournèrent vers elle pour écouter. Les autres étaient trop occupés par leur conversation. Satisfait, le tenancier de l’établissement parti lui chercher un repas. Ellanore trouva la nourriture correcte mais sans intérêt particulier.

Enfin repue, elle reprit son instrument. Entrèrent alors deux soldats, le casque sous le bras. Je sens que ceux-ci vont être de bons clients, pour peu qu’ils aient la langue bien pendue !

Comme les deux soudards descendaient verres après verres, elle décida que le temps de la pause arrivait. Elle s’approcha d’eux.

— Alors les gars, vous m’offrez un coup à boire ?

— Contre quoi ?

— Quelques bonnes vieilles paillardes !

— Ah ben ça s’refuse pas, j’espère que t’en as de bonnes !

Elle les regarda un peu mieux. Le plus jeune n’avait pas passé les vingt ans, sa face de gamin n’avait certainement pas connu beaucoup de combats. Le vieux, les cheveux grisonnants, en avait déjà vu de belles si l’on se fiait aux cicatrices qui striaient son visage, mais aujourd’hui il ne valait certainement plus un clou. Le gosse semblait déjà fort éméché, mais elle se méfiait du vieux qui avait l’air de mieux encaisser l’alcool. De son côté, elle buvait peu, simulait beaucoup.

— Je vois qu’on a affaire à la fine fleur jurassienne ! Est-ce que j’ai le temps de vous offrir ma tournée ?

— Oh oui ! répondit l’ancien, y a toujours le temps pour une tournée, surtout qu’on vient de finir notre service et qu’on y retourne que d’main matin.

Ellanore regarda en direction du patron, et s’écria :

— Une tournée de ta meilleure eau de vie pour moi et mes deux camarades ! Oh eh puis laisse la bouteille, ça fait combien ?

— Ah oui tu y vas directement à la goutte toi, allez, va pour une petite prune.

Le tavernier posa trois petits verres et une bouteille de gnaule sur la table et encaissa.

Elle ne pouvait converser qu’avec le plus âgé, le jeune s’écroulait déjà à moitié sur la table.

— Les gamins, ça tient plus l’alcool d’nos jours. D’not temps c’était pas pareil ! dit-il en opinant du chef.

Il avala sa goutte cul sec.

— Vous m’avez l’air de vaillants guerriers ! Vous faites quoi exactement ?

— Eh bien, on s’occupe de garder la porte de l’entrée chez le bourgmestre.

— Ah, et vous êtes nombreux ?

— Bah ! En général on est huit à travailler en même temps, deux en faction et les autres qui roupillent. Mais je sais pas, p’êt’ qu’les gars d’l’évêque vont venir nous renforcer, enfin, j’y crois pas trop.

Il s’enfila un nouveau verre.

— C’est bien, les bons citoyens peuvent dormir tranquilles !

Elle resservit une tournée à chacun. Le gosse n’avait presque plus la force de lever son coude, le vieux commençait à flancher. On peut peut-être affiner les questions maintenant…

— Vos prisons doivent êtres abominables, je n’aimerais pas y passer la nuit.

— Pour sûr, surtout qu’la sorcière elle pue, elle a chié et pissé partout. Les gens savent plus se r’tenir.

Un nouveau verre fut versé.

— Ah ouais ! Tu m’étonnes, j’aimerais bien aller lui rendre visite moi ! Elles sont où ces geôles ?

— T’aime la merde ? Hé ! hé ! Ben tu peux pas rentrer, y a des gardes à l’entrée de chez l’Bougmestre.

Il rit bêtement. Le jeune leva la tête.

— C’est tout con ! On passe le porche eh pis c’est au fond du patio, à gauche !

— Non mais racont’pas des trucs com’ça à des inconnus… On sait jamais s’qui pourraient vouloir faire là-bas, fit le vieux. Des fois qu’y en a qui voudraient aller s’enfermer, les cons !

Il prit un dernier verre, ricana à moitié et s’écroula sur la table.

Discrètement Ellanore leur pinça le nez afin de leur faire gober encore un ou deux verres pour être certaine de leur état et reprit son instrument.


§


Grâce aux explications d’Ellanore, Isabelle et Manon n’eurent aucun mal à trouver l’auberge. L’établissement riche et chaleureux d’aspect les remplit d’aise. L’intérieur était décoré de bois, quelques massacres de sangliers, daims et autres cervidés décoraient une vaste salle réservée à la restauration. Au fond, un long comptoir au plateau parfaitement lisse et ciré, agrémenté d’un bas reliefs représentant des scènes de liesse, indiquait la richesse du propriétaire.

