3.8 Ambre et Rudolf 5/5
Un nouveau quotidien s'instaure. Ambre ne porte plus qu'une jupe et un soutif. Elle n'a pas le droit de se lever le matin. Elle doit attendre que Rudolf se réveille et la prenne. Le matin, il est très doux et ses gestes sont tendres, Rudolf lui fait l'amour bien qu'il ne l'autorise pas à jouir. Il la masturbe un peu pour qu'elle mouille et il lui lubrifie l'anus. Il la pénètre allongé sur elle sans lui faire mal. Ensuite, il place les balles de golf dans son vagin. Elle lui fait son petit déj. Il la masturbe juste assez pour qu'elle ait envie de plus et la laisse en plan.
Il va bosser. Elle ouvre les volets sans songer à s'enfuir, puis fait le ménage, lave le linge. Ensuite, elle prépare l'encas de midi. Après son repas, il lui enlève les balles de golf et retourne bosser. Elle doit rester à ses pieds, assise par terre, ou sur ses genoux. La plupart du temps, elle ne fait qu'attendre sur ses genoux.
Quand il est contrarié, il l'allonge et lui donne une fessée pas très douloureuse. Quand il a faim, elle peut sortir de la pièce et préparer le repas du soir. Il la rejoint, mange puis s'installe sur le canapé. Il a tourné le salon, de manière à pouvoir voir la TV tout en étant allongé sur Ambre. En général, elle se place sur le ventre et il la caresse en douceur, tout en regardant les nouvelles.
Souvent, le soir, s'il est de bonne humeur et si elle a été sage, elle s'allonge sur le dos, il lui fait un cunnilingus ou la doigte, la lèche jusqu'au début de la jouissance. À chaque fois, il la laisse haletante et frustrée en dessous de lui. Il ne prend plus le risque de la faire tomber enceinte. Il lui donne du plaisir, mais jamais jusqu'au bout.
Elle mange bien. À part les fessées pas bien fortes et les sodomies plutôt douces, elle n'est pas maltraitée. Elle commence même à prendre du plaisir aux sodomies quand Rudolf est particulièrement tendre et doux. Plus exactement, elle prend du plaisir à sentir Rudolf jouir en elle. Elle n'a jamais fait tomber les balles.
Quand il prend son cul en délicatesse, les balles lui massent le vagin et lui procure du plaisir. Rudolf a soigné sa blessure de la première fois. Il fait très attention à bien la lubrifier et que la douleur soit acceptable maintenant. Il est même souvent presque tendre. Il lui donne des caresses et des bisous affectueux.
Il lui demande souvent de s'asseoir sur ses genoux quand il bosse l'après-midi. Il en profite pour lui embrasser le dos ou la serrer contre lui. Le soir, il s'endort sur elle en l'embrassant. Quand il la taquine en journée, il lui roule des pelles magistrales. Des baisers de désir. Des baisers affectueux. Il la menace de la baguette pour rire, mais ne l'utilise plus.
La nuit dernière, Ambre a fait un cauchemar à cause de Cassandra. Elle s'est réveillée en pleurs et s'est débattue quand Rudolf a essayé de la prendre dans ses bras. Il l'a maîtrisé en quelques secondes. Il l'a immobilisée en bloquant ses poignets en l'air, allongé sur elle. Quand elle a repris sa respiration et s'est calmée, elle s'est excusée, lui a dit qu'elle avait fait un cauchemar et s'était réveillée en panique.
Elle pensait qu'elle allait être punie de l'avoir frappé. Il a lâché ses poignets et la couverte de bisous, de caresses. Il l'a apaisée de ses lèvres et de ses mains, lui murmurant de se calmer. Rudolf lui a chuchoté qu'elle était en sécurité avec lui. Il lui a donné un baiser tendre, presque amoureux. Ses pleurs ont cessé. Il s'est allongé sur le dos à côté pour la laisser respirer. Elle s'est blottie contre lui. Il l'a serré dans ses bras. Elle s'est rendormie. Elle n'a pas été punie.
Ce matin, il a été hyper tendre avec elle. Il ne lui a pas fait de sodomie et lui a même permis de jouir. De toute la journée, il l'a laissé tranquille sans lui demander la moindre fellation ou autre acte sexuel. Rudolf ne lui a pas remis les balles et a couvert Ambre de câlins tendres.
Ils sont devant la TV et regardent un film. Il est allongé sur elle, mais ne la pénètre pas. Il se contente de la câliner. Elle se sent si bien. Elle veut que Rudolf sache la vérité. Combien il lui donnait du plaisir. Cet enfant qu'elle rêvait d'avoir avec lui. Son refus d'utiliser les cannes et les fouets sur lui. Son refus de lui faire vraiment mal. Le manque de lui quand il s'est enfui. L'amour qu'elle éprouve.
