Il ou elle a le cheveu long, le cheveu fou, tourbillonnant, le cheveu plein d’une vie rien qu’à lui qui s’emballe dans la brise ou sous la pluie.

Il ou elle a l’œil arc-en-ciel, lagon orage forêt ténèbres caramel peu importe, pourvu qu’il pétille, pourvu que dans cet œil brille un passé dévoré sans retenue, brille un futur accueilli à bras ouverts (même gris ? Même gris. Le futur ou l’œil ? Les deux, mon capitaine).

Il ou elle a le sourire tendre et mordu, la gentillesse… la gentillesse dans le coin de ces lèvres, oui ! Celle-là, je la veux aussi. Il ou elle a l’odeur rassurante d’être arrivé chez soi, mais aussi celle, enivrante, de la prochaine aventure.

Il ou elle ne prend pas de place dans l’espace, et toute la place du monde dans le mien. Il ou elle rêve les yeux ouverts, il ou elle dort le corps escargoté sous les draps, il ou elle ne sait pas qu’il est belle, ou en tout cas pas à quel point et même s’il ou elle le sait, il ou elle s’en fout, éperdument.