Je matais du regard cette nouvelle venue, au travers de la grande fenêtre de mon bureau, qui jouxtait la grande salle de rédaction. Toute la journée, Laura avait jeté des regards amusés, furtifs en ma direction. Elle avait su, avec grande efficacité, faire monter ma tension, ma bête qui avait faim d’elle et qui attendait le moment de surgir pour la consommer.

Moi, je n’avais pas pu avancer mes dossiers aujourd’hui, tellement elle me possédait l’esprit. Juste avant le dîner, elle s’était tournée vers moi, assise à son poste. Me fixant droit dans les yeux, probablement pour observer comment j’allais réagir face à son invitation plus qu’explicite ; elle avait entre ouvert ses jambes, me laissant imaginer l’esquisse d’un moment excitant avec elle. Ça ne devait plus tarder maintenant, cette attente s’éternisait, tellement je la voulais. Elle aussi, fort probablement.

— Alors Pat, que veux-tu faire pour cet article, on le publie ou non !

— Huuuuum ? Je sors soudainement de ma torpeur.

— Ouais, ouais, ça va le faire, c’est bon !

Ces pensées pour elle me firent complètement oublier qu’Éric était encore ici. Mon érection était évidente, sous mon pantalon. J’espérais que mon collègue ne s’en était pas aperçu.

— OK ça marche, je m’en charge alors. Bonne soirée, mon pote, on se voit demain, dit-il avec empressement.

Il partit en vitesse. Enfin. Il se dirigea vers la sortie. Laura le suivit pour fermer la porte à clé, après son départ. Et moi, je l’observais avec attention de mon bureau. Cette femme, si intrigante, si stimulante. Ses mouvements gracieux étaient l’incarnation d’une sensualité infuse. Ses fesses rondes paraissaient sous sa jupe moulante rouge. On y observait les traces de son sous-vêtement. Et ses jambes…

Elle se dirigea vers mon bureau maintenant, me souriant au travers de la grande fenêtre. Elle m’électrisait par sa démarche naturelle. L’ambiance était déjà installée. J’entrepri de fermer les stores pour plus d’intimité. Elle ouvrit la porte du bureau au même moment, et me sourit à nouveau.

— Alors beau blond, tu veux encore de moi ? Me demanda-t-elle de sa voix doucereuse. Elle n’attendit pas ma réponse et referma derrière elle et tourna le locket. Puis elle me jeta un regard en coin, amusé.

— Je suis toujours partant pour tes propositions alléchantes ma chère.

J’entrepris de la prendre de derrière, et me glissait déjà pour l’envelopper de ma taille. Elle prit mes mains pour acquiescer à mes avances.

La symphonie sensuelle commençait.

— Tu m’enivres beauté sauvage, lui chuchotais-je doucement à son oreille. Elle sentit mon souffle, doux, chaud, caresser sa joue et son cou. Son parfum était exquis. En moi, je sentais que je me transformerais très vite en l’être féroce que je terrais autant que possible au fond de moi, cette puissante pulsion que je retenais difficilement, pour éviter les dommages collatéraux.

— Tu es chaud bel homme !

— Haarw !

Elle accota sa joue sur ma bouche pour m’inviter à la caresser. Mes lèvres et ma langue jouaient sur elle. Ils laissaient allègrement leurs traces sur sa peau en guise de voies vers lesquelles l’excitement de toutes les saveurs déambulaient désormais. J’entraînais ma proie, peu à peu, vers un monde de sensations.

D’abord, je m’attardai à son lobe d’oreille. Ensuite, je visitai sa joue, pour bifurquer vers ses lèvres pulpeuses. Je la savourais. Je descendis lentement son cou, et la bécota avidement pour rejoindre tendrement ses épaules. Des frissons naissaient progressivement sur sa peau découverte, au fur et à mesure de mes attouchements.

Elle me prit les mains et me les dirigea vers les boutons qui retenaient sa jupe. Ils cédèrent sous ma pression et le vêtement retomba lentement, dévoilant du même coup la frange dentelée de sa culotte noire. Je frémis d’excitement à la vue de ses fesses rondes, parfaites.

— Que tu es belle ma féline, je te veux !

— Alors, goûte-moi beau mâle. Son sourire en coin qui sous-entendait une coquetterie de sa part.

J’approchai de son corps et l’appuya contre le mur avec fermeté. Notre étreinte était empreinte de fougue. Elle gémit de bonheur. Elle empoigna fermement mon membre, qui était déjà bandé sous mon pantalon, puis elle dézippa ma braquette pour s’introduire malicieusement dans cette brèche avec ardeur.

