Le calme avant la tempête

6 minutes de lecture

Hello mes petits lecteurs adorés~ chose promise, chose dû. Comme promis le chapitre 5 officiellement d' Une Rose à Versailles, j'espère que vous prendrez plaisir à le lire autant que moi à l'écrire (bon ok beaucoup moins à le retaper - problème de logiciel d'écriture - )

Dans ce chapitre nous changeons de point de vue, je change un peu de style d'écriture pour voir si ce dernier réponds mieux à vos attentes. Nous suivrons l'histoire du point de vue d'Armand et pas encore de Philippe, peut-être dans le prochain chapitre si l'occasion si prête.

Bon bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!

Cette nuit fût l'une des plus agitée que j'ai pu vivre depuis des années, enfin surtout après la mort de ma mère. J'espère juste que toutes ces histoires soient tirées au clair et que Philippe soit libéré de tous soupçons... Lui, mon ami de toujours, pourquoi voudrait - il le trône alors qu'il a toujours tout fait pour le fuir, pourquoi vouloir la mort de son frère adoré alors qu'il ne supporte même pas que celui-ci se blesse, alors sa mort...
Guillaume vient de réveiller vers 7h30, aujourd'hui va être une journée haute en couleur. Je descendis les escaliers de mon aile, lorsque je croisait Philippe l'air pensif et préoccupé par quelque chose.

_ Philippe ?
_ ...
_ Philippe !
_ Ah! Oh c'est toi Armand, tu m'as surpris.
_ Quelque chose semble te préoccuper depuis notre rencontré avec Maria hier, tu es sûre que tout va bien ?
_ Oui, oui je t'assure que tout va bien. Tu comprendras une fois au palais. Je m'excuse de pas pouvoir prendre le petit déjeuner avec vous mais je dois vous quittez pour aller faire quelques préparatifs.
_ Je comprends Philippe. Bien, je te dis à plus tard alors.

Il fallait bien que je me convainque que ce n'était peut-être rien, que ça n'allait pas être pire que la situation dans laquelle il se trouvait déjà.

_Bonjour Armand ~, bien dormi ? Et voilà la suite de mes ennuis, Anne...
_ Assez je dirai et toi Anne ?
_ Encore une nuit agréable dans ton charmant hôtel !
_ Monsieur, le petit-déjeuner est servi.

Guillaume est apparu de la salle où se déroulaient les repas; la grande salle reliée au petit jardin.

_ Chouette ! Je meurs de faim !

_ Je vais rester attendre Maria, je te laisses partir devant.

_ Armand, elle finira bien par arriver. Accompagne moi s'il te plait ~ étrangement au nom de Maria, Anne avait comme changé de visage, une lueur de colère lui avait traversé le regarde. j'imaginais facilement qu'elle n'appréciait guère Maria.

_ Très bien, tu as gagné Anne. Je t'accompagne pour le petit-déjeuner. je lui répondis avec un sourire presque sincère. Nous nous sommes éloignés des escaliers accompagnés de Guillaume qui ouvrit la porte du salon botanique.

_ Guillaume, pourrais-tu dire à Jeanne d'amener notre invitée directement au salon ?

_ Il sera fait comme vous le souhaitez et dois-je faire préparer le carrosse de Monsieur ?

_ Merci Guillaume, fais ceci et demande à faire servir le thé également.

_ Bien Monsieur. Guillaume quitta le salon botanique en refermant les portes derrière lui, et quelques minutes après, l'un de mes valets nous apporta du thé.

Je tirai une chaise afin qu'Anne puisse s'y asseoir. J'en reçus son plus grand sourire et une bouffée de son parfum asphyxiant. Le serviteurs avaient dressé des coupes de fruits avec des pommes, des bananes, des clémentines, quelques citrons jaunes et verts, et enfin des oranges toutes droit venues de Versailles. Des gâteaux et des mignardises en vogue comme des mille-feuilles, des financiers à l'oranges, des petits choux avec de la crème, des sucreries, ... 

Le soleil offrait tout son éclat au salon, les plantes se retrouvaient comme recouvertes d'un halo de lumière dans lequel les fleurs venaient apporter des notes de vie, en plus des tapisseries aux couleurs chaudes et aux moulures blanches pour accentuer leurs chaleurs. Si on fait abstraction du parfum d'Anne, l'ambiance est plutôt calme, chaleureux, et les odeurs sont douces avec des pointes d'agrumes et d'eucalyptus ou encore de ficus.

