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Après deux jours de repos à l'hôpital aux côtés d'Entia, j'ai finalement pu sortir de cette pièce emplie de gens qui se plaignent. J'ai pris un jour de congé supplémentaire, et à présent j'étais à la lisière de la forêt qui bordait l'Académie, en train de me faire contrôler par Alexandra... Xenthores pantelait de sueur après une grosse flamme qu'il venait d'invoquer, Witz, affalé par terre, contemplait la flèche de vent qu'il avait tenté de créer, et moi j'essayais tant bien que mal de maintenir un rayon de lumière.

La ténébrienne, pointant deux appareils de mesure en ma direction, l'un sur mon crâne, l'autre vers mon rai lumineux, restait perplexe.

-Inexplicable ! répétait-elle. Inexplicable !

Je cessai mon rayon de lumière, le souffle court. Après une vérification des données qu'elle a collecté sur nous trois, elle déversa son incompréhension :

-D'abord Thauroji qui utilise son Muthane de manière parfaite. Ensuite, il prétend qu'il a réussi à le voir. Je le crois fou, mais Xenthores réitère l'exploit avec 94% d'utilisation active, alors que Witz reste toujours aussi faible et aveugle au Flux. Et maintenant, ça ? Ce... C'est trop pour moi ! Ce cas n'a jamais été recensé ! Jamais personne n'a eu naturellement de telle poussée de puissance, et jamais personne, non plus, n'a régressé aussi vite ! JE VAIS DEVENIR FOLLE ! Dites-moi, est-ce que vous avez eu des apparitions divines, ces derniers temps ?

-Mis à part ma mère, pas grand chose, avais-je répondu. Et elle m'aurait parlé de ça...

-Quels sont les résultats ? articula Xenthores en respirant fortement.

-Ton Flux a un taux d'activité de 18%... Thauroji plafonne à 14%. Witz, tu restes à 0.4%.

-MAIS COMMENT VOUS FAITES ? s'écria l'archer à bout de souffle.

-Si seulement on savait, fis-je pensivement. Il y a trois jours, je sentais le Muthane me parcourir les veines, et maintenant je ne sens plus rien.

-Et je suis plus puissant que Thor' ! railla le pyromancien avec satisfaction. C'est quand que je pourrai me faire des bains de lave ?

-L'ignifugation à haute température est difficile, informa Alexandra. De toute façon, maintenant, même si tu utilisais 100% de ton Muthane, tu mourrais avant d'avoir effleuré la surface. Il te faut encore gagner en puissance.

-14% est une bonne valeur, fit Ametara, appuyée contre un arbre. Thauroji, la téléportation électrique t'est hors de portée pour le moment, mais bien les téléportations de lumière. Entraîne-toi à te fondre dans les photons, et bientôt je pourrai t'apprendre à te téléporter à travers des objets transparents sans que tu en subisse les conséquences.

-Les conséquences ? m'étonnai-je. Quelles conséquences ?

-La lumière se réfléchit sur les surfaces transparentes, Thor'. Si tu tentes une telle téléportation maintenant, si tu n'est pas au courant du danger lorsque tu vas te rematérialiser, tu vas manquer une partie de toi-même qui n'est pas passée à travers le matériau.

Je m'imaginai me téléporter à travers du verre... Les photons passés à travers le verre, même déviés de leur trajectoire par réfraction, ne me seraient nullement gênants, mais ceux réfléchis sur la surface iraient par exemple reconstituer quelques doigts ou morceaux de chairs manquants, indépendamment de mon corps... Non, ce scénario était en effet à éviter.

-Et lorsque tu auras atteint un bon niveau pour les téléportations électriques, je pourrai t'apprendre comment passer à travers des matériaux conducteurs.

-à travers ??!!?? Mais l'électricité reste à la surface des matériaux, elle ne passe pas à travers... C'est comme ça qu'une cage de Faraday fonctionne !