Présentant son meilleur visage, Isabelle de Sautdebiche s’avança vers un gros homme rougeaud dont la posture accueillante indiquait qu’il était chez lui, attendant le chaland.

— Mesdames ?

— Nous souhaiterions deux chambres pour cette nuit, je vous prie. Nous mangerons également ici ce midi.

— Très bien mesdames, je vais regarder ce que j’ai.

Il les invita à se rendre vers le comptoir. Il sortit un gros livre dont il chercha les dernières pages manuscrites.

— Mmmm… voyons voir…

— Est-il possible d’avoir une chambre du côté de la place centrale ? La vue nous semble plus agréable de ce côté-là.

— Oui je peux vous fournir la 7 et la 9, par exemple… Vous avez de la chance, car avec le jugement les places sont très prisées. Vous êtes venues pour assister à l’exécution ?

L’homme semblait enclin à la discussion, à voir s’il se montrerait autant bavard que curieux.

— Nous sommes simplement deux voyageuses. Un jugement ? Une exécution ? s’étonna Isabelle.

— Je vois que vous ne connaissez pas les nouvelles, il y a un procès pour sorcellerie dans l’après-midi, l’évêque est attendu sous peu. Beaucoup de gens des alentours sont venus assister à l’événement, dit-il en se frottant les mains. Je vous réserve une table ? Revenez dans une heure. En attendant vous pouvez aller visiter le marché, je suis sûr que vous y trouverez votre bonheur. D’ailleurs, si vous voyez ma femme, elle vend des petits gâteaux délicieux. Son stand ne se trouve pas loin des fenêtres de l’auberge.

Pour une dizaine de pièces de cuivre, elles réglèrent d’avance le repas ainsi que leurs chambres.

— Oh ciel ! s’exclama l’aubergiste, voici l’évêque qui s’arrête devant chez nous ! Louis, Firmin, allez voir s’il veut loger ici, il y a de la place pour les chevaux ! Lisa, Madeleine, préparez-vous à accueillir Monseigneur correctement.

Le propriétaire se précipita aussi vite que le pouvaient ses deux courtes jambes et sa panse volumineuse, pour aller au-devant du prélat et de sa suite.

Leur tour effectué, sans avoir réussi à en apprendre plus, le jeune couple revint pour déjeuner. Un garçon bien poli prit leur commande, et revint rapidement avec un plat fumant dégageant une bonne odeur qui ouvrait l’appétit.

L’évêque mangeait tout seul à sa table, encadré de deux de ses sbires qui montaient la garde. Le reste de la troupe, mangeant à part, buvait beaucoup de vin et riait très fort, ce qui contrariait la clientèle plutôt discrète de l’endroit.

L’aubergiste vint auprès des deux jeunes femmes :

— Je suis un peu gêné pour vous, mesdames. L’évêque demande la réservation de tout l’étage. Est-ce que cela vous gênerait de dormir dans la même chambre ?

— Effectivement, la situation est gênante, fit Isabelle, vous pourriez tout de même nous faire une réduction en dédommagement, et j’espère qu’il y aura deux lits. La vue donne bien sur la place ?

Manon ne perdait pas le nord :

— Ils vous prennent combien de chambres ?

— Si je vous paye le repas de ce soir cela vous convient ? Ils prennent dix chambres. Une par homme. L’évêque compte avoir toute sa garde sous la main.

Il jeta un œil à son registre :

— M… oui, la chambre 15 donne sur la place.

— Marché conclu, vous nous payez le repas de ce soir, décida Isabelle.

— Donc vous n’avez plus que le deuxième étage. Les chambres sont toutes pleines ?

— Oui, beaucoup de gens ont réservé grâce à l’exécution, vous comprenez, il ne me reste plus qu’une petite chambre pour vous deux. Encore désolé pour le dérangement.

Il s’en retourna à ses affaires.

Isabelle fit un clin d’œil expressif à sa compagne, doublé d’un léger toucher du pied.

— Bien joué Manon. Tu es très adroite ! Et… l’adresse se récompense !

Toutes deux avaient les yeux qui brillaient.

— Je te parierais très cher que l’évêque loue la grande chambre juste au-dessus des escaliers, celle qu’on voit depuis ici, avec la double porte, supposa Manon.

