C'était un petit jardin...

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Mais pas à Paris, comme raconté par la chanson de Jacques Dutronc, non, en province, dans une petite ville.

Visuellement tout d’abord, un jardin entouré d'une haie vive avec les couleurs qui changent selon les arbustes et les saisons. Une haie vive qui est quasi nue en hiver, mais qui, dès le début du printemps se pare des fleurs jaunes des forsythias, du vert tendre des jeunes feuilles des lilas, des noisetiers et du marron presque rouge de deux arbustes sont j’ai perdu le nom mais qui sont couverts de feuilles marron durant tout l’été. Une partie de la haie est constituée de pieds de seringas, constitués de branches très fines, entrelacées dans lesquelles nichent une multitude d’oiseaux. Des arbustes avec des fleurs en forme de boules de neige complètent cette haie, avec également quelques tamaris et leurs feuilles très fines.

Dès qu’arrivent la fin avril et le début mai, les fleurs de lilas sortent, blanches, mauves et violettes, ces fameuses boules de neige, tandis que les pétales jaunes des forsythias tombent et sont remplacées par des feuilles d’un beau vert clair. Les tamaris se couvrent aussi de fleurs rouges et les seringuas de fleurs blanches à étamines jaunes qui sentent tellement bon.

Un grand pin se dresse pas loin de cette haie. Il est malheureusement un peu colonisé par des chenilles processionnaires dont j’ai du mal à me débarrasser, malgré une goulotte de collecte pour le printemps et un piège à phéromones en été

Au pied de ce pin, lors du premier confinement, j’ai creusé un bassin pour des poissons, un bassin assez grand avec presque dix mètres cubes d’eau, un peu en forme de haricot avec deux lobes arrondis séparés par une passage plus étroit. Ce bassin fait environ un mètre de profondeur, permettant aux poissons (des carpes koï, rouge, jaunes, rouge et blanche, orange, noire et oranges de différentes tailles, huit au total) de passer l’hiver sans être gelés. Ce bassin est brassé et épuré en permanence par une pompe immergée qui refoule l’eau au travers d’un filtre et puis qui s'écoule de nouveau dans le bassin par un déversoir faisant une chute d’eau d’une quarantaine de centimètres. Cette chute d’eau permet le brassage et l’oxygénation de l’eau. Elle a aussi l’intérêt de générer un bruit d’eau permanent qui est bien agréable durant la nuit et au réveil.

Ce qui est aussi particulièrement agréable dans ce jardin, c’est le fait que de nombreuses espèces d’oiseaux nichent dans les arbres et les arbustes. Il y a des moineaux, des rouges-gorges, des hoche-queues, gris avec la queue rouge, des mésanges (friandes des chenilles processionnaires) et surtout au moins deux couples de merles siffleurs. Le matin, outre le réveil, je suis réveillé par un concert d’oiseaux qui s’en donnent à cœur joie (en gros d’avril à novembre).

Voilà mon petit jardin… Il y aurait encore tellement à dire, sur la haie de l’autre côté, sur le pourtour de la piscine, sur le potager (un peu à l’abandon pour le moment). Mais ce sera pour un prochain chapitre, si j’en trouve le temps.

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