Erreur de réservation 7/7

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Je rentrai la première dans la chambre et bien qu'il y fit noir, je n'allumai pas les lumières. La pièce est éclairée par les éclairages de la ville et je trouvai ça très apaisant.

- Je vais prendre une petite douche, dis-je, j'en ai vraiment besoin.

- Comme tu veux. Pendant ce temps-là, je nous sers un verre histoire de finir la bouteille.

- Toi, tu veux abuser de moi.

- Et ça te dérange ? Dit-il un peu plus fort alors que j'étais déjà en train de me déshabiller dans la salle de bain.

C'était une douche à l'Italienne avec une magnifique mosaïque noire et argent. L'eau chaude qui coulait sur ma peau me rappelait les mains de Peter. Je pris une noix de savon et commençai à me nettoyer tout le corps. Ma poitrine était encore froide et mes tétons pointaient fièrement. En me savonnant, je les sentais au creux de ma main. Plus bas, mes lèvres étaient encore gonflées par l'excitation et glissaient sous mes doigts, étant abondamment recouvertes de cyprine.

Peter rentra dans la salle de bain et alluma la lumière.

- Peter, ça me fait mal aux yeux !

- Oui, mais je veux pouvoir profiter de ton corps nu, dit-il alors qu'il rentrait dans la douche, nu lui aussi.

Je ne pouvais que me plier à sa demande sans le moindre regret. Comme il était beau. Il s'approcha de moi pris à son tour du savon et me frictionna le corps.

- Moi aussi, j'ai besoin de me laver, tu peux me savonner ?

Je ne fis pas prier et commençai mon nettoyage minutieux. Les épaules et le torse pour en premier, dont je pouvais observer les lignes viriles de ses muscles saillants. Je n'oubliai pas son dos et le fis pivoter contre le mur. Je dessinais avec mes doigts ses omoplates et sa colonne vertébrale, pour finir entre ses fesses rondes.

- Tu aimes ça dis-moi, remarquai-je alors que son sexe était redressé fièrement.

- J'adore sentir tes mains pleines de savon, sa glisse tout seul.

Mes mains pleines de mousse glissaient sur son sexe que j'astiquai soigneusement. C'était le moment idéal pour profiter d'une queue au subtil parfum de savon. Je le fis donc pivoter une nouvelle fois et me mis à genoux devant lui. Son sexe était tellement dur qu'il me fût difficile de le baisser pour le mettre dans ma bouche. Alors pour commencer, je pinçai légèrement son gland avec mes lèvres. L'eau ruisselait sur mon visage et rentrait dans ma bouche. J'avais l'impression de le boire, de boire son sexe. Après quelques aller et retour, son sexe était maintenant au fond de ma bouche. Je sentais à chaque va-et-vient qu'il était prêt à jouir.

- Arrête-toi bébé.

- Pourquoi j'en ai très envie.

- Oui, mais je n'ai pas fini ta toilette. Et tu as dit que tu m'obéirais.

Je me redressais donc et Peter passa derrière moi. Il prit de nouveau du savon dans les mains et le passa sur mes fesses.

- J'ai senti ta surprise tout à l'heure quand je t'ai touchée là, me dit-il alors qu'il caressait mon anus. C'était ta première fois ?

- Oui, mon mari m'a proposé une fois, mais j'ai refusé.

- Et si tu me faisais confiance. Pour l'instant, je vais juste le savonner, si tu veux bien.

- Je veux bien. Mais, quand je dis stop, tu arrêtes, ok ?

- Bien sûr, je veux te faire du bien, tu sais.

Peter, ses doigts plein de savon, commença à caresser mon petit trou. Sans forcer, il en fit le tour et attendit que je me détende. Je fus surprise de le sentir s'ouvrir petit à petit. Il glissa une phalange ce qui me surprit et me fit serrer mes fesses sur son doigt.

- Chut, laisse-toi aller.

Il continua ses caresses intimes et maintenant, il enfonçait facilement un doigt. Le savon glissait et me faisait vraiment du bien. Je n'avais jamais imaginé que se faire pénétrer l'anus pouvait être si agréable.

- Et bien, je crois que tu es bien propre maintenant.

À bien y réfléchir, j'étais déçue d'arrêter déjà cette nouvelle exploration. Mais Peter me rinça abondamment et coupa l'eau.

Nous étions de retour dans la chambre, propre et sec et Peter me demanda de m'allonger sur le lit. Il prit mes cuisses, les écarta et approcha son visage. Je n'étais plus vraiment déçue, car j'allais bientôt profiter de sa langue joueuse. Ma tête posée, sur l'oreiller, je regardai le plafond, concentrant mon attention sur les gestes de Peter, qui approchais sa bouche de mon sexe. Du bout de la langue, il entrouvrit mes lèvres et me pénétra. Mes jambes, immédiatement, poussèrent pour me surélever et lui donner encore plus accès à mon intimité.

Sa langue faisait de long va et vient entre mon vagin et mon clitoris et c'était exquis. Mais à chaque aller et retour sa langue descendait de plus en plus loin, allant maintenant jusqu'à mon anus, où il finit par s'attarder. Je comprenais maintenant que Peter n'en avait pas terminé avec cet orifice que je n'avais jamais vraiment exploré. Il insistait généreusement et de nouveau mon anus s'ouvrait, réclamant même d'aller plus loin. Sentant que j'étais tout à fait détendue Peter me fit basculer sur le ventre et continua à lécher avidement ma troisième option.

Sa langue fit place à un doigt, qui entra sans la moindre résistance. Il fut donc rejoint rapidement par un deuxième, tout aussi agréable. Il pouvait en mettre un troisième, j'en étais sûre et je n'arrivais d'ailleurs plus à savoir combien me pénétrait maintenant. J'étais prête et j'avais envie de la douceur de son sexe, dans mon anus. Je voulais qu'il me sodomise. Ce mot que j'avais toujours trouvé grossier, éveillait maintenant en moi une intense excitation.

Peter se redressa et présenta enfin son sexe devant mon petit trou. Même si maintenant, il ne me semblait plus du tout aussi petit. Je ressentis une légère pression et son gland entra en moi.

- Caresse-toi bébé.

Même si ce que Peter me faisait découvrir était fantastique, avec mes premières caresses, tout ceci prit une nouvelle dimension. Je le sentais passer de nouvelle barrière au fur et à mesure que je stimulais frénétiquement mon clitoris. Mon corps commençait à trembler et il sortait de ma bouche une douce mélodie de satisfaction. Je voulais chanter mon orgasme pour lui, je voulais monter dans les aiguës. Peter, entendant mon explosion, donna les derniers coups de bassin, annonçant sa jouissance. Nous montions tous deux au firmament du plaisir et j'aurais voulu y rester avec lui pour un instant d'éternité.

Je réalisais maintenant, tout ce qui s'était passé durant ces deux jours. Que représentait Peter pour moi ? Et que représentais-je pour lui ?

Ces quarante-huit d'heures venaient de remettre toute ma vie en question.

- Lilly ?

- Oui.

- Je crois que... je...

- Oui

- ...

- Moi aussi Peter.

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