Un courant d'air [par PM34]
— Qui c'est qui ça ?
— On va vite le savoir…
— Préparez-vous ! Il arrive !
La porte s'ouvrit et un… un mec chelou entra.
— Mémé ? s'écria-t-il en voyant le cadavre sanguinolent de l'ancêtre.
— T'es qui ? lui demanda Georgette en pressant son katana sur son cou.
— Hey ! sussura-t-il Je peux t'inviter à boire un verre ?
— T'es qui ? répéta Alba, menaçante.
Le type remarqua alors les quatre autres héros.
— Un plan à six ? s'exclama-t-il. Je dis oui !
— Putain mais t'es qui ?
— Trinculo ! fut-il avec un sourire qu'il espérait charmeur. Tringulorgasmique, pour les dames !
— Balthazar était moins chiant… grogna Paulette.
— Tu le connais ? On fréquente les mêmes clubs libertins !
— Ta gueule… À quoi tu sers ?
— Vous voulez des renseignements ? J'ai quoi en échange ? J'veux bien une pipe, et je parle pas de tabac ! sourit-il.
— Parle ou je te fait le maillot au katana ! menaça Georgette.
— Sérieux ? Quand tu veux, ma choutte !
— Mais wesh ! Comment ça se torture un type pareil ?
— Moi je sais, fit Paulette. Surveillez-le, je vais chercher une ceinture de chasteté.
— Noooon ! Pitié madame ! J'vais tout vous dire !
— Bon. À quoi tu sers ?
— Bah à la base je devais devenir une IST mais j'me suis fait les ligaments croisés… Mais sa majesté Marco m'a donné une seconde chance ! Je surveille la vieille, du coup.
— C'est le QG de Marco ici, non ?
— Nan ! Maintenant on est aux USA ! Yeah, la classe ! J'aurais préféré la Suède perso, parce que les suédoises sont…
— Ta gueule. Donc il n'y a plus que toi et la vieille, ici ?
— Oué. Elle est trop chiante, le roi ne voulait pas la prendre, mais en même temps il faut la surveiller. Du coup je suis là ! J'me souviens qu'il m'a dit un truc du genre "Attention aux GARC, des débiles qui vont sûrement venir. Surtout ne leur dévoile aucune info". Ah merde…
— Trop tard ! On va y aller, merci pour les infos, débile !
— Nooon ! Je vous empêcherai ! hurla Trinculo.
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Il baissa son pantalon, au dégoût général, puis se mit à faire l'hélicobite. Il la tourna si vite que Paulette et Alba s'envolèrent. Les autres ne restèrent à terre que parce qu'ils avaient agrippé Georgette qui avait eu le réflexe de planter son katana dans le sol pour s'y cramponner.
— Aaaaaah ! hurla Trinculo en se la faisant tourner toujours plus fort.
— Oh merde ! fit Maurice en lâchant la rousse et volant avec ses deux amies.
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Paulette essaya de lancer ses aiguilles de trikô sur la teub maléfique mais en vain : le vent les faisait dévier. Maurice en reçu même une dans le menton.
La situation était désespérée, quand soudain...
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— Putain, pourquoi ça part littéralement en couille quand PM écrit plus de deux chapitres à la suite ?
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