18) Lignes de fuite spinozistes
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J’ai découvert Spinoza très tôt, dès le début de l’hypokhâgne, bien avant de lire Foucault ou Deleuze.
J’ai été immédiatement fasciné par la forme géométrique, la fascination de l’araignée dénoncée par Nietzsche.
J’ai toujours trouvé que le système hégélien sonnait faux : rien de tel avec Spinoza !
Spinoza peut, en une phrase, nous faire partir loin , très loin.
Hegel aurait pu écrire : « Par réalité et perfection, j’entends la même chose ».
Mais, il ne l’a pas fait : il avait trop besoin d’une justification de la Religion et de l’État.
Ne cherchez pas d’autre monde, ni de monde meilleur : celui ci est le seul !
Et je pars loin, très loin : une ligne de fuite s’ouvre.
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