Ombres et Murmures
Il est des nuits où l’âme vacille, où le silence hurle plus fort que les mots.
La mélancolie est une pluie fine qui s’infiltre sous la peau, goutte après goutte, jusqu’à noyer l’éclat des jours. Ils disent que le soleil brille toujours derrière les nuages… Mais que faire quand le ciel s’effondre sur soi ?
Il y a des chagrins que l’on tait, des fardeaux invisibles qui plient l’échine sans bruit. On apprend à sourire pour ne pas inquiéter, à dire “ça va” pour ne pas expliquer. Le corps présent, l’esprit ailleurs… errant entre hier et jamais.
Les souvenirs heureux deviennent des ombres, des murmures lointains qu’on n’ose plus effleurer. Parfois, la plus grande fatigue n’est pas dans les muscles, mais dans l’âme.
Et pourtant… même au fond de l’abîme, une étincelle persiste. Un battement fragile, un souffle ténu… Une promesse que l’aube reviendra.
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