6 - Ariana

13 minutes de lecture

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Ariana

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   Mon cours sur ''Les techniques de base rédactionnelles'' est vraiment l'un des pires. Comme je ne suis pas une experte dans la langue de Molière et que malgré mes beaux discours sur l'apprentissage des langues, je préférerais mille fois parler en espagnol au quotidien, il me faut m'adapter. À la fac, pas question de passer outre la règle simple qu'est « Apprendre, comprendre, évoluer ». N'empêche que passer quatre heures en amphithéâtre, pour suivre un cours sur le perfectionnement de la qualité de notre rédaction est une véritable torture. J'ai toujours un certain mal avec la conjugaison au passé simple alors, rédiger des articles en employant des styles d'écritures, des conjugaisons et des formules de style particulières...

Alors que je sors de mon bâtiment, le cerveau en purée et les membres fébriles, je suis étonnée de tomber sur mon frère, assis sur le dossier d'un banc, le nez rivé sur son portable.

Il ne me remarque pas tout de suite, perdue que je suis au milieu du flot d'étudiants qui s'éparpillent en tous sens. D'un bon pas, je traverse la route, contourne le banc sans bruit, avant d'attraper ses épaules dans un geste brusque, afin de le déséquilibrer.

Un glapissement absolument adorable lui échappe tandis que son corps chute vers l'arrière, retenu par mes seuls bras passés autour de ses épaules.

— Si je devais comparer ce petit... bruit surpris, je dirais que ça ressemblait au son que ferait une Sophie la girafe sur laquelle on aurait roulé avec un 4X4.

— Tu sais que t'es vraiment la pire des sœurs qui existent ? J'aurais pu faire une crise cardiaque.

— Et tu ne l'a pas fais, alors tout va bien.

Il gronde entre ses lèvres serrées, se redresse pour retrouver une position assisse convenable tout en retirant ses écouteurs avec agacement.

En face de nous, une femme que je ne connais pas nous observe en riant, une cigarette entre les doigts, un immense chapeau sur la tête. Ce doit être une de mes profs.

— Qu'est-ce que tu fais là ? je finis par demander à Damian.

— Eh bien figure-toi que j'allais pour rentrer à la maison au bras de mon homme lorsque j'ai réalisé quelque chose.

J'attends la suite, amusée par la façon qu'il a de nommer Samuel, tout en m'asseyant près de lui.

— Rafaël est absolument imbuvable depuis lundi, tout comme Sam, alors... j'ai pensé que peut-être, toi et moi, les Cortez de la situation, pourrions aller acheter de quoi leur faire un bon truc à manger ce soir. On est vendredi, on peut donc veiller plus tard et puis, on sait tous les deux que Sam et Raf sont facilement corruptibles par la bouffe.

Mon rire redouble : il a tout à fait raison.

Depuis que sa mère lui a posé un lapin lundi après-midi, Rafaël tourne en rond comme un lion en cage. Ce n'est pas faute de l'avoir attendu, assis seul à sa table dans un café huppé à Bellecour. Il lui a laissé quarante-cinq minutes, a essayé de la joindre, en vain.

Depuis lundi, elle fait la morte.

Et tant mieux, je ne vais pas m'en plaindre mais, que ce soit sur Rafaël ou Samuel, la présence de cette femme, bien que fantomatique, entraîne tout de même de l'angoisse, de la colère et de la peur qui se trahissent par une tension palpable à l'appartement.

— Mikky m'a raconté que Sam était pas en forme au crossfit hier.

— Je sais, soupire mon frère en s'étirant. Sans déconner, quelle pouffiasse leur mère. Elle croit que ça nous amuse de devoir ramasser les pots cassés que son silence laisse derrière elle ?

— Tu es un vrai poète.

— Hum, si tu le dis. On y va ?

Je hoche vigoureusement la tête, me redresse en époussetant mon jean, et lui fais signe de me suivre jusqu'à l'arrêt de tram.