Soudain, la porte s'ouvrit, alors qu'Anne continuait de me raconter ses ''folles aventures'' de Versailles. Maria entra, précédée de Jeanne. Elle portait une magnifique robe aux couleurs solaires, décorée de fleures roses en satin, de dentelles au décolleté simple et aux manches cousues à mi bras. Elle ne ressemblait plus à une Lady anglaise mais à une vraie bourgeoise française, j'étais tellement éblouis par tant de beauté que j'en restai sans voix. Anne l'avait remarquée et ne put s'empêcher de faire une remarque cinglante qui lui est propre:

_ On ne se lève pas tôt dans ta campagne, oups pardon on n'a pas l'heure chez toi !

_ Anne !

_ Je rigolais Armand voyons~ malgré les remarques d'Anne, Maria ne semblait pas vouloir fuir ce duel.

_ Bonjour Armand, tu as passé une bonne nuit ? Bonjour à vous aussi Anne, votre nuit vous a-t-elle été agréable ?

_ Merci Maria, j'ai bien dormi bien que la nuit fut brève.

_ Je peux le comprendre. J'ai passé une nuit fort agréable malgré une visite incongrue. Et vous Anne ?

_ ... jusqu'à présent Anne s'était un peu braquée face à la réaction de Maria, comme outrée de ses dires. Sûrement s'attendait-elle à une riposte plus cinglante, impulsive ou instinctive. Fort bien merci... ?

_ Maria James Lancaster, ravie de vous rencontrez.. Dame Anne Mazarin, est-ce bien cela ?

_ ! Anne manqua de s'étouffer par fierté sûrement... C'est exact !

_ Maria, Anne et moi devons nous rendre à Versailles. Je m'excuse de ne pas pouvoir être un bon hôte... 

_ Ce n'est rien, tu dois peut-être avoir des affaires à régler. Je peux aisément le comprendre...

_ ... J'y pense, pourquoi ne viendrais-tu pas avec nous ? Après tout, tu es ici pour découvrir Paris !

_ Vraiment ? Ce serait formidable !

_ Mais Armand ! un éclair de rage traversa le regard d'Anne, au point qu'elle planta sa fourchette dans le pamplemousse au milieu de son assiette, avant de se lever d'un bon. Excusez moi, j'ai à faire. elle partis en direction de la porte, qu'elle claqua après son passage, qui menait à sa chambre.

_ Je crois qu4anne ne t'apprécie guère Maria... 

_ Je confirme, rien qu'hier soir elle s'est invitée dans ma chambre en me disant que vous étiez fiancés.

_ Hein ? comment a-t-elle pu prétendre être ma fiancée ? Anne a eu une réaction qui manque à son rang, cela m'étonne beaucoup je dois l'admettre.

_ Je m'en doutais un peu, Jeanne était également surprise et outrée de la situation. Mais tu le savais, qu'elle a des vues sur toi ?

_ Ah... euh, ... je ... oui, depuis un moment mais c'est une amie d'enfance, jamais je ne pourrais me fiancer avec elle. Maria m'avait pris au dépourvu, tellement que je n'avais pus réprimer le rougissement de mes joues; je n'ai jamais voulu voir les sentiments d'Anne à mon égard car elle n'est qu'une amie à mes yeux, rien de plus.

Après le petit-déjeuner...

_ Je pense qu'il va être temps de se préparer pour la visite officielle. Je suis sûre que Thérèse t'appréciera autant que Louis d'ailleurs.

_ Il y aura le couple royal ?! Le Roi et la Reine seront là ?!

_ Bien sûre, ne t'en inquiète pas. Thérèse et Louis ont vraiment gentils. Ils semblent un peu froids de l'extérieur mais ils ont tellement de choses à raconter. Ils sont chaleureux et s'aiment de tout leur cœur.

_ Même malgré ceux qui cherchent à les séparer, c'est tellement romantique.

_ C'est vrai.

J'ai laissé Maria devant l'escalier menant à ses appartements pour m'occuper des derniers détails avant le trajet.

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