-C'est en effet plus aisé de faire le tour du matériau que de passer au travers, corrigea ma professeure. Mais on peut bel et bien passer au travers, c'est juste... très long. Très difficile, aussi. Et très précis. Et très dangereux.

Le silence s'installa. Ametara jonglait avec une pomme entre ses portails, Alexandra semblait remettre en question toute sa théorie magique, un air de fierté se lisait sur le visage de Xenthores, je me demandais par quel enchantement j'avais bien pu avoir une telle aisance avec le Muthane, et Witz était ronchon.

à part ça, la journée a été tranquille.
Le lendemain, on reprenait les cours. En me levant, l'horaire de la semaine, renouvelé à chaque fois, se trouvait sur ma table de chevet. Je profitai une dizaine de minutes du ciel bleu sans nuages de ma chambre, puis descendit rejoindre Witz dans la cantine générale.

Mon pote m'a juste dit "bonjour", puis ne m'a pas adressé la parole de tout le repas... Je voulais lui dire que c'était ridicule, qu'il allait devenir plus fort s'il laisse le temps au temps, néanmoins la tension était telle que je ne trouvai rien à dire de concret.

AH ! Xenthores, juste à côté de moi, me fait savoir qu'il vaudrait mieux passer rapidement aux parties intéressantes plutôt que tergiverser pendant une bonne dizaine de chapitres juste par les cours. Il est vrai que, si je ne me surveillais pas, on aurait fait ce livre entier sans parler plus d'Atherach...

Boh ! Il reste encore de quoi faire un bon chapitre de toute façon. J'ai déjà suffisamment introduit le Monde de Revaltia. Certains éléments pourraient être rappelés en temps voulu !

Alors ? Qu'est-ce qu'il reste ? Ah oui ! Premier point : le mystère de N0-V04, le professeur parano. En m'en allant vers son cours, Je m'attendais à le revoir hyper-stressé et apeuré par la moindre feuille qui bouge... Mais en fait non. à ma grande surprise, N0-V04 était peinard, l'air relaxé, accompagné de deux animaux. Tous trois étaient couchés ; Dankána, la tigresse d'Entia, lui offrait de son corps un agréable coussin, et Lýkos, le loup de la même mage de la nature, se laissait caresser par la main cuivrée de l'Exanthrope.

Je ne fus pas le seul à être surpris. Tous les autres regardaient N0-V04 comme s'il était un aveugle qui avait retrouvé la vue d'un coup sans aucune raison... Ce qui est un peu le cas, si on change la cécité avec l'angoisse.

En nous voyant, son visage s'est éclairé et il s'est adressé à nous d'un ton libéré de toute agitation. Il nous a fait mine de nous asseoir, et a fait surgir du sol quelques sièges de racines pour tous ceux qui ne voudraient pas se poser à même le sol, sur une herbe pourtant très douce.

De quelques manipulations arcaniques, il prit de larges feuilles et les transforma pour en faire un énorme parchemin. Je devinai là un véritable papyrus taille XXL, destiné à servir de tableau, créé de la même manière que les égyptiens anciens... Mais en beaucoup plus rapide.
Pour l'écriture, il prit quelques graines dans un petit sac attaché à sa ceinture, les sema et les fit éclore instantanément. Des petites fleurs rouges sortirent de terre ; il les cueillit, les réunit dans un mortier, et les écrasa avec un peu de sève. Le mélange liquide, rougeâtre et collant ainsi obtenu avait l'air de lui fournir une encre facile.