On peut dire que les Portgas ne sont pas difficiles, culinairement parlant. Mon petit ami, sous ses faux airs de mec badass, ancien militaire tatoué et assez tête brûlé, est un fan inconditionnel de Fish and chips, un plat qui personnellement, me renvoie plutôt l'image d'un menu enfant mais, là n'est pas la question. Samuel quant à lui, plus ''gourmet'' si je puis dire, pourrait volontiers vendre son âme au Diable pour une tarte aux ravioles de Roman. À chaque fois que son petit ami englouti la moitié de l'une de ces tartes ultra-caloriques, Damian hurle au scandale : il est tout de même question dans ce plat, d'une tarte aux pâtes.

Ça me fait pour ma part beaucoup rire car il est vrai que sur ce coup-là, et qu'il s'agisse de Samuel ou de Rafaël, on ne tape pas dans le léger.

— J'ai invité Fiona et l'autre bouffon, me lance mon frère, alors que le tram démarre.

— Bonne idée. Donc... combien de fish and chips, combien de tartes au ravioles ?

Le temps d'arriver à hauteur de notre supermarché habituel, nous préparons nos listes de course, nous répartissons les tâches, pour nous séparer une fois les portes vitrées passées.

Grâce à notre mode opératoire, en à peine dix minutes, nous nous retrouvons à la caisse, les bras chargés d'articles. Prévenant, mon frère sort de son cartable un sac réutilisable que Mikky a oublié de payer la dernière fois que nous sommes venus, et enfouis nos courses à l'intérieur avec un certain flegme.

— Tu sais si Raf est à la maison ?

— Aucune idée, me répond t-il distraitement. J'ai abandonné Sam à l'arrêt de métro alors, j'ai pas pu voir si ton cher et tendre était rentré de sa virée FBI Wish avec notre adoré Jay le casse-burne.

La caissière jette un regard halluciné à mon frère, camoufle son rire derrière sa main, me demande si je possède la carte de fidélité du magasin.

— C'est pas très gentil ce que tu dis là, je lance.

— La gentillesse est pas mon trait de caractère principal. Et puis, je dis juste la vérité : Raf est rouillé, ça fait trois fois qu'il loupe ses missions.

— Il commence à se faire vieux que veux-tu ?

Nous éclatons de rire au bout de notre caisse sous les regards tantôt médusés, tantôt lassés des clients derrière nous.

Dehors, il fait bon. Pas au point de se défaire de nos manteaux d'hiver mais, le petit air tiède qui flotte autour de nous me réchauffe le cœur. Les pigeons se pressent sur les trottoirs, acculent les passants aux sorties des boulangeries, font leur loi autour des poubelles pleines à craquer. Il y a beaucoup d'enfants également, qui se mélangent volontiers aux oiseaux en leur hurlant dessus avec détermination. Depuis un an que nous sommes ici, j'ai vu un tas d'enfants courir après les pigeons : jamais aucun n'a réussi à en attraper un.

La place du Pont est bondée, comme tous les vendredis soirs. Les gens se pressent autour de la bouche de métro, s'entassent sous l'arrêt de tram, esquivent furtivement les contrôleurs TCL qui choisissent toujours le bon jour pour faire des rondes.

— Danny t'a dit qu'il avait perdu sa carte ?

Je jette un regard en biais à mon frère, hallucinée.

— Depuis combien de temps ?

— Deux semaines.

— Pardon ? Et il fait comment pour... ? Non, me dis rien en fait, je préfère pas savoir.

À la simple pensée de mon petit frère en train de sauter les portiques des stations de métro, mon cœur manque un battement.

Bien que nous soyons en janvier, il y a dans l'air un petit sentiment de vacances, quelque chose de réconfortant alors que l'ambiance à la maison sent plutôt la prison et le malt-être.

— Ari ?

— Hum ?

