Sans Jurice-Prudence
Tu t'en veux aujourd'hui, à outrance
Insignifiante insouciance
Alors que tu le laisses entrer sans prévoyance
De lui avoir laissé une chance
La porte ouverte, tu l'acueillis avec bienveillance
À la recherche de contact humain sans violence
Tu as trouvé en lui une nouvelle démence
Alors qu'il t'arrache tes vêtements pour une danse
À laquelle il te force par déviance
Ton esprit, qui part en vacances
Abandonnant ton corps, sa seule résidence
Qui est entraînée dans la déchéance.
Tu reviens trois jours plus tard en silence
Tu vois ton corps en déchéance
Explosé par la négligence
Ton âme s'est enfuit en urgence
Tout pour expliquer ton actuelle défaillance.
Tu t'enlourdies par auto-médisance
Tu te mets en convalescence
Te promettant que cette malchance
Que ton incompétence
Ne te fera pas perdre le sens
De ta vie qui se fait urgence
D'effacer les traces et partir en transe
Vers l'avant, à fond la cadence
Pour oublier son souffle cruel et nos envies de vengeance
Alors que nous ne connaissions pas son nom d'engence.
Mais tu disparaîtras sans puissance
Pauvre rapiécée à la potence
De ta propre prison immense.
Je m'offre mes condoléances
Car cette autre femme est moi, par évidence.
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