Chapitre 5 - VP Laetitia

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Arrivée dans ma chambre, je ne sais plus quoi faire de moi-même. M’asseoir est impossible, rester debout, allez à la salle de bain, repleurer, me mettre au travail immédiatement. Je ne sais pas ce qui est le pire dans cette journée : le fait d’avoir revu mon père, que mon boss ait découvert ce que j’avais mis tant d’énergie à lui cacher, la honte de la fessée, la douleur de la fessée ou bien le fait d’avoir eu un orgasme pendant celle-ci ? Sans réfléchir, je me retrouve devant le miroir en pied et je baisse ma jupe et ma culotte pour voir. Mes joues deviennent aussi rouges que mes fesses si c’est possible, quand dès le premier regard sur celles-ci je trouve juste qu’elles sont magnifiques. Déjà avant je trouvais que j’avais de belles fesses mais là, avec le contraste du rouge et du blanc, et peut-être le souvenir de l’excitation ressentie, ou le fait que ce soit Lui qui m’est fait ça, en tous cas je n’ai qu’une phrase en tête : j’ai des fesses magnifiques.

Sous le coup de l’émotion, je m’endors jusqu’à ce que Mathieu vienne me réveiller pour aller manger. Je ne lui dis pas un mot sur ce qui vient de se passer. Je meurs d’envie de lui dire pour mon père mais je suis incapable d’inventer une suite crédible. Nous rejoignons plusieurs collègues et dans le groupe, il y a Jessica et Monsieur Fortet. Je n’ai pas pu mettre de culotte sous ma jupe longue et je deviens rouge comme la robe de Jessica quand je le vois. Il me lance un regard amusé, ce qui me donne envie de lui faire manger sa montre mais au moins, il n’a plus l’air fâché. Par un très malheureux hasard, je me retrouve à côté de Lui à table et Mathieu est loin de moi. Il ne m’aurait pas été d’un grand secours mais au moins, j’aurais eu l’impression de ne pas être en territoire ennemi. Tout le monde parle de la réunion du lendemain et Tristan, le gars qui est assis en face de moi, me demande si je pense que ça va bien se passer. Comme si j’étais devin. Je redeviens toute rouge parce que tout le monde se tait juste à ce moment-là. Je réponds que de toutes façons, les petits commerçants n’ont qu’à évoluer et se lancer sur le net et cela relance un autre débat qui me permet de me recentrer sur moi-même. Monsieur se tourne vers moi et me dit tout bas qu’il sait très bien que je ne pense pas un mot de ce que je viens de dire. Je lui réponds « Et vous ? » et il sourit en regardant son assiette. Il me semble entendre quelqu’un sur ma droite prononcer les mots « blog question commerce » mais je dois avoir rêvé. Nous allons terminer la soirée dans un bar et Il reste entouré de collègues hommes, comme toujours. Je pense qu’Il fait ça pour éviter que les filles ne lui courent après et il faut dire que vu les regards réguliers que lui lancent celles du groupe et même certaines autres dans la salle, Il a probablement raison. Il casse cette règle que je lui ai toujours connue en venant s’asseoir à côté de moi. Heureusement que le son couvre sa voix.

- Alors dites-moi, Mademoiselle Biscuit, avez-vous pu mettre une culotte sous cette jupe ?

- …

- Je crois qu’il va falloir que nous terminions notre petite discussion de tout à l’heure, vous savez ?

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- Vous m’avez déjà dit ça tout à l’heure. Ça tombe bien, j’ai décidé de vous marquer l’esprit encore un peu plus demain, à 9h dans ma chambre, juste avant la réunion. Vous devriez vous en souvenir cette fois, puisqu’aujourd’hui vous a échappé.

Il semblerait qu’il y ait pris goût. Je n’ai pas envie d’être refessée, j’ai encore mal, je ne suis pas sado-maso et je ne suis plus une gamine.

- Ecoutez, je crois qu’on devrait discuter, comme deux professionnels qui ont quelque chose à régler, tout simplement.