Il se rapproche de moi, et me glisse un « Grosse connasse à trois heures » dans un espagnol préventif. Je tourne vivement la tête et, comme pour briser cette ambiance chaleureuse de fin de semaine, la mère de Samuel et Rafaël apparaît dans mon champs de vision.

Elle se tient poster en bas de notre immeuble, les poings sur les hanches, plutôt prétentieuse dans son long manteau noir cintré.

— Excusez-moi, je peux vous aider ?

Bien que j'y mette, la forme, mon ton est glaçant. Hannah , qui jusqu'alors le nez levé vers les fenêtres entrouvertes de notre immeuble, me coule un regard agacé. Elle a recoupé sa frange et s'est légèrement maquillé les yeux.

Madame s'est fait belle pour venir nous pourrir le week-end.

— … Adrianna c'est ça ? Je sonne depuis dix minutes à l'interphone.

— Ariana, je la corrige froidement. Vous avez perdu votre portable ? Ça fait une semaine que votre fils essaye de vous joindre. Et oui, c'est plutôt normal : mes frères doivent être seuls et, je leur ai appris à ne jamais ouvrir aux inconnus.

J'ai tellement de dégoût pour cette femme que ma gorge s'en assèche. Les courses au bout de mes bras me semblent soudainement bien plus lourdes. Ses yeux en épingle me toisent avec un dédain que j'ai envie de lui faire ravaler à coup de talons dans les tibias. D'où cette odieuse femme débarque t-elle devant chez nous, avec son air hautain et ses ordres ? Elle est en terrain ennemi, j'espère qu'elle en est consciente.

— J'ai été occupée.

— Intéressant.

Damian nous observe d'un drôle d'air, mais fixe surtout l'accès à la porte que bloque la mère Portgas. Elle se tient bien droite, nous jauge de toute sa misérable hauteur, attend de nous un geste, une parole, qui ne vient pas. À la place, mon frère fait un pas en avant et, en accentuant bien son geste, balaye la mère de son petit ami de haut en bas avant de grincer des dents. Pardon Hannah mais, là tu vas tomber sur un os ; en ce qui concerne l'air prétentieux et le dédain, ici c'est Damian le boss. Je n'arrive pas à statuer sur le fait d'adorer, ou détester cet air de gamin absolument détestable qui malgré son âge et sa taille juge et surtout, critique.

— Vous savez que l'intérêt d'un jean taille basse, c'est d'avoir une taille ?

Mes poumons se vident d'un coup. En une expiration violente, je jette un regard ahuri à Damian qui à son regard, ne va pas s'arrêter là.

Nous n'en avons jamais parlé, mais je suis persuadée qu'il sait pour ce qui est arrivé à Samuel, avant que Rafaël ne le récupère. Si c'est bien le cas, il a toute les raisons du monde de vouloir pousser cette femme sous le premier bus qui passe, c'est pourquoi il me faut le stopper avant qu'il n'aille trop loin, pour peu que ce ne soit déjà pas le cas.

Heureusement pour moi, comme tombé du ciel, surgit notre voisin du troisième, Roman, un type qui du lever au coucher, vole au-dessus de la stratosphère.

Il doit avoir une trentaine d'années, a une hygiène de vie discutable et des vêtements trop grands pour lui : pile ce qui nous fallait pour faire diversion et surtout, pour couper la chiche à mon frère.

— Hey la familia, qu'est-ce que vous faîtes là ?

Comme si nous nous connaissions depuis toujours, Roman étreint mon frère – qui n'apprécie qu'à moitié – avant de me donner une accolade amicale. Ses grands yeux aux pupilles dilatées se braquent sur Hannah, qui l'observe avec un dégoût à peine voilé.

— S'cusez moi madame mais là, j'aimerais passer. Voyez-vous, votre présence bloque l'entrée de ce magnifique immeuble.

