Il se trouvait à quelques mètres de moi seulement, pourtant, je ne sais aucunement lui communiquer cette peine qui se voulait être la mienne. Je ne puis lui décrire cette infâme déchirure que subissait mon cœur depuis quelques temps, cette lame tranchante, m’ayant transpercé il ya quelques heures. Heures se voulant interminable comme si intentionnellement je cherchais à accentuer cette peine qui m’est infligé. Heures pleines de blâmes et étant gaspillés. Quand à ces cris de douleur, sentant d’un fond naïf voulant se rebeller, en effet, il se trouvait devant moi dans son drap mortuaire, prêt à commencer son voyage sans fin. Depuis, la mort a toujours été un sujet sensible pour moi et personnes n’osait l’aborder avec moi. L’épreuve de la perte modifie la relation entretenue entre différentes personnes. Ce sentiment d’abandon aiguise la conscience de notre propre mortalité et nous invite à vivre pleinement l’instant présent et en profiter au maximum. J’avais un frère doué, doté d’une intelligence sans extrême et dont le caractère diffère des autres adolescents de son âge. Gentil et aimable, il était toujours là à aider les gens, on ne pensait guère qu’un jour, on allait le perdre et surtout d’une manière aussi brusque qu’inattendu. Il devait avoir quinze ans, lorsqu’il est décédé d’un cancer au poumon. Ce jour-là, je haïssais la vie d’être autant injuste et de n’avoir aucune compassion à mon égard, en m’enlevant un être qui m’était cher, mon pilier dans la vie, mon frère de sang, je me sentais comme une toque qu’on transportait. J’étais perdue, abattue, affligée, ma vie n’avait plus aucun sens. Cependant cette mort brusque m’a appris avec violence que la vie n’est pas durable et que l’o était pas immortel.

Je sais que le temps est passée et que cette vie n’est qu’une série d’action que l’on supporte jusqu’à notre dernier souffle, mais j’ai aimé te transmettre ces dernières paroles en sachant que tu me regardes d’en haut et que tu veilles sur ta petite sœur, je voulais être ta fierté mais surtout réalisé tout tes derniers souhaits. Après toutes les peines que j’ai endurées, j'ai finis par me reconstruire et comprendre que seule je serai toute ma vie.

Pourtant je n'ai jamais renoncé à toi. Jamais renoncé à t'aimer mais si le temps fait changer les gens alors je ne sais pas quand est ce que je changerai moi pour ne plus t'aimer

Tant de fois tu m’as tenu la main, tant de fois tu m’as défendu, t’étais pour moi un super héros réel que nul ne pouvait concurrencer. Des souvenirs qui jusque là me hante, me rappelant tout les moments de joie et de bonheur qu’on a vécu. Sans toi je ne suis qu’un arbre sans feuille, une rose sans pétale, une source sans son eau. Sans toi je ne suis pas moi !