Puis il commença le cours. La chose surprenante ? Il n'y avait plus aucun signe de l'Exanthrope effarouché... Le moindre de ses gestes était devenu posé, la moindre de ses paroles apaisée, la moindre de ses écritures lissée,... Il n'y eut qu'à deux reprise, lorsque Dankána ou Lýkos bâillait ou gémissait un peu, pour diverse raisons, qu'il sursautait, regardait tous les alentours, sanglotait à peine une dizaine de secondes puis, regardant à nouveau les deux carnivores, reprenait graduellement son calme. Qu'a-t-il vécu de si terrible pour qu'il soit comme ceci ? Avait-ce un rapport avec cette —apparemment— funeste N1-V01 ? Et, chose qui m'est subitement venue à l'esprit à ce moment, pourquoi le nom de N0-V04 ressemble autant à celui de N1-V01 ? Peut-être que les deux Axos participant au cours, qui avaient bien réagi lorsqu'on a effleuré le sujet, pouvaient élucider nos questions, mais elles n'en disaient rien.

Lorsque je questionnais Alexandra à ce sujet, elle ne pouvait me fournir aucune réponse. Avec Chirutll, pourtant défini comme le génie pur de l'équipe, même résultat. Avec Entia, elle me regardait juste d'un air atterré en disant "Il est des choses qu'il est préférable de ne pas énoncer. Une prochaine fois, peut-être ?". Elle ne voulais même pas me dévoiler pourquoi l'attitude de l'Exanthrope est inversément proportionnelle à son attitude de base lorsqu'il se trouve en compagnie des deux plus grands prédateurs entourant mon... amie.

Concernant Entia et Alex', si mes relations avec elles n'allaient que croissant, leur relation entre elles était de pire en pire. L'une continuait graduellement plus profondément dans son racisme élémentaire, l'autre cessait de chercher des approches pacifiques pour opter vers des moyens plus radicaux.

Xenthores ? Il y a bien des moments où il m'énervait avec son entêtement, mais globalement tout est resté pareil. Et Witz aussi ; c'est bien ce qui me tracassait. Notre archer faisait tout le temps la gueule en notre compagnie. Sa jalousie incontenue m'agaçait...

Kernn m'étonnait toujours de par sa stupidité et sa naïveté. Parfois, lorsqu'il m'arrivait de converser avec lui, je ne pouvais m'empêcher de comparer son intelligence à celui d'un handicapé mental belliqueux de quatre ans. Et je n'exagère pas, parce que notre dernière discussion se résumait à :
"-Hey ! Salut Kernn ! Comment ça va ?
-TAPER !
-Hem... OK ? Je présume que c'est un "Oui, ça va bien" ?
-taper ?
-Non, pas taper. C'est pas bien, taper.
-TAPEER !"
Puis il a renversé la table et s'est dirigé en courant comme un déluré vers la salle d'entraînement, sans doute pour défoncer des mannequins. Comme je le voyais partir, je le soupçonnais aussi de vouloir enfoncer un de ses quatre poings dans la face d'un membre aléatoire de l'Académie.

J'ai revu Tarek, l'Aegyptomage aux Améthystes, quelques fois. Il avait rajouté une couronne à ses bijoux arcaniques couleur violette... Souvent, il était suivi d'un nain avec qui il se disputait souvent. De ce que j'ai vu de ce nain —de son nom Dverg—, c'est qu'il est un mage des runes qui possède toujours une bourse pleine de pierres runiques à sa ceinture.
Les jours où il s'habillait de manière légère, on voyait aussi les tatouages qu'ils s'était fait faire sur le corps. Encore des runes... Il y en avait 3, et les voici :

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J'ai fait mes petites recherches sur elles... Rassurez-vous, je ne vais pas vous demander de les retenir ! La première, Jēra, était tatouée sur son torse. Certains pourraient se demander comment je l'ai vue, et pour ma défense le nain se vantait beaucoup de celle-là... Donc non, rassurez-vous, je ne surveillais pas de près ses pectoraux. Jēra, c'est la rune qui symbolise le plus son peuple. Chaque rune signifie un ou plusieurs mots ; aussi Jēra veut dire "la terre", l'élément le plus proche du peuple nain. A vrai dire, Dverg semblait apprécier Jēra, car à son cou pendait une seule amulette sur laquelle était accrochée une unique pierre runique portant le même symbole.

