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Il y a un trait sur mon bras. Rouge rosé. Deux. Trois. Cinq. Huit. Douze. Je les compte plus.
Maintenant, je m'y mets aussi. Comme toi. Je te comprends, en fait.
Ça te libère d'un poids que tu n'imaginais pas présent jusque là. Ça te soulage.
T'es réticent au début, puis tu commences à aimer, et t'en es complètement fou. T'extériorises tout ce qui reste enfermé en toi.
Jusqu'à ce que la lame se rouille, que le sang manque et que la fêlure soit comblée.
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