Divine Soirée !
Fin du chapitre précédant :
Déposée devant chez moi, je l’ai regardé s’éloigner en prenant conscience que je devais patienter trois longs jours avant de pouvoir jouir d’un dîner et d’une soirée à ses côtés.
A suivre…
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Suite à cet acte manqué, l’attente de pouvoir de le revoir fût une terrible épreuve sur le plan émotionnel et hormonale. Durant ces trois longs jours, je repensais sans cesse à l’épisode exquis de notre matinée plage, aux émotions véhiculées, aux merveilleuses sensations ressenties, à la charge érotique que nous avions vécus, à la tension sexuelle instaurée.
Le jour même de notre rendez-vous, j’étais tiraillée entre deux phases comportementales bien distinctes. Ne voulant pas m’encombrer l’esprit, j’avais décidé de laisser la soirée me guider, d’écouter mon cœur, de me laisser guider par ce chamboulement interne.
Après un bain chaud, aromatisé aux huiles essentielles et à l’extrait de vanille, je me suis attelée à me préparer pour notre dîner. Désireuse de mettre l’accent sur la suggestion et la sensualité, j’ai opté pour un string ficelle noir transparent en dentelle fine et broderie délicate sur le cache sexe, pour un top court ras-du-cou dos nu à nœud, qui me permet de m’abstenir de soutien-gorge et une jupe évasée à nœud légèrement transparente arrivant à mi-cuisses. Tenue que j’ai agrémentée par un maquillage léger, une touche de parfum et des haut talons.
Sur le chemin, Olivier posa sa main sur ma cuisse. Cette anodine caresse mit mes sens en émois, je ne cessais de frissonner à chaque mouvement de sa main sur ma cuisse. Repoussant légèrement le tissu de ma jupe un peu plus haut à chaque caresse, mon intimité se mit à chauffer.
Sous l’effet de ses insolentes caresses, j’ai entrouverts mes jambes pour l’inviter à s’y réfugier. Je sentais monter le feu dans mon corps, j’étais dans l’attente d’une exquise visite de sa main sur mon intimité. Olivier flirtait avec les limites de l’indécence, de la provocation, de l’audace.
Mon désir se lisait dans mon regard. Impudiquement, je me serais donnée à lui, sans concession, dans l’ivresse de l’envie.
Tout le long du dîner, nous nous sommes dévorés de longues œillades chaleureuses, nos mains se sont touchées, nos doigts se sont entremêlés. Mon cœur battait la chamade, mes gestes et mon attitude étaient un appel divin. Je me suis déchaussée et avec une sensualité débordante, je me suis mise à lui faire du pied, remontant sur sa jambe aussi haut que je le pouvais, pour attiser l’incendie que je lisais dans ses yeux.
Nous avons prolonger notre jeu de séduction par une agréable balade romantique sur la digue du bord de mer. Main dans la main, faiblement éclairés par les lampadaires de la jetée , nous communions, dans le silence, notre désir et notre envie communes. A ses côtés, je me sentais bien, sereine, je ne pensais à rien sauf à nous, à ce début de relation envoûtante, à ce chambardement intime.
A l’issue de cette balade pleine de complicité, je désirais plus que tout prolonger ce fabuleux moment à ses côtés. Je me refusais de le quitter, de le voir s’éloigner à nouveau. C’est dans sa voiture, devant chez moi, que je me suis lancée.
- Un dernier verre ?
- Avec plaisir Audrey.
Cela ne devait être qu’un dernier verre, mais cela à merveilleusement dérapé…
Installé sur le canapé, je le sentais m’observer à me démener avec mon couteau et mon pain de glace. Je percevais son regard sur mes courbes affriolantes. Mon cœur s’est soudainement emballer quand Olivier est venu se plaquer contre mos dos. Je me suis liquéfiée lorsque sa main est venue envelopper la mienne pour accompagner mon geste sur le pain de glace. J’étais à la limite de l’évanouissement lorsque j’ai senti son souffle chaud dans mon cou et la chaleur puissante de son torse.
- Je vais devoir vous passer les menottes et vous placer en garde-à-vue pour port d’arme Mademoiselle.
- Je ne serais pas contre les menottes Monsieur, vous devriez vous assurer que je ne cache rien d’autre sur moi.
- Je me vois donc dans l’obligation de procéder à une fouille au corps.
