Meurtre

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Je me trouvais dans cette petite grotte froide, couché en chien de fusil. Dehors il neigeait et moi je grellottais. Comment avais-je pu en arriver là ? C'était à cause de lui, à cause de lui, à cause de lui, à cause de lui, à cause de lui, à cause de lui... je voulais juste me venger. De ces beaux yeux verts qui m'ont tué. Je revoyais son visage si clairement, trop clairement. Je voulais juste lui faire comprendre, lui faire ressentir la douleur. C'est pour ça que j'ai fait, ce que j'ai fait. Mes larmes froides tombaient sur le sol pierreux de la cavité ou je me cachais. Je l'ai poussée, je l'ai tuée, elle est tombée, elle est morte. Il l'avait choisie et moi pleine de jalousie, je l'ai tuée. Au début, j'ai pensé à le tué, lui, mais je ne pouvais songé à son corp dans vie. Alors j'ai assassiné celle qu'il avait choisi, celle qui participait à me rendre folle de douleur. Je poussa un gémissement. Je lui avais demandé de l'aide, j'avais prétendu avoir retrouvé mon chat soi-disant blessé sur le toit de son immeuble. Rendu là haut, elle n'avais pas vu de chat, alors elle c'était retourné vers moi et elle avais comprit. Au début, je ne voulais pas forcément la tuée, mais sur le trajet elle avais parlé de lui en continue. J'ai perdu mon sang-froid et elle a fait une chute de plusieurs mètres, d'un immeuble à onze étages. Aucune chance de survie. Je frissona et ressaira mes bras autour de mes jambes. Ensuite, j'était redescendue et avais appellé les pompiers. Elle était là, étandue dans une mare de son propre sang. Personne ne savait que c'était moi qui l'avais assassiner. Personne sauf lui. Quand il était arrivé, il l'avait vue, puis avait tourné vers moi des yeux accusateurs et emplis de douleur. Alors j'avais déguerpit. J'était un monstre, un monstre. Je me rappelais de ces iris incriminateur, enivré de chagrin. Je suffoquais. Il avait eu l'air d'être en proie à une t'elle peine. Mon coeur était emprisonné dans un éteau de souffrance. J'en peinais à respirer. J'étais enfouie sous les remords.

Alors je me leva en titubant et sortie du trou. Mes yeux mirent du temps à s'adapter à la lumière vive et claire. J'avança mécaniquement, hanter par ces prunelles remplies de chagrin. Je chuta et m'étala de tout mon long dans la neige. Sans luter, essayer à peine de me trainer, je m'enfouis dans la désolation qui était notre. Je me sentais partir et je ne luttais point. J'acceuillie la mort à bras ouverts, soulagée de trouver une fin.

Ma dernière pensée fut pour lui, l'être que j'aimais et que malgré tout, j'avais emplie de deuil et d'affliction. Alors en murmurant je lui demanda pardon.

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