La respiration de chacun de nous, plus saccadés, se faisait entendre dans la pièce. Le rythme passionnel, entre nous, s’enflammait de plus en plus, sans aucune résistance. Elle se retourna face à moi et s’accota contre le mur. Je voyais ses yeux intenses. J’y voyais aussi son excitation grandissant pour notre ébat.

J’entrepris d’enlever sa blouse blanche, dévoilant la beauté de son corps. Ses seins, sous sa brassière noire, m’invitaient ardemment à les explorer de mes touchers. Je sentis sa main me guider vers l’attache arrière de son décolleté. Je la soulageai ainsi de tout soutien rapidement. Ses seins étaient sublimes. Cette femme, dangereuse de beauté, abusait de mon esprit, tellement elle était habile, parfaite.

— Viens chérie ! Caresse-moi les seins, ils te veulent sans attendre plus longtemps.

Je les touchai tendrement d’abord, puis de plus en plus fermement, les tripotant, tout en les embrassant passionnément avec douceur, amalgamée de vigueur.

Je pinçais ses mamelons, à la lisière du permis, pour l’exciter encore plus.

Ses gémissements s’attardaient sensuellement tout au long de l’étreinte engagée entre nous deux, qui transpiraient d’envies irrésistibles de se consumer.

Les embrassades échangées, telles des vagues recherchant leur rocher pour les lécher. Elle cherchait éperdument ma langue. Et moi je jouissais aussi de ce moment, cet entre-deux si excitant.

Je dansais avec sa langue avec avidité.

En retour, elle croqua avec fièvre ma lèvre inférieure, à la limite de la douleur.

Les flammes passionnelles s’atisaient, rien ne pouvait résister à notre convoitise, l’un de l’autre, maintenant. Puis, elle me repoussa pour se libérer quelque peu de mon étreinte. J’obéis à sa demande. Elle s’humecta les lèvres, son regard se posa sur le mien. Elle retenait mon intérêt et se dirigea vers mon bureau. Ses fesses rondes s’adaptaient à de multiples formes lorsqu’elle se déplaçait. Elle se retourna face à moi et s’assit sur mon bureau, tout en élégance. Son parfum, fruité, suave, flottait comme des fantômes errants dans toute la pièce désormais, m’enveloppant ainsi d’une ambiance presque sauvage en sa compagnie.

Cette ravissante muse écarta doucement ses jambes pour dévoiler ses parties intimes. Tout en soutenant mon regard d’un sourire narquois, elle descendit une main pour caresser son pubis, puis infiltra ses doigts pour des caresses, voilées par son tanga.

Électrifiée par la scène, l’adrénaline fusa en moi comme mille rivières insoumises et une sensation de chaleur intense envahit mon corps tout entier.

Elle me souriait toujours, coquine, se mordillant les lèvres, et m’appâtant vers elle par son attitude provocatrice, sensuelle.

Ses doigts jouaient comme des virtuoses derrière son sous-vêtement, sexy à souhait.

Elle retira lentement ce grand rideau théâtral, me laissant découvrir la scène, imprégnée de toutes les jubilations à venir. Ses mains jouaient toujours pour stimuler ses parties intimes, lorsqu’elle me fit signe du doigt pour m’attirer vers ses parties intimes, véritable piège érotisant pour moi.

— Viens me toucher beau blond ! ma chatte t’attend, elle veut tes baisers.

Ses lèvres entrouvertes, laissa paraître sa langue, qui glissait avec délice à l’extérieur, sur l’allée de sa lèvre inférieure, pour m’exciter.

J’étais, hypnotisé.

Tant bien que mal, je me dirigai vers elle pour assouvir sa soif de mes caresses, et la mienne aussi.

Je tremblais d’excitation. Ma bouche commença légèrement son jeu favori et effleura ses cuisses internes pour se diriger lentement à la naissance de sa vulve, tout proche de son point sensible.

— Huuuurwww ! Des gémissements bien sentis s’échappaient de sa bouche pour son extase du moment. Sa tête roula en arrière de plaisir.

Elle frémit, tressailli à mes multiples caresses. Des frissons, tout le long de ses cuisses somptueuses, me regardaient faire et jouissaient de mes baisers. Sa peau était divinement douce, brulant de désirs enfouis.

Elle empoigna soudainement mes cheveux et m’entraîna plus fermement contre elle, ses jambes qui se serraient comme des étaux autour de moi. Elle me sommait à continuer avec avidité, pour alimenter, sans retenue, son moment de trance.

— Haaaaarwwwww que c’est bon !

— Haa oui !

Goulûment, je pinçai tendrement les lèvres humides de sa vulve.

