Je ne promet rien mais je vais essayer d'écrire quelquechose de à peu près correcte.

Dans le train qui l'emmenait vers une autre destination, Stella laissa ses pensés s'echapper, son regard perdu dans le vide. Elle pensa au guerres qui ravagait la planète, puis ses pensées dérivérent sur ce que les combattants devait ressentir. La sensation du doigt sur la gachette, du pouvoir de tuer un être humain alors même qu'ils rejetaient peut-être les idées de leur camp.

La honte d'appuyer, et pour certain la déshumanisation de l'ennemi pour ne pas devenir fous, d'autres voyaient leurs meurtres en se disant que c'était leurs supérieurs qui les avaient commis. Il avait peut-être raison. Mais la crasse, la misère ne sont rien par rapport aux camarades qui tombent, entrainant tristesse mais aussi une immense peur.

Seul les soldats, les guerriers, comprennent vraiment la mort, ils comprennent que les obus peuvent les toucher tous, n'importe quand. Elle pensa avec tristesse que reconnaître cette certitude doit être horrible, savoir que peut-être que quand ils rentreront ce sera pour pleurer leurs proches, ou qu'ils tomberont demain ou dans vingt ans dans le néant.

Ils seront probablement hantés toute leur vie par cette chose abjecte qu'est la guerre.

Elle chantonna doucement, les yeux embués de larmes, en pensant à ce que ces êtres humains, comme vous, comme moi on pu subire, même si leur sacrifice a permis beaucoup de choses.

La larme à l'œil et le fusil à l'épaule

La crasse sur la peau

Et le sang sur nos mains

Tous avec la même certitude de l'incertitude

Tous avec la même vérité en tête

Celle qui fait pleurer

Celle qui fait couler

Celle que tous les hommes préfèrent oublier

La certitude

La promesse

De mourir