La seconde était Algiz, tatouée sur son biceps droit, celui avec lequel Dverg portait son bouclier. Quoi de plus normal, si la rune en elle-même signifie "protection" ?
Enfin, la dernière, Tīwaz, se trouvait sur son front. Le nain comptait sur elle, la rune du dieu Tyr, pour lui donner du courage.

De ces trois symboles que Dverg avait choisi, on pouvait déterminer qu'il était soit patriote, soit affilié à la terre par Jēra, mais surtout que c'était un protecteur courageux dans l'âme par les deux autres. Ah ! Les Runes ! C'est un autre language de l'univers, au même titre que le D14L chez les Exanthropes. Vingt-quatre lettres dans l'alphabet runique, et, avec leur aide, certains mages peuvent manipuler la réalité. Ainsi, Kaunan, la rune du feu, permet d'invoquer les flammes ; Perth, celle du hasard, de se reposer dans les mains de l'univers ; Berkanan, celle de la fertilité, d'accélérer la croissance des plantes ; ...

Lorsque j'étais toujours dans Anthropia, l'idée d'une magie runique me plaisait énormément. Mais même si l'idée de magie n'avait jamais existé, je trouvais toujours un certain charme dans chacune de ces lettres. Fehu, Ansuz, Ehwaz, Mannaz, Laguz, ... C'est carrément autre chose que nos bêtes A, B, C, D, hein ?

Donc Dverg suivait souvent ce cher Tarek. Je ne sais pourquoi, d'ailleurs, car leurs seules entrevues semblaient pénibles. Lorsqu'ils discutaient, on sentait que les jurons n'étaient pas loin. En vérité, il existe une sorte de conflit entre les Aegyptomages, magiciens égyptiens à la baguette, et les Runiques, magiciens nordiques aux pierres. Un conflit qui ne dépasse jamais celui entre Ampéria et Arcania, ni entre les lumineux et les umbraliens, mais qui est omniprésent. En fait, ce conflit se résume, pardonnez-moi le terme, à un "concours de celui qui a la plus grosse". Cela ne manquait pas, même si Dverg approchait de Tarek en lui demandant l'heure, il était inévitable que l'un ne commence, au fil de la discussion, à vanter les mérites des pierres de runes, et l'autre à montrer sa collection d'Ouchebtis —des statuettes d'argiles qui s'animent pour devenir des serviteurs—.

J'eus aussi vent —c'est le cas de le dire— du retour à l'Académie d'une certaine Olivia, un mois après le départ de l'expédition pour Atherach. La plus grande maîtresse de l'Air que comporte l'A.D.N. ! Les jours qui suivirent son retour, son nom était sur toutes les lèvres. On l'appelait comme "Le Tueur de Dragons", tant sa maîtrise était forte. Partout, je n'entendais que ses aventures, que ce soit la fois où elle a aidé les Elfes à remporter une victoire décisive sur les Orcs, la fois où elle a empêché la destruction d'Ampéria en détruisant une arme Arcanienne d'une extrême puissance, ou les maintes fois où elle a affronté avec succès des Wyverns, Lindworms, Dragons et autres grands reptiles qui menaçaient des régions. Avec toute la "publicité" dont me faisaient part mes congénères, j'avais hâte de la rencontrer ! Je me faisais tant d'idées sur elle... Des idées qui s'effondrèrent lorsque je la rencontrai enfin.
Elle s'était assise à mes côtés lorsque je mangeais. Un peu gêné par son arrivée, je regardai ailleurs, pour voir à la place les regards des autres, qui avaient l'air de m'envier ; ils auraient voulu approcher de plus près cette légende... Mais Elle était une femme normale, en fait. Pas de cicatrice de ses glorieux combats, pas d'allure spécifique, je ne retrouvais même pas chez elle ce dégagement d'aisance spatiale et d'agilité propre aux mages de sa maîtrise. Il n'y avait que sa voix, lorsqu'elle m'adressa un "bonjour" poli, qui me rappelait quelque chose. Quoi ? Aucune idée...

