La Réputation
Hello mes petits lecteurs adorés~ comme promis le second chapitre corrigé est maintenant disponible à la lecture, nous serons encore dans la peau de Maria. Le prochain sera dans celle d'Armand et la suite sera spécial. Profitez de ces deux chapitres pour me laisser des commentaires pour me dire ce que vous aimez ou pas, ce qui serait à changer ou non et enfin ce que vous voudriez retrouver comme type de scène dans cette histoire !
Bisous ~!
ET BONNE LECTURE A VOUS !
Je trouvais un petit canapé non loin de l'entrée de la chambre royale, je m'asseyais sur la banquette lorsque les filles Mazarin me firent face.
_ Eloigne-toi de mon Prince !
_ Et à qui ai-je l'honneur ?
_ Mais quel culot ! Je suis Marie Mazarin, la fille aînée de René Mazarin, la fiancée de Philippe. Alors gare à toi si je te encore lui tourner autour ! malgré le fait que cette furie en avait après moi, je ne voulais pas lui prêter attention.
_ Je prends note de ta requête, néanmoins je me pose une question: as-tu si peu confiance en toi pour voir toutes les autres femmes comme des rivales ou des ennemies qui souhaites te '' voler ton prince adoré'' ? son visage devient si rouge que je pensais qu'elle allait exploser.
_ Tu te prends pour qui ?! Tu débarques d'on ne sait où et tu crois pouvoir obtenir ce que tu veux quand tu veux ! Méfies-toi ! un malheur est si vite arrivé, sale gueuse !
_ Daughter of... ! l'énervement commençait à me gagner et donc à se lire sur mon visage, les deux femmes semblaient satisfaites du résultat.
Anne se mit à bailler fortement derrière son éventail et Marie l'imita avant de me quitter après une remarque cinglante sur mes origines, qui acheva de m'émouvoir jusqu'aux larmes. Pour moi, c'était la goutte de trop j'ouvris la porte qui donnait sur les jardins et je restais accoudée au balcon quelques temps, pleurant plus que nécessaire. J'entendis une voix derrière-moi, je priai pour que ce ne soit pas à nouveau les deux vipères. A ma grande surprise, ce n'était que Jeanne, elle semblait vraiment inquiète, elle me demanda ce qu'il s'était passé pour que je pleure ainsi. J'hésitai un instant avant de tout lui révéler sur ces deux affreuses femmes. Elle me consola en me disant à voix basse que personne au Palais ne les appréciait.
Néanmoins, une question me brûlait les lèvres depuis l'intervention de Marie: Était-elle vraiment la fiancée à Philippe ou non ? La jeune femme prit un air grave avant de hocher la tête en signe d'approbation. Mon cœur se serra et j'ignorais encore pourquoi. Au même moment, j'aperçus le prince passer et c'était, selon moi, le meilleur moment pour aller lui parler. Je m'excusai auprès de Jeanne et elle comprit vite pourquoi.
_ Votre Altesse ! l'appelais-je calmement.
_ Lady Maria, nous nous retrouvons à nouveau. Que me vaut cette apparition soudaine ? il m'avait fait un clin d'œil moqueur auquel je répondis par un petit rire.
_ Pardonnez-moi pour cette ''apparition'' comme vous l'avez si joliment dit, mais je pense avoir mis en colère votre fiancée.
_ Ne l'appelez pas ainsi je vous prie... il avait le regard si triste qu'il me faisait de la peine mais ce qu'il avait dit me laissa abasourdie.
_ N'est-elle pas votre fiancée ? mon expression dut exprimer ce que je ressentais car il resta comme béat.
_ C'est plus compliqué que ce que vous pensez Mademoiselle...
_ Racontez-moi alors je vous prie. je ne voulais en rien lui forcer la main, mais la curiosité chez moi était vraiment plus forte que la raison.
_ Je... Lorsque Louis est tombé malade, même avant, j'ai cessé de papillonner. Puis on a empoisonné Louis et Monseigneur mazarin a réussi à le convaincre que Marie était la femme idéale pour... J'ai finalement accepté -
_ Pour lui faire plaisir et qu'il soit fier de vous ?
_ C'est exact, mais il n'en est rien. Je ne l'aime pas et je pense aller en discuter avec Louis d'ici peu afin de rompre les fiançailles.
_ Comme je vous comprends... Etre fiancé à une personne que l'on aime pas, juste pour faire plaisir à ses proches, à sa famille. C'est tellement pesant... mon regard se perdait au loin lorsque ses franchirent mes lèvres.
_ Plaît-il ? Philippe semblait intrigué par ce que je venais de révéler.
_ Je... Puis-je vous faire confiance Altesse ?
_ Mais bien évidemment Mademoiselle!
_ ... j'hésitai un instant avant de finir par lâcher prise. Je suis fiancée également, à un homme de rang inférieur au mien et dont je n'apprécie guère ses manières de rustres et de plus il n'en a qu'après mon titre et mon argent.
Philippe m'avait tendu le bras et nous avions commencé à marcher tranquillement dans les jardins, nous arrêtant parfois au bord des bassins .Il m'écoutait sans m'interrompre, attentif à chaque mot de mon histoire.
_ Je ne suis pas la principale héritière de ma famille et pourtant on me force à épouser ce rustre mal élevé ! Que devrai-je faire ? Je suis au bord du gouffre.. les larmes commençaient à nouveau à me monter aux yeux.
_ Allons, allons Lady Maria, ne pleurez pas je vous prie. N'avez-vous pas essayé d'en parler avec votre père ?