- Une fouille au corps tout en étant menottée ! Je risque d’aimer ça.
- Vous me provoquez Mademoiselle ?
- Pfff, file t’asseoir j’arrive avec les verres.
Assis sur le canapé à me dévorer du regard, je me suis postée debout face à lui. Tout en le fixant sensuellement, j’ai ôté mon top ras-du-cou, dévoilant ma poitrine gonflée aux tétons durcis par un désir que je ne maîtrisais plus. Lentement, j’ai remonté légèrement ma jupe évasée et je me suis installée à califourchon sur ses cuisses.
Affichant un regard de braise incandescente, j’ai ôté un à un les boutons de sa chemise blanche. Je pouvais enfin toucher son corps imberbe, aux pectoraux saillants. Mes mains flirtaient sur sa peau lisse, je dessinais les courbes de son corps parfait. Les embruns du parfum de mon beaux brun, aux yeux bleues, à la peau bronzé, à la carrure imposante, à la bouche délicate et aux lèvres captivantes, envoûtaient mes sens.
Lascivement, je me suis mise à onduler sur son bas-ventre. Je sentais ma petite fente s’ouvrir et laisser échapper son miel sucré. Je sentais une puissante chaleur investir mes reins, mon ventre, ma poitrine et mon sexe. J’étais trempée de désir et d’envie pour mon bellâtre.
Alors que nos lèvres venaient de s’unir, j’ai senti ses mains se faufiler sous ma jupe et venir saisir mes hanches. Elles suivaient le rythme de mon bassin, sans pression. Je sentais la finesse de ses puissantes paluches sur mes courbes avant de s’évaporer sur le galbe de mes fesses. Consumée par un désir hors de contrôle, je me suis levée, j’ai attrapé Olivier par la main pour le mener droit dans le sanctuaire intime de ma chambre.
Magnétisée par son regard, je me suis laissée entreprendre. Dans un geste délicat, le nœud de ma jupe rendit son dernier souffle. Ma jupe sur les chevilles, je me suis attelée à la ceinture de son pantalon. Lentement, dans une exquise douceur, j’ai ouvert un à un les boutons de son pantalon en susurrant une parade nuptiale à son oreille.
Je caressais, par-dessus le tissu de son boxer, la volumineuse bosse. Mes doigts suivaient la longueur de son sexe que je voulais libérer de sa prison exiguë. Je flattais avec insistance son appendice que je pouvais sentir tressaillir sous mes caresses. Lentement, j’ai libéré son sexe. Long et imposant, sculpté par une magnifique veine, il était beau, droit, fier, magnifié par mon désir exorcisé.
Sans être en reste, Olivier me rendit la pareille en s’attaquant à mon dernier rempart. Les doigts sous la fine ficelle de mon string, il s’est abaissé tout en faisant rouler l’étoffe sur mes jambes. A genoux face à moi, sa bouche est venue se plaquer sur l’intérieur de mes cuisses et sur ma féminité bouillonnante. Je sentais son souffle passé dessus, je le sentais embrassé mes lèvres doucement. Je sentais sa langue tourner autour de ma rose et de ses pétales.
La souplesse de sa langue me mettait dans un état second. Je m’abandonnais à ce plaisir divin. Je sentais sa langue visiter chaque recoin, chaque plis, me procurant un plaisir inouï. Sous sa langue douce et violente, galante et brûlante, je gémissais sans pudeur. J’étais secouée par les remous des vagues d’un plaisir violent, brutal mais oh combien agréable.
Dans une exposition condamnable, mes mains se sont faufiler dans ses cheveux et les siennes sur mes fesses. Doucement, j’ai ondulé des hanches, suivant la partition de sa langue sur ma fente et sur mon clitoris. Je perdais la tête et la raison sous cette sensation incroyable qui irradiée mon corps et mon esprit. Respiration saccadée, gémissements accélérés, torsions incontrôlées, je fondais sous la vibrante symphonie de sa langue qui s’aventurait dans mon antre pour venir se poser sur mon petit bouton gorgé d’ivresse.
Dans un effort surhumain pour ne pas jouir sous son offensive linguale, je me suis détachée. Devant la frénésie de mon sexe trempé de plaisir, j’ai couché Olivier à plat dos sur le lit avant de le chevaucher. Mon sexe sur le sien, prisonnier de mon désir, je me suis frottée sur lui. Dans un lent va-et-vient, dans une audacieuse oscillation de mon bassin, je luis faisais découvrir la finesse de mes petites lèvres et le soyeux de mon petit abricot lisse.
