Le clan des Lamines

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— Oh ! Erven, réveille-toi ! J’ai besoin de ton intelligence et de ton esprit brillant.

Lui c’était un vieil Erven solitaire, toujours allongé sur sa chaise longue, il semblait être parti dans un monde à rêver à je ne sais quelle couleur.

Quand je vous dis que les hybrides Animorphe et Torinque, les Erven sont de vrais pantouflards : c’est pas rien, c’est une réalité.

Mais, je n’avais pas eu le choix, il fallait que je lui montre ma relique, celle que j’avais troquée à un drôle de personnage dont le visage était camouflé par un masque de fer. Il me l’avait cédé contre deux trois armes qui m'encombraient, mais j’avais cru sur le coup que j’avais fait une excellente affaire.

— Mais que… quoi… qui me parle encore dans cette langue sépulcrale.

Aussitôt ses énormes billes de couleurs braisées grandes ouvertes, je n’avais pas hésité à le braquer avec mon MP71, une nouvelle acquisition tout droit sortie du marché noir de la place de Vérihinia. Histoire de montrer qui était le véritable maître du jeu et que personne, ô non que personne en ce bas monde ne croquera dans ma chair ou ne boira mon sang. Mais bien sûr, c’était pour rire.

— Mais que vois-je ? me lance cet Erven et en se léchouillant les babines. Mais c’est une petite du clan des Lamines.

Puis il se leva et que je vis qu’il me dépassait d’au moins trois têtes. Et à ce moment, j’avais accompagné mon bras en visant la tête de cet Erven dont il manquait avec l’âge pleins de crocs. À cela, je m’étais mis à sourire, puis pouffé de rire et sans le vouloir, j’avais malencontreusement appuyé sur la gâchette. Et le vieux Erven avait explosé.

Et je me retrouvais, ici, là en plein centre d'un domaine où le loup était, a priori sur son terrain de jeu, mais aussi de chasse. J’avais dégluti, aussitôt, comme si j'avais dit une bêtise ou dit un mot de travers. Et, j’entends au loin un hurle qui, je crois, aurait pu faire peur à n'importe lequel d’entre eux et j’eusse eu dit en pensée ; Oups, j’ai réveillé le grand méchant loup, suivit d’un grand sourire aux lèvres.

Et en regardant le corps sans vie de cet Erven, je m’étais dit que c’était bien bête finalement. Je tirais alors ma révérence à son intelligence qui m'aurait, je pense, bien aidée sur l’origine de cet objet que je sortis de ma poche. La couleur cuivre et sa forme me faisaient penser à une boussole, mais d’une tout autre époque. Ainsi, je sortis du domaine de ces hybrides d’un autre monde, contrariée de ne pas avoir pu trouver ce que j’étais venue chercher.

Mais arrivée au grand portail, une meute de ces créatures m'attendaient. Et, visiblement, elles n’avaient pas l’air bien contentes à voir comment toutes et tous avaient les crocs bien visibles se serrer dans leur bave bien dégueulasse. J’avais, je crois, encore fait un carnage parmi eux. Ceux qui avaient mis ma tête à un prix si élevé que je crois que j’avais pu et j’aurais dû simuler ma propre mort pour vivre bien loin dans un Paradis perdu aux confins de l’univers.

J’avais alors pris mon Spacenef pour aller voguer vers un autre territoire au soit disant sang pur : Le clan des Sélihan susceptibles d’avoir un flair assez fin pour m’orienter sur l’origine et la valeur d’un tel objet.

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