Ma langue prit alternativement le relais, avide de tâtonner ce lieu délicieux. C’était pour nous, un plaisir charnel surnaturel.

Je léchais intensément, savamment ses zones érogènes.

Elle se tortillait en délectation.

Après un bon moment, je remontai pour bécoter sa poitrine frissonnante et me dirigeais doucement jusqu’aux seins, que je croquai avec entrains. Ses doigts se faufilaient dans ma chevelure, pour caresses de reconnaissance.

Elle me repoussa gentiment. Puis entreprit de soutirer mon pantalon, lui dévoilant du même coup mon caleçon blanc, seule frontière entre ses caresses et mes parties intimes. Je m’assis sur la chaise, ma verge debout pour l’accueillir.

Elle s’accroupit près de moi pour me toucher.

Ses doigts transpercèrent la peau de mes jambes.

Elle approcha sa bouche vers mon membre et caressa de sa bouche le sous-vêtement par des attaques sensuelles. J’avais le souffle court et il s’accélérait au fur et à mesure qu’elle retirait progressivement mon sous-vêtement.

Elle glissa ses douces lèvres contre cette partie si sensible, je tressaillis de bonheur. Je sentais sa langue jouir du moment, me goûtant de son vas et viens tout au long du mat.

Elle l’engloutit enfin de sa bouche, qui provoqua en moi, une explosion de bonheur.

C’était chaud, doux, mouillé. Exquis.

Ses gestes assurés m’excitaient à un niveau indicible.

Elle caressa mon membre de sa main, puis l’introduisit à nouveau dans sa bouche, pour stimuler un va et viens savamment orchestrés. Je sentais sa langue qui s’attardait à mon extrémité le plus sensible. Mille jeunes étoiles naissaient à chacune de ses câlineries.

Je jubilais de bonheur par ces caresses sublimes.

Elle m’observait pour voir ma réaction lors de ses gâteries.

J’étais figé par son adresse, une tireuse d’élite !

Je caressai ses superbes seins au même moment. Puis elle se leva et vint s’assoir sur moi.

Elle s’empala sur ma verge.

— Haaaaaaaarwww ! Gémissements extatiques de nous deux, à l’unisson.

J’empoignai ses seins, et les mangea, les croqua ardemment.

Elle tira sur mes tétons tout en me dévisageant.

Le vas et-viens enclenché dans l’ébat torride était divin. Chaque souffle créé dans l’ébat était court et saccadé. Des gestes fougueux plus en plus frénétique, presque incontrôlé.

Les gémissements, presque palpables, se faisaient entendre régulièrement au sein de cette atmosphère sexuelle provoquée.

De mon angle de vue, je voyais son bassin se démener. C’était exquis, jouissif.

Elle me croqua les lèvres. Elle chercha ma langue dans mon antre.

Je dansai avec la sienne, en caresses mouillées, érotiques.

Mon membre sentait son intérieur, chaud, humide. Nos parfums s’infusaient parmi notre sueur, qui perlait notre peau respective, moite d’excitation.

Je peinais à contenir mes pulsions désormais, elle aussi je crois. Elle devenait presque sauvage et frémissait de tout son corps en mouvement.

Moi, les irrépressibles secousses augmentaient.

Mes muscles se tendaient et raidissaient, à l’affût de ce coït incontournable, qui venait.

— Continu ! M’ordonna-t-elle.

— Continu !

Je croquai son sein.

Ses doigts transpercèrent la peau de mes bras. Cette douleur était surprenante, cela atisait mon excitation davantage.

Les cris de bonheur vinrent s’installer dans le décor.

Elle me mordit le cou.

Mon champ de vision se rétrécissait à chaque seconde où je résistais. Je voyais une lumière blanche immaculée se profiler pour remplacer les couleurs.

La pression était insupportable.

Les cris de jouissances incontrôlables naissaient à chaque va et viens de notre danse sexuelle.

L’orgasme, tant désiré, venait.

J’étais électrifié, tétanisé par cette jouissance.

Les jets intenses, furent catapultés hors de mon sexe et l’inonda, sans contrôle, comme un déluge dévastateur.

Moment de silence, seuls les souffles courts, encore rythmés, résonnaient dans la pièce.

Je redécouvris les couleurs dans mon champ de vision, ma dame se réfugiait contre mon torse encore chaud et moite.

Maintenant détendu, je la serrai contre moi si fortement qu’une fusion étoilée aurait pu naître entre nous.

Je la bécotais tendrement au cou. Elle me caressa le visage avec ce sourire satisfait. J’embrassai tendrement ses lèvres. On se regardait, ébahi par cette sensation de sérénité partagée.

Soudain, j’entendis un cliquetis, puis la porte s’ouvrit…