Coucou mes chéris !

Faites attention à ce chapitre sombre et torturé, vous risqueriez de vous brûler les ailes.

Je n'en dis pas plus et vous laisse poursuivre votre lecture ...

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D'un coup, la main sur son torse lui compressa la poitrine et des dents le mordirent sauvagement.

Le prêtre enserra la tête de la bohémienne de ses deux mains et la poussa contre le mur. Il balaya sa résistance et appuya ses pouces le long des mâchoire de la brune pour entrouvrir sa bouche hostile et rebelle.

Frollo goûta alors cette langue indomptée.

Cette saveur amère et addictive lui sembla être la meilleure chose au monde.

Ce baiser indécent, même pour des époux mariés, répandit une chaleur indescriptible dans le ventre de Frollo. Toutes ses goupilles mentales sautèrent les unes après les autres, et le grand homme se laissa aller à cette folie, léchant ces lèvres brûlantes qui appuyaient contre les siennes.

Brisant son étreinte passionnée, il recula son visage un instant pour reprendre sa respiration. La jeune fille en profita pour récupérer son souffle également avant que le prêtre ne replonge vers sa bouche une seconde fois, plus avide que jamais.

Les larmes de la prisonnière se répandirent par dizaines sur ses joues trempées. Frollo passa ses doigts dessus distraitement, avec une tendresse paternelle, mais sans rompre leur union.

Il la sentait encore résister mais plus faiblement de secondes en secondes. Son corps se détendit et ses petites mains de femme s'accrochèrent désespérément à ses deux avant-bras qui la maintenaient contre la pierre.

Frollo la sentit d'un coup toute molle entre ses doigts.

Cela l'énerva, il n'aimait pas qu'on lui cède si aisément.

Se détachant, il la força à le regarder dans les yeux. Ce faisant, ses pupilles se noyèrent dans celles embuées la bohémienne : deux puits sans âme et sans couleurs, profonds comme des abîmes, et poignants comme des lames.

Le prêtre lui pinça la cuisse.

Aussitôt, la fille glapit en se tordant sous ses mains. Ses expressifs sourcils se froncèrent et la colère prit le pas sur la douleur.

Un sourire en coin qu'il ne se connaissait pas naquit sur ses lèvres et Frollo vola un autre baiser à la bohémienne. Il dévora sa bouche, goûtant chaque parcelle de peau, caressant sa langue rebelle.

Sa main descendit sur les hanches de cette démone et remonta un peu plus la robe blanche. Quand ses doigts atteignirent la taille de la gitane, Frollo put sentir des frissons parcourir cette peau défendue. Il glissa sa main dans son dos chaud et velouté puis entreprit de réchauffer sa paume en caressant la chair brûlante.

La jeune fille, qui avait libéré ses poignets, agrippa les cheveux ondulés du prêtre et les tira avec force vers l'arrière. Ce geste écarta un bref instant les lèvres de l'homme mais Frollo amoindrit rapidement la terrible distance entre leurs deux êtres, approfondissant le baiser par la même occasion.

Soudain, il se recula et attira sa prisonnière vers lui, la renversant dos à la pierre. De ses deux poings, il déchira la robe en son milieu d'un coup sec. La fille cria. Le tissu de piètre qualité céda rapidement et ne fut bientôt qu'un tas de loques gisant tout autour.

Les seins bruns exposés à l'air libre se dressèrent dans le froid. Frollo admira ce spectacle, plus beau que toutes les statues de vierge qui aient jamais existé, plus beau que toutes les plus belles œuvres d'art. Il contempla ce ventre lisse, ces côtes saillant à chaque respiration, cette superbe clavicule marquée.

La sauvageonne couvrit alors sa poitrine avec précipitation et arracha l'homme à sa vision divine.

« Immondice » songea le prêtre en approchant une main tremblante.

Sa paume atteignit le centre du ventre, le brûlant comme un fer chaud. Frollo se courba en fermant les yeux. Ses lèvres rejoignirent ses mains et se posèrent contre cette peau tentatrice.

La fille geignit et ses mains quittèrent sa poitrine pour griffer la pierre afin de reculer hors de portée. Mais l'homme d'église l'immobilisa à nouveau et laissa sa bouche remonter le ventre en frôlant la chair.

Quand ses fines lèvres atteignirent un sein, elles s'entrouvrirent et une langue insidieuse lécha le téton pointé en son centre. La fille laissa échapper un souffle rauque et tenta de libérer ses mains. Pourtant, la langue continuait son ballet, glissant sur le galbe, râpant contre le mamelon, inflexible. Changeant de poitrine.

Puis la bouche avide monta, monta.

Elle se logea dans le cou chaud, dans cette clavicule incitatrice. Elle embrasait tout sur son passage, baisant chaque courbe, chaque creux.