- J’admire votre professionnalisme, c’est grâce à lui que j’ai tellement besoin de vous et c’est lui qui, si vous me permettez le jeu de mot, va sauver vos fesses…Je parle de votre emploi bien entendu, pour le reste je ne pense pas être injuste, je crois que vous méritez ces corrections et cela m’aide à vous pardonner et à pouvoir travailler ensemble de façon normale.

Qu’est-ce que je peux répondre à ça ? S’il le voulait, il pourrait me virer sur le champ et faire un scandale sur moi et ma famille pour espionnage et on en parlerait au 20h pendant au moins trois mois, je risquerai peut-être même la prison.

A partir de ce moment-là, mon ventre se serre de trouille et mes fesses se serrent d’excitation et d’impatience. Je me dis que certaines parties de notre corps ont beaucoup moins d’instinct que d’autres.

La soirée se termine tard malgré l’importance de la réunion du lendemain. L’ambiance se détend et Jessica me lance des regards noirs depuis que Monsieur est resté à côté de moi pendant trois minutes.

Le lendemain, je ne bouge pas de ma chambre et à 9h05, Il est dans la mienne.

- Alors, cinq minutes de plus pour n’être pas venue à notre rendez-vous. Votre fessée va donc durer vingt minutes, mais plus vous répondrez à mes questions et moins ce sera long, je vous invite donc à être un peu plus bavarde que d’habitude.

Quel toupet, lui qui ne s’est absolument jamais intéressé à moi et qui ne m’a jamais posé une seule question personnelle, comment peut-il savoir si je suis bavarde ? Il s’assied dans le fauteuil. Alors que je suis en train de lui obéir, j’ai l’impression que ce n’est plus moi, là. Ce n’est pas possible que je me mette moi-même devant lui et que je déboutonne mon pantalon doucement, que je me tourne pour lui montrer mes fesses, comme si je l’allumais au lieu de le refroidir. Je me positionne toute seule sur ses genoux et il pose une main sur mon dos. Il commence son nouveau sport favori. Il a dû lire des choses sur le sujet car il respecte mieux les règles qui rendent une fessée supportable, c'est-à-dire qu’il tape à un endroit différent à chaque fois. Il commence son interrogatoire tout en continuant à claquer mon derrière :

- Quel niveau d’étude avez-vous, Mademoiselle Delacre ?

Quoi ? Quel est le rapport avec la position dans laquelle je me trouve ?

- Je ne comprends pas votre question, Monsieur.

- Rappelez-moi votre parcours.

Pendant que je perds mon temps à réfléchir, il continue à claquer. Je me lance :

- J’ai fait une école de commerce avec un stage de huit mois avec mon père et un autre de sept mois à la direction chez Sparker and Brothers à Montréal. Puis j’ai refait deux années de spécialisation en développement du commerce durable à la London Sustainable Economic School avec un stage de trois mois à Istanbul et un autre à Melbourne. J’ai été responsable du développement écologique d’un centre commercial au Nicaragua. Après ça, même chose à l’Ambience Mall de Gurgaon en Inde.

Il attend un instant et sa main recommence. Il a l’air absorbé dans ses pensées et je ne comprends pas trop pourquoi, vu qu’il a bien dû lire mon cv au moins une fois avant de m’embaucher. Surtout, je ne vois pas ce que cela change par rapport à mon père. Sa main me fait mal environ une fois sur quatre, les trois autres ne sont qu’une très courte douleur et une longue excitation en attendant le coup suivant. Je réalise qu’il doit voir mon vagin. Je me trémousse de honte. D’autant plus que je sais que je suis plus qu’humide. Comme s’il m’avait entendu, il arrête sa main et m’enfonce un doigt dans la…chose intime qu’il ne serait pas sensé voir, ni aujourd’hui ni jamais. Je pousse un « oh » très choqué.

- Bardée de diplôme, aventurière, coincée et cochonne en même temps, vous êtes toujours tellement surprenante…

Son doigt continue à me pénétrer. C’est trop bon. J’essaie de cacher mon plaisir pour ne pas qu’il arrête.

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