Le flouze de la punaise
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Voyez-vous la catin, tout comme une baltringue,
Décarrer du pageot en serrant son morlingue
Et ses miches dodues, pour affronter la rue,
Les chalands de l’aurore et toutes les morues ?
J’ai conté mon postiche aux messieurs de la rousse
En jouant la bouffonne au mépris de ma frousse.
J’ai remisé mon fiacre et j’aide la flicaille,
Je balance parfois mais jamais la volaille.
La julie du bordel avait fourbi son plan :
Conserver la comptée, dézinguer le hareng,
Et filer à l’anglaise avec l’amant de coeur.
La bougette trop pleine écrasa les pavés,
Chassant le flingue chaud et le fric chouravé.
Cette erreur si mastoc baisa les arnaqueurs.
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