_ Il ne veut pas en entendre parler, à moins qu'un autre prétendant ''étranger'' d'un rang plus élevé que celui de ma famille ne me demande à son tour en mariage... Mais c'est impossible ! il essuya les quelques larmes qui avaient perlé aux coins de mes yeux et me sourit.
_ Je vois avec exactitude ce que vous voulez dire, mais ne pleurez plus s'il vous plaît. Vous êtes plus belle avec le sourire aux lèvres que le visage marqué de tristesse. Nous sommes un peu pareil tous les deux par notre situation familiale. Avez-vous des ... _
_ Philippe !
J'ai essuyé mes larmes et nous nous retournés avec surprise, nous apercevant qu'il s'agissait d'Anne. Cette dernière me regarda avec des yeux si noirs qu'un frisson me parcourut avant qu'elle ne laisse s'échapper un sourire ironique qui ne présageait rien de bon pour moi.
_ Que se passe-t-il Anne ?
_ Marie vous cherche depuis tout à l'heure, nous nous sommes séparées pour vous trouver Altesse.
_ Je vous prie de m'excuser, mais le devoir semble m'appeler à nouveau. il saisit ma main et l'embrassa avant de prendre congé.
_ Je vous en prie Votre Altesse, je devais justement aller retrouver Jeanne. je lui fis une révérence et nous nous quittâmes.
Jeanne semblait agitée lorsque je la retrouvais, émus, comme au bord des larmes.
_ Jeanne, que t'arrive-t-il ?
_ Oh Mademoiselle... Je suis terriblement désolée... les larmes lui montèrent aux yeux et dévalèrent sur son visage si vite que je me précipitai sur elle pour la prendre dans mes bras, la consoler mais rien ne semblait pouvoir l'apaiser.
_ Que s'est-il passé, raconte-moi. j'essayais d'avoir la voix la plus douce possible.
_ Mademoiselle, c'est terrible: des rumeurs courent selon lesquelles vous ne seriez qu'un imposteur, une menteuse, une croqueuse de diamants, une sorcière... Oh Mademoiselle, je suis vraiment désolée...
_ Jeanne, voyons, tu n'y es pour rien. Je pense même savoir d'où viennent ces rumeurs... Mais l'heure est grave, y a -t-il un moyen de blanchir mon nom ?
_ ... elle renifla fortement avant de reprendre la parole. Vous devriez aller gagner l'opinion des domestiques, afin qu'ils puissent se faire une idée de qui vous êtes réellement: une Dame gentille, douce et compatissante.
_ Bonne idée Jeanne, allons-y maintenant alors.
_ Oui Mademoiselle !
Elle me guida jusqu'aux cuisines du Palais où se trouvaient trois personnes, deux femmes et un homme, en pleine discussion. Elle me présenta Francine, la servante d'Anne, Béatrice, la cuisinière et Pierre, le palefrenier. Je voulais qu'ils aient une bonne opinion de moi, alors je décidai de leur parler avec une voix douce et compatissante, ce qui sembla fonctionner. Je choisis de leur raconter mon voyage jusqu'ici, mes mésaventures, le fait que ma famille soit loin, que j'étais seule sans personne sur qui m'appuyer, ... et je fini par leur dire que je les considérais comme des mais et même ma famille. Béatrice fut la première qui prit la parole en disant à quel point elle était touchée par mes paroles et Francine ajouta qu'elle aimerait que tout le monde au Palais soit aussi gentil que je l'étais. Puis une des clochettes de la cuisines se mit à tinter et les domestiques et amis durent se remettre au travail. Jeanne me raccompagna hors des cuisines et nous aperçûmes Armand qui sortait du Palais l'air grave. Je décidai alors d'aller à sa rencontre.
_ Armand, tout va bien ?
_ Rentrons, je ne peux rien te dire ici. Je te dirai tout une fois à mon Hôtel, je te le promet. il avait saisit l'une de mes mains et ne voulait pas la lâcher comme un espoir, je le regardais dans les yeux et lui souris.
_ Très bien rentrons alors, en calèche ou à cheval ? lui dis-je l'air malicieux.
_ Je te laisse la liberté de choisir ! il me regarda enfin avec son si beau sourire qui laissait ressortir ses fossettes.
_ A cheval, j'ai apprécié la promenade de ce matin malgré sa courte durée.
_ C'est décidé, alors rentrons à cheval, puisque tel est ton désir. Philippe se joindra à nous, voudras-tu monter avec lui, avec moi ou bien seule ?
_ Je ne sais pas encore, nous verrons cela une fois aux écuries. je lui fis un clin d'oeil complice qu'il me rendit avec rire et sourire.
Les écuries n'étaient pas si loin une fois la cours du Palais traversée. Elles étaient immenses et spacieuses, propres et remplies de magnifiques chevaux et étalons de toutes les races et de toutes les couleurs. Nous vîmes Philippe faire seller un magnifique étalon d'un blanc si pur, à la crinière d'un blanc immaculé et le cheval que nous avions prit le matin même avec Armand, celui qui m'avait plus dés que je l'avais aperçu. Une fois les deux étalons sortis des écuries, je devais choisir avec qui j'allais chevaucher: Armand ou Philippe ? Mon choix fût surtout influencé par la monture principalement, ce qui me conduit à monter à nouveau avec Armand. Il m'aida à monter en selle avant de me rejoindre, Philippe fit de même et nous avons alors repris le chemin de la résidence secondaire d'Armand. Je profitais de cette promenade avec les deux plus beaux hommes de tout Paris (enfin, selon les dire de Jeanne !)
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