Tapie dans les profondeurs obscures de mes reins
Aiguisé par chacune de tes caresses sur mes seins

S’il n’y avait qu’un mot, un seul souffle échappé de tes lèvres
Autant te dire que tu rougirais encore de mon audace
Libre à toi de t’offusquer de ma langue salace
Oublie donc tes pudeurs et fais monter encore la fièvre
Prends-moi encore sans oublier de lier mes doigts aux tiens
Et susurre-moi ce doux mot qui signifie que je t’appartiens

Ah ! Je sais, tu ne me comprends pas toujours, mais…

Grandie par mon abandon, je ne suis pas à terre
Et encore moins esclave, quand je choisis mes fers
Nul ne m’a jamais prise, que je ne me sois donnée
Oublie donc nos amours passées et corsetées
Un jour tu comprendras que toutes nos nuits sont classées …
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