Il ne lui laisse pas le temps de réagir, l'écarte avec brusquerie, s'engage dans le hall et nous garde la porte ouverte. D'une révérence, il m'indique d'avancer.

— Attendez, s'écrie Hannah. Je viens voir Samu....

— Il est absent pour le moment, il est très occupé, crache mon frère.

Hannah en reste interdite, les yeux brillant de colère. Sur son visage crispé la porte se referme, et Roman nous lance un éloquant « C'était qui cette vieille salope ?», auquel Damian répond d'un haussement d'épaules.

— Sûrement une énième sans abri à qui Samuel a donné son nom et son adresse.

   La porte claque derrière nous. Mon frère caracole en tête, va pour sauter sur Samuel qui, étendu sur le canapé devant un énième reportage Arte, pioche allégrement dans un bol de chips.

— C'est nous, je précise tout de même, malgré le choc mou que provoque le corps de Damian sur celui de Samuel.

— Raf arrive, je viens de raccrocher, il sortait du métro.

Comme le Titanic, l'impression de me prendre un iceberg immense en pleine face m'en fait lâcher mes courses. Si Rafaël sort du métro, il est inévitable que lui et Hannah se croisent.

Le Diable au corps, je traverse le salon, me précipite jusqu'à la fenêtre donnant sur le trottoir et avise, horrifiée, mon compagnon en grande discussion avec sa génitrice. De là où je me trouve, je ne parviens pas à discerner leurs expressions mas à en croire la gestuelle de Rafaël, il est loin d'être content.

— Damian, on a fait de la merde je crois.

— Pour ? s'étonne t-il en avalant une chips.

J'ose jeter un nouveau regard en biais en contrebas, avise le nez de Rafaël levé vers nous.

Il faut que je reste calme : après tout dans l'histoire, c'est elle la méchante. Et, même si Damian lui a offert un panel complet de ses capacités en matière d'agacement d'autrui, Rafaël ne pourra pas l'en blâmer. Cette femme est notre ennemi, on n'est pas courtois avec ses ennemis ?

Mon sang bat fort à mes tempes, rugit à mes oreilles. On aurait peut-être dû la jouer plus finement.

— Mikky ! Danny !

Personne ne me répond. Mes yeux convergent vers Samuel, qui hausse les épaules. Nouveau choc glacé au fond de mon estomac.

Si vivre en tant que tutrice de Damian et des jumeaux m'a bien appris quelque chose, c'est que le bruit est certes énervant, mais que le silence est pire. Lorsqu'il y a silence, il y a bêtise.

— Vous êtes où ?

D'un bon pas, je déboule dans leur chambre, vide. L'appréhension augmente d'un cran tandis que je ressors, referme la porte, et ouvre celle de la salle de bain à la volée.

Et là, la scène de crime : Mikky est assis sur le rebord du lavabo, Danny se tient près de lui, les mains barbouillées de rouge. Il y a aussi du rouge par terre, sur le meuble de la salle de bain, ainsi que sur le front de Miguel. À ma vue, l'un et l'autre échangent un long regard perplexe, puis, comme un automate, se pointent mutuellement du doigt.

L'arme du crime, le tube de teinture éphémère couleur ''Rouge intense'' de Fiona trône comme un trophée sur l'étagère de Samuel, elle aussi souillée de colorant.

— … j'arrache la peau du quel en premier ?

Danny écarquille les yeux, essaye de s'enfuir mais, d'une main de fer, je le réceptionne et l'oblige à rester en place. Lui n'a, me semble t-il, que participer à la connerie dont Mikky est le point central. C'est Miguel qui a les cheveux trempés de teinture, pas son frère. De ce que je peux d'ores et déjà constater, Danny a eut la main lourde sur la teinture qui luisante, renvoie des ombres rougeoyantes parmi les mèches de son jumeau.

— À quel moment, vous vous êtes dit que c'était une bonne idée ?!

— Je voulais les cheveux rouges, souffle mon frère, piteux.