Sa désillusion quand elle a vu le tyran qu'était Cassandra. Quand elle a vu Cassandra tuer sa mère sous ses yeux. Ce cauchemar récurrent qui la hante depuis. Son changement de mentalité en côtoyant Inès. Ses remords envers lui. Son rôle d'informatrice pour Inès. Il doit savoir. Elle se lève. Il la laisse faire. Il croit qu'elle veut aller aux toilettes. Elle va à son coffre-fort. Ambre sort ses journaux intimes, elle prend tous ceux depuis l'arrivée de Rudolf chez elle. Il y en a sept, un pour chaque année.
— Je voudrais que tu lise ça, un jour où tu auras du temps. Ce n'est pas pressé. Tu ne trouveras rien d'intéressant pour les rebelles. Juste ce que je ne dis à personne. Mes pensées secrètes, intimes. Tout depuis ton premier jour chez moi. Tout ce que je n'arrive pas à te dire. Je vais me coucher. J'ai sommeil. Bonne nuit Rudolf.
Elle se rend dans la chambre et pleure un peu avant de finir par s'endormir. Le lendemain matin, il est allongé à côté d'elle. Il se lève sans l'obliger à un rapport sexuel. Les journaux sont encore sur la table. Il n'y a pas touché. Ils déjeunent. Il prend les cahiers et s'enferme dans le bureau. À midi, elle toque à la porte pour lui dire que le repas est prêt. Il ouvre. Son regard est colérique.
Il mange en silence puis retourne dans le bureau. Elle le suit et se met par terre à ses pieds comme d'habitude. Elle remarque que Rudolf a déjà lu les trois premiers cahiers, ceux où ils vivaient ensemble. Il entame le quatrième, celui de sa fuite. Celui où elle avoue avoir envoyé son adresse aux rebelles dans le dos de Cassandra pour que la famille de Rudolf viennent le récupérer.
Ambre voulait que son amant revoit ses parents et son frère qui lui manquaient. Dans ce journal, Ambre avoue qu'elle aurait voulu qu'il l'emmène avec elle. C'est aussi dans ce cahier qu'elle dit combien elle aime Rudolf et ne supporte plus de le voir malheureux. Il y est écrit les premiers manques après sa fuite et son dégoût des autres hommes.
Rudolf lit en silence. Elle regarde par terre. Elle pleure doucement, en regardant le sol. Elle revit la période à chaque page qu'il tourne. Rudolf termine le quatrième journal et semble réfléchir. Il pose sa main sur sa tête. Elle croit qu'il veut qu'elle le pompe. Elle se relève un peu et déboutonne le pantalon de Rudolf. Il lui caresse les cheveux.
— Viens là. Tais-toi. Ne bouge pas.
Il la saisit par les hanches et l'installe à califourchon sur lui. Il appuie sur sa tête pour qu'elle la pose sur son épaule. Elle a les bras autour de son cou. Il lui fait une bise dans les cheveux et attaque le cinquième journal. Elle ne voit pas ce qu'il ressent. Elle entend juste son cœur battre et sa respiration changer par moments. Elle reste blottie contre lui, laissant ses larmes couler le long du torse de Rudolf. Par moments, il lui caresse le dos. Elle s'endort, paisible qu'il sache enfin la vérité, bercée par la poitrine de Rudolf qui enfle et se dégonfle au rythme de sa respiration.
Elle se réveille le lendemain matin dans le lit, allongée sur le dos, les couvertures la couvrant. Rudolf est à côté. Il dort. Elle le regarde pendant de longues minutes. Il se réveille enfin et s'étire comme tous les matins. Elle n'ose pas bouger. Elle fixe le plafond. Elle le sent s'allonger sur elle et emprisonner ses poignets.
— Ambre... J'ai lu... J'ai tout lu, y compris ceux de ton enfance que je suis allé chercher dans le coffre. Jusqu'au dernier, jusqu'à avant-hier.
Elle ferme les yeux. Elle redoute ce que va dire Rudolf à cet instant. Maintenant, il connaît toute la vérité. Bien sûr, cela n'excuse pas l'attitude qu'Ambre a pu avoir envers Rudolf. Ce n'était pas le but de la jeune fille. Elle voulait juste ne plus mentir à Rudolf, qu'il sache tout d'elle. Il a lu aussi ses journaux intimes d'enfant et d'adolescente, comment Ambre a été élevée dans l'adulation de Cassandra et le mépris pour les reproducteurs. Elle a peur de son jugement, lui qui a grandi dans le respect et l'égalité.