Mes mains encerclaient ses poignets, j’étais maître de la situation de son plaisir et de mon plaisir. Les yeux clos par une jouissance amorcée trop tôt, j’ai relâché mon étreinte. Olivier profita de ma faiblesse pour inverser la tendance et dans un mouvement de bassin, il me fît rouler sur le côté.
Au dessus de moi, je l’ai laissé mener la danse. Son sexe à l’orée de mon île, j’ondulais comme une chatte en chaleur. Mon corps entier le voulait. Lorsque je l’ai senti entrer en moi, j’ai empoigné les draps de mon lit. J’étais comblée. Tout mon corps était en tension face à la houle déferlante qui me prenait. L’orage d’un orgasme puissant grondait sous ses lents et profonds va-et-vient. Comme un tsunami arrivant, j’accompagnais de mes gémissements son impériale visite intime.
Mon corps se tendait à chaque pénétration profonde. Olivier jouait avec mon plaisir en ressortant presque entièrement de mon vagin avant d’y revenir plus intensément. Il titillait de son membre vigoureux l’intégralité des terminaisons nerveuses de ma cavité vaginale. Ma respiration était saccadée, parfois suspendue face à l’ogre.
Puis dans un sursaut, les yeux mi-clos, la vision embuée par un plaisir inégalé j’ai crié…
- Arrête !! Par pitié.
- Je t’ai fait mal ?
- Non. Bien au contraire, c’est même trop bon. Mais si tu continue comme ça, je vais jouir trop vite.
Pour le maintenir, j’ai contracté mon antre en enserrant son sexe.
- Si tu fait ça, je te fais ça. Me dit-il en reprenant son incendiaire va-et-vient.
A bout de résistance, face au déferlement du flot de sensations et d’émotions inondant ma chaloupe, me laissant porter par la navigation houleuse de son glaive, j’ai entouré ses hanches de mes jambes et me suis accrochée à ses épaules et à son dos. Son mât naviguait avec aisance en moi, je sentais mon nectar se répandre sur l’objet de mon plaisir.
Quelque chose d’inexplicable je produisis. Je lâchais prise complétement, je l’invitais à me canonner. Je l’encourageais à l’impensable pour notre première fois ensemble. Olivier s’activais à répondre à mes souhaits, lâchant prise à son tour. Je le sentais grossir encore et encore en moi. Je l’entendais gémir.
Je ne contrôlais plus rien, ni mes émotions, ni mes mots. Je criais mon plaisir sans retenue, sans discontinuité. Nos corps étaient mouillés de sueur. Nos cœur battaient à rompre nos poitrines. Nos tempes bourdonnaient, nos respirations étaient saccadées, nos esprits étaient échauffés par le tumulte de notre fusion. Nous étions haletants.
Nous étions à l’agonie, désireux de jouir à l’unisson. Je sentais son membre palpiter, vibrer en moi. Je tremblais sous l’imminence de sa délivrance. Il accéléra, changeant de rythme et de cadence. Je l’entendais gémir profondément et d’un coup nos corps se sont raidis. Dans l’offrande du plaisir, dans un orgasme commun et foudroyant, il explosa en moi tout en me mordillant mes tétons outrageusement éxcités.
Toute gémissante de plaisir, j’ai senti quelque chose m’envahir. Au plus profond de mon antre, il n’inonda de plusieurs jets longs et puissants. Sa puissante et copieuse éjaculation me cloua. J’étais foudroyée, anéantie par une succession de bouffées de chaleurs ahurissantes.
Devant notre complicité intime, la fusion de nos corps, l’exaltation de la jouissance, la puissance orgasmique, j’ai fondu en larme. Je passais du rire aux larmes en quelques secondes. Je me nourrissais des derniers spasmes de mon corps, tandis que mon chéri s’écroulait à côté de moi en tentant de reprendre ses esprits.
Entre deux suffocations je lui chuchota un « merci » et c’est toute tremblante et flageolante sur mes jambes qui tentaient de me porter que je me suis dirigée sous la douche avec sur les cuisses, le surplus de sa délicate crème.
Fin…
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