Juillet

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Une belle journée d'été en perspective. La passer face à la mer me remplit de joie. Sandwich, bouteille d'eau et livre de poche glissés dans mon sac à dos, je suis sur mon vélo, enthousiaste et heureux, direction la plage.

Au loin, je vois un autre vélo, un mec en bermuda et chemise légère, ouverte. Sa silhouette me plaît. J'accélère pour l'approcher. Il pédale vite ! Je finis par être derrière lui. J'ai tout le loisir d'admirer ses mollets secs et poilus, ses cheveux châtains et bouclés. Sa chemise flotte et se soulève sur le bas de son dos bronzé. Sa peau brillante de chaleur.

Je le double et j'arrive à hauteur de mon chemin habituel. Je tourne. Je m'arrête. Je le regarde passer. Il continue son chemin. Mon fantasme disparait. Je range mon vélo contre mon arbre habituel pour l'y attacher. J'ai juste le temps de me relever pour apercevoir le cycliste repasser dans l'autre sens.

Eye contact. Il s'engage sur le chemin mais reste en selle. Il pédale dans le sable et me dépasse sans donner de signe particulier. Ma curiosité est piquée. Je m'enfonce dans le chemin en marchant vite pour ne pas le perdre de vue. Mais il est à vélo. Il avance vite aussi.

Je remonte le chemin en direction de la plage. De loin, je vois qu'il s'arrête au dernier arbre et descend de vélo. Le temps que j'arrive, plus personne. Je crois reconnaître son vélo mais je n'en suis pas sûr. Je rebrousse chemin pour repartir dans ma direction habituelle, un peu déçu.

J'entends du bruit. Je vois des branches qui bougent. Ça craque. Je le devine caché dans l'ombre des arbres. Il en ressort en tenant ses vêtements dans la main. Il a tout retiré et ne porte qu'un simple maillot de bain noir. Il est bronzé, poils ras, muscles secs . Barbe rasée, lunettes de soleil, mâchoires carrées, fin de trentaine. Mon désir grimpe en flèche.

Je réalise que je suis en plein chemin. Il a dû capter que je le cherchais. Un peu merdeux, je n'insiste pas. Je comprends qu'il ne s'était pas enfoncé dans les bois pour m'attendre mais pour se changer. Je baisse la tête et reprends ma route. Je m'éloigne de l'entrée de la plage pour retourner à mon embranchement habituel. Coup d'œil par-dessus mon épaule au cas où.

Il me suit, hourra ! Un frisson d'excitation me parcourt l'échine. Je continue le chemin et serpente un peu entre les arbres. Les pins ont un feuillage fin, je sais qu'il n'aura aucun mal à me suivre. Il s'enfonce à son tour.

Je cherche un endroit plus discret, avec de la mousse et un peu de feuillage. Je trouve un spot qui me plaît. Je pose mon sac. J'ai ma casquette, mes lunettes de sport, un débardeur, un short de sport en mode freeball.

Je me retourne, je le regarde. Il arrive près de moi. Il pose, comme si de rien n'était, ses affaires. Son visage s'approche du mien, nos peaux se frôlent. Nos lunettes nous protègent d'un regard trop direct. Je le félicite pour ses performances à vélo et le galbe de ses mollets. Il en fait autant. Je remarque l'alliance à son doigt. Un homme marié. Il esquisse un sourire.

Nos mains commencent à toucher le paquet de l'autre. Il n'a que son petit maillot tendu, bien tendu de partout. Ses poils sont couchés sur ses abdos et pointent vers son pubis. Je les caresse avant de glisser un doigt sous l'élastique. Je défais la corde et découvre sa queue. Putain, elle est belle. Bonne taille, chaude de soleil et d'excitation. Il fait tomber mon short. Ma queue se dresse fièrement. Sa main court sous mon débardeur pour masser mes pectoraux. Il y a beaucoup de sensualité dans ses gestes, de tension sexuelle. Il est magnifique.

Je malaxe sa queue et ses lourdes boules. Je parcours son corps de mes doigts. Il s'agenouille sans prévenir. Le galbe de ses fesses (oh, mon dieu !) toutes blanches. Le kiff total. Il glisse ma queue entre ses lèvres. C'est chaud, c'est bon. Il me suce quelques instants. Je regarde aux alentours, je scrute. Personne. De mes mains, je caresse ses épaules, sa nuque. Je tiens sa tête. Je caresse ses joues creusées par la succion sur ma queue. Sa barbe crisse sous mes doigts. Je me laisse aller et savoure les sensations de ses petits coups de langue. Il se relève.

Visage contre visage. Je crève d'envie de lui rouler une pelle, mais ça ne se fait pas. Je fais desendre mon visage sur son torse. Ma bouche cherche son téton. Mon nez est à hauteur de son aisselle. Il a chaud, il a pédalé. L'odeur est musquée. Je capte sa peau, sa sueur et le parfum des pins et des bois. C'est incroyable. Je prends tout ça pendant que ma langue excite son téton. Mes mains continuent l'exploration de son corps. Il est moite. Ça glisse un peu. C'est chaud. Ça me rend fou. Je descends le nez sur son pubis. Je décolle. Mieux que du poppers. Une main sur chaque fesse. Ses poils, sa raie. Il est marié mais j'y vais quand même. Je le caresse entre ses jambes. Il les écarte. Mon excitation redouble. Je caresse ses couilles, son périnée, son cul. Sa bite est pâle et rose. Un gland bien dessiné. Elle est douce. Je ne résiste plus. Je le suce et profite de chaque aller retour de ma bouche sur sa virilité. Il est sage. Il respire fort. Il gémit.

Je remonte. Debout côte à côte, on se branle. Je tiens sa fesse dans ma main. Je le caresse. Le désir monte très vite. Je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps. Je sens que c'est pareil pour lui. Nous jouissons en même temps. De longs jets de jus s'échappent et tapissent la mousse au sol. Nous restons quelques secondes, la queue à la main, savourant notre plaisir. J'attrape deux mouchoirs en papier dans la poche avant de mon sac. Un pour lui, un pour moi. Il remet son slip, moi mon short. Je lui souhaite une bonne plage. Merci, toi aussi. Bon retour à vélo. J'aurais envie de lui proposer de venir me rejoindre sur le sable pour prolonger ce moment. Mais ça ne se fait pas. Nous nous quittons, avec un sourire entendu et détendu. Je reprends mon sac sur le dos et m'en vais d'un pas léger retrouver la mer. Dans quelques instants, je plongerai la tête la première dans les vagues, me laisserai bercer par ses remous avant de revenir me laisser sécher par les rayons ardents du soleil, et profiter de cette belle journée d'été.

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