Le trajet jusqu’en Italie se passa presque sans encombre. Les GARC choisirent de tous aller dans le même véhicule afin d’être plus discrets, ce qui leur offrit donc la joie de traverser les Alpes avec Maurice au volant. Il roulait si vite et négociait si mal les virages que le Mont Blanc fut renommé “Mont Vert” suite au passage du héros et de ses amies qui régurgitaient leur dix précédents repas par les fenêtres, à la grande joie du pilote.

Passées les montagnes, la flamboyante Georgette prit les commandes. Elle cala cent-quatre mille sept-cents douze fois, sous les encouragements d’Alba et les moqueries des trois autres. Lorsqu’enfin elle réussit à démarrer, le trajet se passa presque sans encombre.

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Arrivés à proximité du QG de Marco Ronavirus, ce fut Josette la chauffardette qui prit le volant, afin que tous les cerveaux disponibles travaillent à la conception d’un plan d’attaque.

— J’ai un plan ! s’écria Maurice. On balance Georgette dans le tas et on improvise ensuite !

— Moi j’préfèrerais qu’on t’envoie toi, connard !

— T’auras ta réserve de cannelle ! Tu seras invincible !

— Ta gueule.

— C’est pas tout à fait con, Maurice… Georgette, si on trouve un tuyaux d’arrosage et qu’on te met plein de cannelle sur la tronche, tu seras vraiment invincible. En plus, on te couvrira ! Ça te dis ?

— Mais euh…

— Allez quoi !

— Ok… Mais Maurice viendra se battre en première ligne avec moi…

— Hein ? Mais non, s’écria l'intéressé.

— Mais si, mon petit châtron !

— Chiens > chat ! Merde !

— C’est pas la question !

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Ils se disputèrent ainsi jusqu’à être arrivés à destination. Il ne leur restait plus que quelques mètres à marcher pour arriver devant le QG de Marco.

Tandis qu’ils s’assuraient d’être prêts au combat, Paulette la vigilette remarqua qu’un buisson bougeait devant elle. Elle demanda de l’aide à celui de ses amis qui était occupé à glander :

— Maurice ? Ramène ton cul !

— Quoi ?

— Y a un truc qu’à bougé !

— Pffff… Occupe-toi en…

— Nan ! Toi tu fais ! Esclave !

Le valeureux héros ramena donc son cul ainsi que le reste de sa fabuleuse personne. Il se pencha vers le buisson et en sortit… un chat.

— Boooh il est tout meugnon, trop choupinou !

— Bah alors, Maurice, les chiens sont toujours mieux que les chats ?

— Bah oué…

— On dirait pas.

— Bah on a tous nos contradictions… Toi par exemple, il y a quelques mois tu t’extasiais parce que Balthazar a une grande…

— Ta gueule.

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Lorsque tout fut prêt, Georgette et Maurice attaquèrent le QG. Ils entrèrent et fouillèrent.

Alba avait un mauvais pressentiment. Quelque chose clochait.

Soudain, une fenêtre explosa et une tête en sortit, ce qui rassura la cheffe.

— Ramasse-la ! Vite ! hurla Paulette qui retenait José.

Celle-ci essayait tant bien que mal d’échapper à son amie afin de bouffer le bout de cadavre.

Alba se précipita vers celui-ci et le ramassa. Elle se rendit alors compte que…

— Maurice ! Mais… GEORGEEEEEEEEEETTE ? Qu’est-ce que tu as foutu quoi, encore ?