— Alors primo, à onze ans, on ne se teint pas les cheveux en rouge. Secondo, on ne fait pas ça en traître dans la salle de bain en mettant de la teinture au large et tercio...

Dans l'entrée, la porte claque, brutalement.

— Ariana !

La voix de Rafaël tonne. J'imagine que sa mère a dû lui vanter nos mérites.

— Je suis dans la salle de bain !

Il gronde, je l'entends d'ici. À mesure que ses pas se rapprochent, je sens le sang battre plus fort, encore et toujours plus fort. Comme un tambour au rythme lent et profond, il accompagne les battements de mon cœur, erratiques. Lorsque son reflet apparaît dans le miroir face à la porte, j'avise son visage se confondre en émotions : de la colère, il passe à l'étonnement, puis à nouveau à la colère, le tout mêlé d'un certain amusement.

— « La vieille salope » ? grince t-il finalement.

Ses orbes argentées se braquent sur moi, incisives.

— Pour ma défense, c'est Roman qui a dit ça, le mec stone du troisième.

— « Une sans abri » ? Et je te parle même pas du jean taille basse.

Il se tourne face aux jumeaux, ouvre la bouche pour les réprimander, la referme, tourne les talons.

— Je vais aller me boire une bière.

— Quelle heure il est ? je demande d'une petite voix.

— L'heure d'apprendre à gérer tes frangins.

— Pardon ? Raf, c'est elle le négatif dans l'histoire, pas Dam ! Et pas moi ! Et c'est ton frère qui devait surveiller les jumeaux ! C'est donc lui le responsable de ce carnage !

J'ordonne aux jumeaux de rester en place le temps que j'aille calmer le jeu avec Rafaël, et travers le couloir en sens inverse, les mains sur les hanches.

— J'allais tout de même pas lui proposer un café, non ?

— Entre lui proposer à boire et se moquer de son jean, il y a un fossé !

Mon compagnon contourne le bar de la cuisine ouverte, ouvre le frigo, s'en sort une bière qu'il décapsule avec la boucle de sa ceinture.

— Elle est habillée comme une tchétchène, rétorque Damian, depuis son canapé.

— Et c'est une raison ? Est-ce que je dois vous rappeler qu'il vaut mieux l'avoir de notre côté, plutôt que contre nous ?

Restée plantée au niveau du canapé, je regarde Samuel gigoter entre mon frère et les coussins pour se redresser. Ses immenses yeux bleus jonglent de son frère à moi, puis à Damian, avant qu'il ne hausse un sourcil hagard.

— J'ai pas suivi.

— Ta sorcière de mère était en bas, souffle Damian.

— Oh. Et donc ?

Rafaël est à deux doigts de s'arracher les cheveux. Ses doigts tremblants tiennent le goulot de sa bouteille de bière avec force, tandis qu'il se rapproche de nous.

— Oui, elle était en bas, et elle voulait te voir. Je lui ai dis que tu étais au foot.

— … merci ?

— Elle veut qu'on aille manger avec elle mercredi soir.

Je reste bouche bée, comprends au ralenti qu'il ne s'agit plus de nous dans cette conversation, mais uniquement des Portgas, mère et enfants. Doucement, je me retire, jette un dernier regard à Damian qui, pour le coup, ne peux pas vraiment fuir la tension qui augmente, piégé qu'il est entre les bras de Samuel.

De retour dans la salle de bain, je prends une grande inspiration, désigne Danny du menton.

— Tu n'as pas mis de gants, pour appliquer la teinture ?

— Il en fallait ?

— … formidable. Alors, je vais essayer d'être la plus claire et concise possible : Jay et Fiona débarquent dans moins d'une heure pour manger un repas que je n'ai même pas commencé et là... je vais au moins mettre une heure à nettoyer votre connerie monumentale. Autant vous dire que les portables et la console, c'est mort pour tout le week-end !

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