— Je suis d’accord. Maintenant il faut que nous allions relayer Adélaïde. Tu crois que dans les bois… on sera suffisamment tranquilles ?

- Mais d’abord, allons rendre compte à la comtesse, elle est théoriquement sur le marché.


§


Opale et Marie-Sophie entrèrent dans le village juste après l’arrivée de l’homme d’Église. Elles se dirigèrent vers le marché qui avait lieu ce jour-là, les informations y seraient précieuses.

Elles abordèrent l’étal d’un maraîcher.

— Combien vos panais ? Ils ont l’air goûteux.

— Un sou. Vous en voulez combien ? Vous n’êtes pas d’ici ? je ne pense pas avoir déjà vu vos têtes. C’est qu’j’ai la mémoire des gens moi !

— Mettez m’en une livre. On est venues pour assister au procès !

Un nuage passa sur le visage du commerçant.

— C’est sûr que c’est bien pour attirer les clients, mais je ne peux m’empêcher de penser que cette pauvre femme ne mérite pas cela. L’année dernière, elle a donné des herbes à ma femme qui était bien malade, et la voilà en bonne santé.

— Ah mais, nos attentions ne sont pas mauvaises mon bon monsieur, on voudrait juste pouvoir prier pour son âme. Je pense que si elle a des gens pour l’accompagner dans la prière, le bon Dieu ne pourra pas lui refuser une place là-haut !

— J’suis bien d’accord avec vous ma brave dame, si tous les gens qu’elle a aidés pouvaient témoigner…

Elles s’attardèrent à quelques étals pour prendre la température. Les avis étaient partagés, mais les commerçants étaient tout de même contents de la manne financière que leur apporterait le procès.

— Tiens ! Là-bas ils font des grillades, avec des tables pour s’asseoir. Si on mangeait là ? proposa Opale à son amie.

— Bonne idée.

— J’ai l’impression qu’il faut qu’on se dépêche, le temps se couvre de plus en plus.

Manon et Isabelle les trouvèrent attablées. Elles s’assirent à leur côté et donnèrent leur compte rendu.

— Très bien, on fait un petit point tout à l’heure, vers les chevaux avant le procès. Le temps qu’Adélaïde puisse se restaurer. Nous, on va aller voir du côté de l’église, j’ai bien envie d’avoir l’impression du curé.

— Je crois que je vais aller me confesser, proposa Marie-Sophie.

— D’accord, tu y vas, je vais retrouver notre barde à la taverne, j’espère qu’elle aura des choses à me dire.

— À tout à l’heure ! Aux chevaux donc, mesdemoiselles !

Marie-Sophie se rendit alors directement à la petite église. Après s’être signée en entrant, elle s’intéressa rapidement aux vitraux et aux statues, alla allumer un cierge, puis se rendit au confessionnal. De l’autre côté de la grille, le curé du village la salua.

— Benedictus sit Dominus.

— Benedictus sit in saecula. Filia mea, quid tibi prodesse possum hodie?

— Pater, veni ut peccata mea confitear.

— Tibi ausculto, filia mea. Quae sunt peccata quae hodie confiteri desideras?

— J’ai eu des pensées impures, mon père.

— Pouvez-vous me préciser ces pensées ?

— Eh bien, je me suis mise, si je puis le dire, à penser que l’évêque allait probablement condamner une innocente.

Un silence se fit de l’autre côté de la grille. Aussi elle continua :

— Cette femme, à mon avis n’est qu’une guérisseuse, comment le Bon Dieu pourrait en vouloir à une femme qui soigne les gens ?

— Heum, heum… Ma fille, je ne vois rien dans ce que vous me dites qui me semble mauvais. Vous vous interrogez voilà tout. Moi-même je… heu…

— Vous la connaissez peut-être mon père ?

— Eh bien, pour tout vous dire… Je ne sais pas, de nombreux paroissiens se succèdent depuis ce matin pour me confier… Leur désarroi par rapport à ce qui arrive. Mais je n’y suis pour rien ! Voulez-vous que nous prions ensemble pour son âme.

— Oui mon père.

In nomine Patris et Filli et Spiritus Sancti, Amen…

Lorsqu’elle ressortit du bâtiment, Marie-Sophie n’avait rien appris de vital, à part que le curé du village devait être un brave homme. Tout au plus un désaccord entre lui et l’évêque.

Elle se rendit alors au point de rendez-vous.

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