Aucun de nous n'a l'aura d'Abraham,

Ni même le pasteur de ton église,

Ni l'imam du coin, qui pourtant porte un casier.

Même les saints de l'église ont eu leurs propres bavures,

Que l'institution préfère dissimuler,

Pour préserver sa façade d'innocence.

Est-ce ça l'amour ? Un prêtre qui abuse d’une enfant ?

La pédophilie, est-elle devenue le synonyme de la foi ?

Je reste perplexe, quand je vois ce qui se cache derrière

Les grandes doctrines religieuses, maquillées de sainteté.

Et toi, qui vas confesser tes fautes derrière le rideau,

Ce prêtre a-t-il déjà partagé ses propres tourments avec toi ?

Ces péchés, sombres comme du sang versé,

Dans des guerres qu’on appelait "saintes" mais qui n’étaient que destructions.

Je ne suis pas de ceux qui justifient leur foi par des massacres.

Je ressens plus de compassion pour le Sheitan,

Que pour certaines de vos figures religieuses modernes,

Qui se sont fait les fers de lance de l’oppression.

Quant à l’Afrique, ils ont tout pris.

Sous le masque de l’enseignement de la "voie",

Ils ont imposé leurs traditions comme les nôtres,

Et prétendu que nous ne savions rien,

Quand, en réalité, ils étaient venus voler notre âme.