4. B
Je voudrais crier à l’aide, du Dieu peut être existant, qu’on me caresse les cheveux en me disant que tout va bien se passer, de laisser faire le destin. Ce serait tellement facile de tout fuir, abandonner, l’abandonner. Mais à quoi bon commencer à construire un barrage, s’il nous noie parce qu’on n’a pas eu le courage, l'envie ou le temps de le finir ? Cette échelle qu’on a tressée ensemble, il ne manque plus que la gravir. L’ai-je laissée ou m’a-t-elle laissé ?
Tandis que mes yeux s'efforcent de ne pas céder aux larmes que me suscite cette pensée, l'air glacé de la bise me souffle gentiment la solution : l’irrécupérable. Mon cœur s’accélère à cette pensée. Une tempête s’enclenche dans mon intestin puis me fait recracher la querelle entre mon âme ma conscience et moi. Qui s’en rendrait compte, qui s’en soucierait ?
Elle
Je ne peux m’empêcher de penser que cette idée ne traverse peut être pas que mon esprit. J’ai promis. J’ai juré. Oui, ce serait simple de laisser, d’oublier. Mais j’ai promis. J’ai juré.
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