Baignade tardive
Je sais, j'ai un peu traîné ce soir à la piscine de l'hôtel. Mais, nager dans la pénombre me ďetend, l'eau n'est pas très chaude mais c'est très agréable.
Mais je ne suis pas la dernière, il y a encore cet homme qui fait des longueurs. J'étais seule quand il est arrivé, je n'ai remarqué sa présence que lorsqu'il a plongé dans la ligne d'eau opposée. Quand je sors de l'eau, lui m'est sorti de la tête.
j'attrape ma serviette, mon petit cabas et enfile mes tongs.
c'est sûr, cette piscine le soir n'est éclairée que par les spots immergés, les ondes aquatiques refletées sur le plafond donnent une lumière et une ambiance particulière.
Passé le pédiluve, j'accroche ma serviette sur la patère, je pose mon cabas dans lequel j'attrape mon gel douche.
j'appuie sur le bouton et me glisse sous l'eau chaude. Autant, l'eau fraîche du bassin me faisait du bien, autant j'apprécie la température de la douche.
Je commence à me savonner les cheveux et le corps, je profite d'être seule pour faire descendre le haut de mon maillot et ainsi nettoyer ma poitrine.
Je me tourne, et là je sursaute, face à moi, l'homme en question me tourne le dos et se prépare à se rincer également.
Je ne sais pas s'il m'a vue ainsi, mais j'entreprends de remonter mon maillot.
Je me surprend à le regarder, c'est un grand brun, assez massif, pas très poilu. Je constate quand même que ses bras sont encore congestionnés des efforts faits quelques instants auparavant.
Difficile de mater en toute discrétion, car il est question de cela. Alors je me penche pour me savonner les jambes dos au mur et, ainsi, profiter du paysage.
Son dos humide et musculeux est à croquer. Je regarde jalousement l'eau couler le long de sa colonne vertébrale et venir glisser sur son slip de bain qui moule parfaitement son fessier.
Toute retournée, je me retourne pour me rincer. J'ai une étrange sensation. Oui. l'instant est particulier, étrangement érotique.
Une fois rincée, je me tourne à nouveau et constate qu'il est effectivement pas mal, de face comme de fesses ! Son torse est imberbe, je n'avais pas encore vu ce tatouage polynésien qui vient ceinturer son pectoral gauche. Comment vous expliquer, ce n'est pas une montagne de muscles, c'est plutôt le genre plus discret. Ses muscles ressortent lorsqu'il se met en mouvement.
Je quitte l'endroit pour aller me sécher et enfiler ma serviette pour remonter dans ma chambre.
Je m'installe donc dans une cabine, et retire mon maillot. Je me sèche et m'enroule dans ce grand drap de bain fourni par l'hôtel.
Machinalement, je jette mon maillot essoré dans mon cabas et sors rapidement de ma cabine.
Je fais à peine deux pas que je viens le percuter.
Confuse je tente de me faire pardonner mais il n'y a qu'un simple "oups" qui sort de ma bouche. Il reste muet, nous sommes les yeux dans les yeux. Il est en train de se passer quelque chose dans son beau regard marron, je vois un feu s'allumer dans sa pupille, à moins que ce ne soit que le reflet du mien, de regard.
Et l'odeur fraîche et musquée de son gel douche qui m'enivre. Je n'arrive pas à me décoller de ce corps humide. Il a mis sa serviette comme un pagne, comme font tous les hommes, mais le noeud de celui-ci est un peu lâche et je peux déceler qu'il a ôté son maillot et devine la délimitation de bronzage.
Je me recule et, *BIM*, Aïe, je me cogne la tête sur le montant vertical de la cabine.
Il se jette sur moi pour savoir si je vais bien, alors que je ne bouge pas, la main qui frotte sur ce qui va être une bosse, j'ai un peu d'étoiles dans les yeux.
Il n'est qu'à quelques centimètres de moi. Son regard inquiet, son souffle chaud que je perçois sur ma joue, et sa main rugueuse sur mon épaule.
Je n'y tiens plus, je colle mes lèvres aux siennes et l'embrasse comme jamais.
Il ne peut que répondre à mon baiser. Dans la fougue, sa serviette tombe à ses pieds, il ne tente même pas de la rattraper. Je pose ma main sur sa fesse froide. Hum elle est ferme et musclée.
Je sens poindre quelque chose d'autre contre mon bas ventre. Une autre partie de son corps qui devient ferme.
Elle avait commencé tête en bas et lutte maintenant contre ma serviette pour la soulever lors de son passage au garde à vous.
Les respirations se font plus intenses. Je le repousse pour faire tomber ma serviette et enfin jeu égal.
Je me rapproche à nouveau, la main tendue vers son sexe qui se présente fier et droit devant moi. C'est une érection relativement imposante qui se présente au creux de ma main.
Sa respiration s'arrête puis reprend au rythme de ma caresse.
De mon autre main, je parcours son torse lisse et tatoué. Je suis contente, j'aime sentir palpiter ce corps sous mes doigts. Sentir la douceur de cette turgescence humide prête à venir explorer mon corps.
Il se colle à moi et vient glisser ses mains sous mes fesses. Il me soulève, pour me plaquer contre le carrelage froid de ce vestiaire. Dans le mouvement, ma serviette glisse et tombe à nos pieds.
Il libère une main dont il va se servir pour aiguiller son aiguillon vers mon sexe trempé de désir.
C'est alors qu'il me pénètre doucement et profondément dans un premier temps. Puis l'animal tapi en lui se réveille et vient m'investir plus... brusquement.
Ses bras musclés et tendus qui me portent, ses doigts plantés dans mes fesses, alors que mes jambes croisées dans son dos le serrent au maximum.
Nous ne sommes que râles et grognements étouffés.
Je tiens sa tête plaquée contre ma poitrine, alors qu'il est en plein effort.
je ne tarde pas à jouir sous ses coups de boutoirs. Lui n'en n'a pas fini, je me dégage pour littéralement le finir à la main.
Je trouve tout à coup son sexe énorme et palpitant, il a un regard de fou, de fou à ma merci, et dans un grognement, il vient littéralement se déverser sur mon ventre et mon pubis.
Je caresse ce liquide doux et collant en riant et je le regarde.
Je l'entraîne avec moi sous la douche, où une fois lavée de sa semence, je caresse ce corps musclé sans un mot, mes doigts parcourent son tatouage et son ventre plat. Nous nous embrassons doucement et comme toute bonne chose a une fin, nous nous séchons, quittons le lieu de ce doux crime et arpentons silencieusement les couloirs de cet hôtel, vêtus de nos serviettes.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai extremement bien dormi cette nuit là.
Le lendemain matin, à la réception, c'est un homme habillé super classe qui me passe devant avec sa valise. Il a juste un petit sourire malicieux et un coup d'oeil furtif vers mon joli décolleté matinal. lI a ensuite disparu dans la folie berlinoise, emportant avec lui de doux souvenirs sensuels.
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