Des cours en eux-mêmes, ceux de maîtrise magique étaient définitivement devenus plus faciles. Peu à peu, mes décharges électriques devenaient plus puissantes, et je fermais enfin son bec à cette pimbêche de Mörk. Julien, mon professeur, satisfait de mes progrès, commença à m'apprendre les ficelles de la télépathie, extrêmement pratique et plutôt simple, puis du magnétisme et des Traceurs. Dans le vocabulaire usuel et simplifié, un traceur est le chemin que prédéfinit la foudre avant de frapper. Les traceurs dits "arcaniques" étaient légèrement différents ; c'étaient plus des canaux ionisés dans lesquels l'énergie passait beaucoup plus aisément. Cet effet sur l'énergie fonctionnait aussi avec de la lumière ou de la chaleur ! Dès que j'eus atteint un bon niveau, je fus capable avec un simple traceur de dévier une onde lumineuse de 1° par rapport à sa trajectoire initiale. Cela semble peu, mais on ne se rend pas compte de la difficulté de la tâche.

De l'autre côté, avec Tsù-Gö, la kytsimm d'ombre et de lumière qui m'enseignait la maîtrise des photons, on a un peu vu les bases de l'illusion. C'était bien plus complexe que lorsque j'avais essayé de piéger Xenthores ; si à ce moment, j'avais eu beaucoup de facilité à fixer une illusion sur moi-même —ce qui rendait la tâche plus simple et fluide en coordonnant les mouvements de l'illusion avec les miens—, fixer une illusion dans l'air et surtout sur un élément potentiellement capable de bouger était bien plus complexe. Et surtout, lorsque j'ai voulu réitérer une illusion sur moi-même, cela m'était pénible aussi : je n'avais plus le même feeling, et la tâche était cent fois bien plus simple avec tous les bijoux d'améthyste de Tarek. C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience du pouvoir de concentration que prodiguaient ces parures.
Et du reste, je n'ai pas vu grand chose avec Tsù-Gö. Comment faire des rayons de plus en plus lumineux, comment réfracter la lumière, comment s'éclairer efficacement dans les endroits sombres, c'est tout.

Chez les autres, Xenthores voyait des choses plus violentes, du genre créer des incendies, générer des explosions, cautériser les plaies, et la cuisson culinaire. Oui, en plein cours de magie, Xenthores révisait sa cuisine ! Et il n'aimait pas trop.
Witz se bornait à essayer de créer en vain des flèches de vent. Parfois il ne s'écrasait pas sur le sol en essayant, seulement s'il était bien en forme. Sa rogne envers nous grandissait de plus en plus...
Alexandra ? Elle connaissait déjà tout. Depuis son entrée à l'Académie, tout ce qu'elle faisait était de s'harmoniser avec l'ombre afin de devenir plus puissante.
Kernn... Kernn refusait d'apprendre autre chose que tous les moyens efficaces de se bastonner. Lorsqu'il a enfin compris qu'il tirait sa force des coups qu'il recevait, je le vis beaucoup moins...
Et Chirutll, lui ne voyait rien de plus que l'ingénierie holographique, base de sa magie. Construire des hologrammes puis les remplir de matière pour leur donner un aspect physique... Une magie pleine de potentiel !

la suite, pffffft ! Les cours de sociologie étaient toujours aussi sympa, ceux de religion me passionnaient toujours plus, même avec le remplaçant d'Octave, l'immonde professeur de langue Exanthrope n'a pas changé, ... Alors quoi dire ? Je voyais ma mère une fois par semaine, que ce soit dans son palais céleste ou sur les branches d'Yggdrasil. Cela agaçait un peu mon pyromancien de pote dont le paternel manquait à l'appel. Moi, au moins, j'avais trouvé mes parents.

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