— J'ai lu ta douleur. J'ai lu ton manque. J'ai lu ton amour. La mort de ta mère. Ambre, je suis désolé. Je suis tellement en colère. Je vais demander à quelqu'un d'autre de venir te protéger. Quelqu'un qui ne te fera pas de mal.
Ambre réagit aussitôt. Elle ne veut pas qu'il parte. Il lui a trop manqué. Elle ne supportera pas une nouvelle séparation. Elle est prête à subir toutes les punitions qu'il voudra, cependant, elle sait qu'elle voudra mourir s'il part de nouveau. Elle s'accroche à lui par les hanches et le cou. Il est surpris, ne comprenant pas la réaction. Elle murmure.
— Ne pars pas, Rudolf. Ne me quitte plus. Punis moi autant que tu veux, mais reste avec moi. Je t'en supplie. Ne me quitte pas. Ne pars pas. Je t'aime tellement. Je me laisserais mourir si tu t'en vas encore.
Elle colle sa bouche contre la sienne. Ambre essaye de l'embrasser avidement. Elle manque d'oxygène et se montre fébrile et tremblante. Elle pleure abondamment en s'accrochant à Rudolf désespérément. Après quelques instants de stupeur et d'incompréhension, il répond enfin à ses baisers.
— Ambre, je ... t'aime moi aussi. Je te pardonnerais un jour. Il me faut du temps encore. J'ai tellement envie de toi. Je ne suis pas prêt pour être père. Je ne prendrais pas le risque. Je te ferais jouir dorénavant.
Rudolf l'embrasse doucement et commence à la caresser et à la masturber. Il cherche à lui donner un immense plaisir pour l'apaiser et faire cesser ses larmes. Puis, une fois qu'Ambre a joui, il la retourne doucement sur le ventre en lui glissant un oreiller dessous et remet les balles dans son vagin. Rudolf continue de flatter l'intimité d'Ambre et lubrifie son anus avec ses doigts. Quand elle est prête, il pénètre son cul en douceur, la couvrant de baisers et de caresses.
Au bout d'une vingtaine de minutes, Rudolf fait se soulever Ambre pour qu'elle se mettre à quatre pattes. Il la doigte en même temps qu'il la pénètre. Il va lentement et ne lui fait pas mal. Rudolf accélère graduellement et rentre de plus en plus en s'assurant que la jeune femme n'est pas mal.
Ambre se cambre. Elle penche le buste en avant. Elle ne sent plus la pénétration anale, mais les doigts en elle. Le va-et-vient des doigts et des balles qui stimule son clitoris. Une décharge de plaisir l'inonde. Pour la première fois, elle jouit en se faisant sodomiser. Il lui serre les cuisses de plus en plus avec les genoux. Il est aussi rapide et profond que la première fois, mais elle n'a pas mal. Elle gémit et halète. Il ne s'arrête pas.
Il la fait se relever avec le bras qui lui tenait la fesse. Rudolf la plaque contre lui en continuant ses secousses et lui tenant un sein. Il ne lui laisse pas le temps de souffler et continue. Elle se retrouve assise sur lui, les jambes repliées, le pénis de Rudolf ne cessant pas de lui pilonner l'arrière-train. Il la pénètre très profondément. Elle jouit de nouveau.
Elle perd pied. C'est une succession d'orgasmes pour elle. Il ralentit un peu. Il commence à jouir. Elle sent qu'il se retient et veut faire durer ce moment. Il effectue des mouvements lents. Elle l'entend pousser des râles pour durer. D'un coup, il la fait basculer à plat ventre sans que leurs corps ne se séparent. Il resserre ses jambes à lui. Son déhanchement redevient profond et rapide. Il éjacule enfin longuement. Il est sur elle, lourd et toujours à l'intérieur. Ils reprennent tous les deux leur souffle. C'était si bon pour tous les deux. Ils restent ainsi de longues minutes.
Elle sent qu'il essaye d'attraper quelque chose. Il lui retire les deux balles de golf sans ressortir de son arrière train. Puis, Rudolf la bâillonne d'une main, lui fourre des glaçons dans le vagin et remet en place les balles. Elle proteste et se débat. Il est trop lourd. Elle le sent rigoler, lui faire des bisous dans le cou et le dos.
— C'est pour refroidir tes ardeurs. Ne bouge pas où je te les mets dans le cul. En plus, je sens les balles et si tu continues, je vais rebander.
Ambre commence à rire et décide alors de remuer les fesses de manière à faire des va-et-vient. Elle provoque délibérément Rudolf, cherchant à retrouver la complicité qui les unissait avant.
— Oh bon sang. Tu vas m'épuiser, espèce d'obsédée, dit Rudolf en soupirant.
Puis, ils rient aux éclats tous les deux.
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