Une nuit ensemble Partie II

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Fin de la séquence précédente.

Je venais de trouver la brèche et m’y étais engouffrée. Nous étions face à face, le regard perdu dans celui de l’autre, face à l’instant que je voulais tant et que je redoutais au possible.

A suivre…

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Je ne pouvais plus faire marche arrière, je ne pouvais plus me dérober. Je devais faire face, je devais savoir, je devais affronter ses réponses.


Penchée sur le côté pour déposer ma boîte à souvenir sur la table de chevet, ma fine nuisette remonta sur mes cuisses, dévoilant par inadvertance une petite partie de mon abricot juvénile tout lisse.


Découvrant que son regard se perdait sur ma féminité, j’ai tiré sur ma nuisette comme une vierge effarouchée afin de cacher, dans un faux semblant, ma dignité. Mon regard à nouveau plongé dans ses yeux envoûtant, je me suis lancée.


- Arnaud, à propos de cette après-midi, je voulais te dire que… Que j’avais… Que j’avais ressenti des trucs ici et ici. Lui dis-je en mettant une main sur mon ventre et l’autre sur ma poitrine.


- Moi aussi j’ai ressenti des choses Audrey. Te voir te dandiner, t’entendre gémir, ça ma troublé, ça m’a excité. J’étais… J’étais à deux doigts de perdre le contrôle de mes émotions, de mes gestes.


- Et là comment tu te sens ?


- Je suis dans le même état Audrey. J’ai chaud dans ma tête, dans mon corps. C’est confus dans mon esprit. Dans mon lit, je pensais à toi. Je me demandais quelle réaction aurais-tu eu si… Si j’avais franchi la limite.


Je n’étais pas insensible à ses propos. Ils m’excitaient. Je sentais à nouveau des fourmillements dans mon ventre, je sentais mes tétons se réveiller. Lentement ils durcissaient. Ils tendaient la fine soie de ma nuisette rose pâle. Je sentais une forte et puissante chaleur me prendre les reins. Je me sentais prise d’une irréversible envie, d’un désir puissant.


Sans un mot, tout en fixant mon meilleur ami, j’ai fait glissé une à une les petites bretelles de ma nuisette sur me épaules. L’étoffe de soie sur le haut de mes cuisses, j’exposais sans honte, à ses yeux brillants de désir, ma poitrine gonflée d’excitation.


Comme une invitation à poursuivre son exploration de la journée, j’ai pris délicatement sa main et l’ai posé sur ma poitrine. Sans se faire prier, Arnaud commença à dessiner le galbe de mes seins, s’attardant avec courtoisie sur mes tétons durcis. La sensibilité de ma poitrine m’emporta quand il fit rouler entre ses doigts mes petites pointes excitées. Je soupirais d’extase à chaque caresse. Pinçant, tirant, sur chaque pointe, je fus transgressée par les différentes sensations que cela me procurées.


Pour fuir cette délicieuse manipulation, je me suis penchée en arrière. il posa ses mains sur mes cuisses et remonta vers mon entrejambe pour atteindre ma nymphe innocente à l’affût. Le contact soyeux de ses doigts sur ma rose et ses pétales m’électrisa. Prise d’un effroyable frisson, j’ai poussé un long gémissement de satisfaction. La sensation de ses doigts sur mes lèvres et ses contours était magistralement divine, il pianotait avec dextérité sur mon fruit convoité.


Je sentais mon sexe s’ouvrir, l’appeler à plus d’intimité. Arnaud me redressa et m’ôta ma nuisette. A genoux sur mon lit, totalement nue face à celui qui allait mon amant, je m’offrais. Je voulais que ses mains, ses doigts aillent partout sur moi et en moi.


Il adopta la même position que moi. Mon regard fût happé par la bosse qui déformée son caleçon. Guidée par mon envie, j’ai baissé son caleçon pour extirper son sexe en érection. Obnubilée par cette bosse, j’ai enroulé ma main sur son sexe. Il était chaud, beau, incroyablement dur. Ne sachant pas comment m’y prendre, Arnaud enveloppa ma main et imprima un mouvement de va-et-vient, de haut en bas. Durant quelques secondes, il accompagna mon geste avant de retirer sa main.


Je le regardais gémir, se tordre de satisfaction sous la lente caresse que j’infligeais à sa virilité. Je sentais palpiter sa verge sous mes doigts, je n’osais pas aller plus vite, par peur de lui faire mal. Tout en le masturbant avec délicatesse, Arnaud s’est approché, nos lèvres se sont touchées puis se sont unies dans un ardent baiser. Nos langues tournoyaient l’une autour de l’autre avec une passion dévorante.


Arnaud m’allongea, un oreiller sous la tête, je pouvais admirer mon bellâtre. A peine dévêtu de son caleçon, il se jeta sur mes seins. Sa langue enveloppa mes pointes et mes mamelons. Il mordait, suçait à tour de rôle mes monticules. Chaque nouvelle caresse, chaque nouveau geste était une étourdissante découverte riche en sensation perçue.


Lentement sa langue glissa sur mon ventre qui se creusa sous l’émergence de cette caresse. Elle continua sa vertigineuse descente et atteignit mon petit fruit. Je jubilais d’extase et de gémissements à chaque passage sur mon petit bouton sensible et gorgé de désir. Je me tordais de plaisir, je naviguais sur la volupté. Je perdais mes repères sous l’affût constant des sensations.


Trempée, les cuisses écartées, Arnaud fixait mon corps couvert de spasmes. Son sexe en main, il approcha de mon antre. Son gland écarta mes petites lèvres et prit possession des lieux. Au fur et à mesure que son sexe avançait en moi, je sentais une irradiante chaleur m’investir de la tête aux pieds. Je pensais même que j’allais m’évanouir sous l’affluence de son investiture et sous l’intensité de cette sensation.


Entièrement en moi, Arnaud resta immobile quelques instants. J’étais galvanisée, comblée de me sentir pleine, de me sentir investir par cette colonne de chair que je sentais battre en moi. Son membre titillait toutes les terminaisons nerveuses de mon vagin, j’étais dans un autre monde, heureuse, légère. En appuie sur ses mains, il me regardait jubiler sous l’effet de son mandrin.


Lentement il exerça un mouvement de va-et-vient doux, sensuel. Je gémissais, j’haletais sous ses mouvements de bassin. Chaque coup de reins me propulsais dans un état second, me procurais de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, je perdais le contrôle de mon corps et de mon esprit. Arnaud varia le rythme, me prit sur toute la longueur de son membre, m’arrachant des cris de plaisir que je ne parvenais plus à dissimuler. Il alla de plus en plus vite, gémissant à son tour.


Prise par la frénésie de notre envie, par le diapason de nos sexes, je percevais à peine les trépidations de son sexe dans mon vagin, je le sentais grossir de plus en plus. Je sentais à peine les mouvements d’Arnaud qui devenaient de plus en plus décousus. J’ignorais la signification de ces symptômes, je compris quand Arnaud se retira précipitamment de mon antre et prit ma main pour la déposer sur son glaive en ébullition. Il m’accompagna dans un geste rapide de va-et-vient avant de me céder la place.


Embuée par le tsunami de sensations qui venait de me saisir, je l’ai branlé avec une énorme ferveur. J’ai vaguement aperçu Arnaud se tendre, se crisper, avant de sentir un flot de liquide chaud et épais se répandre sur moi en plusieurs jets. Sa délivrance fut abondante, le premier jet atteignit ma poitrine toute gonflée et excitée, les deux suivant s’écrasèrent sur mon ventre remplissant mon nombril de sperme et le dernier vint mourir sur mon clitoris et mes lèvres.


Ereinté, Arnaud s’écroula à mes côtés, tout époumoné. De mon côté, hormis l’énorme satisfaction d’être souillée, je fus emportée par une lame de fond qui me fit couler les larmes.


Fin.

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PS :

Avec le recul et l’analyse, je concède volontiers que l’acte en lui-même ne dura que quelques minutes. Notre excitation trop forte, ainsi que notre maladresse commune eurent raison de nous aussi vite. Mais ces quelques minutes furent d’une bouleversante intensité. L’alchimie qui unissait nos deux corps était d’une extrême violence.

C’est bien plus tard que nous avons mis un mot sur cette relation d’un nouveau genre. Plan cul pour certain, Sex friend pour d’autre, personnellement je préfère le deuxième terme, c’est celui qui caractérise le mieux notre relation qui à ce jour n’existe plus.

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