Moi : ici, à la maison, nous avons eu un appel de la fac qui demande pour qu’un parent passe pour parler des futurs projets…

Agathe : déjà… Ben dit donc ils ne perdent pas de temps… Alors, oui, c’est un programme d’aide pour les premières années, un accompagnement personnalisé pour orienter les étudiants, savoir quel sont leurs projets, savoir si les parents soutiennent l’étudiant, ce n’est absolument rien de grave, une simple formalité.

Moi : donc aucun souci ?

Agathe : non, rien du tout, tu auras un étudiant de secondes années qui te sera attribué et il sera là pour toi pendant un an si tu as besoin.

Moi : ah d’accord, c’est ma mère qui a répondu à l’appel, elle était flippé total.

(Maman : ne raconte pas n’importe quoi, je me pose simplement des questions).

Agathe (sourire) : tu peux dire à ta mère que toutes ses questions auront une réponse, elle ne doit pas s’inquiéter, tout va bien se passer… Pour l’instant, je suis en vacances, mais lorsque je vais rentrer, je voudrais bien qu’on aille boire un verre et tu passeras à mon bureau à la fac…

Moi : ton bureau ?

Agathe (sourire) : oui, car je suis la déléguée universitaire.

Moi : ah d’accord, je comprends mieux, pourquoi tu étais sur une affiche dans la maison des étudiants…

Agathe : ouais, le Doyen a voulu que je sois dessus, perso, je ne voulais pas…

Moi : pourtant, tu es très bien dessus. (pourquoi je lui ai dit ça).

Agathe (sourire) : tu trouves ?

Moi : oui… Aller, je ne vais pas te déranger plus longtemps, profite bien de tes vacances et on se voit à la rentrée.

Agathe : merci pour le compliment, surtout lorsque cela vient d’une très belle femme, (je frisonne) tu ne me déranges pas, si tu as le moindre problème à la fac, passe-moi un sms ou appel pour c’est toujours un plaisir d’entendre ta voix (elle me drague ?) et sinon je te dis à bientôt, je t’embrasse Maëlys.

Moi : merci bien bise.

Je raccroche.

Maman : c’est qui ?

Moi : la délègue des étudiants pour l’université

Maman : sérieux ? Comment tu la rencontres ?

Moi : pendant une de nos nombreuses orgies sexuelles.

Antoine et papa rigole…

Maman : et vous trouvez ça marrant ? Bande de banane…

Moi (sourire) : aller, on se prépare.

Papa : tu as quelque chose de prévu Antoine ?

Antoine : il faut que j’aille avec mon père pour acheter une nouvelle tronçonneuse… Aucune idée, on va trouver ça…

Papa : attends-je vais venir, je connais une excellente adresse (il nous regarde) soyer prudent les filles…

Les hommes nous laissent seuls.

Maman : on se rejoint ici dans 15 min ?

Moi : oui, pas de souci.

Maman : et on prend ta voiture (sourire)

Moi : sérieux ?

Maman : oui, j’ai envie de voir comme ma grande fille conduit.

Moi : comme toi… (regard sadique)

Maman : ne commence pas… Je n’avais pas vu le mec en vélo…

Moi (je rigole) : aller, je reviens…

Un petit moment après…

Je suis sur le canapé, sur mon phone, je discute avec la bande, j’ai tellement envie de les voir, Antoine est avec son père et le mien dans un magasin de jardinage.

Maman (sourire) : voilà, je suis là.

Je leve la tête, ma mère est juste magnifique, elle ne fait absolument pas son âge, faut dire qu’elle n’a que 44 ans, elle fait pratiquement tous les jours du sport, brune, yeux marron, 1m74, 64 kg, une belle poitrine, et une magnifique paire de fesses, en posant mes yeux dessus, je frissonne…

Il faut que je me reprenne, mes esprits, d’où je mate le cul de ma mère... Pauvre fille…

Maman : ça va mon ange ?

Moi : ouais, je me demande ce que le mec va nous dire… D’ailleurs une ou un ?

Maman : je ne sais pas, on verra, aller penser à prendre tes papiers, on décolle…

Moi : oui, et tu me feras le plaisir de ne pas salir ma voiture sinon tu la nettoies à la brosse à dents MOUAHAHAHAHAAAAAA.

Maman : ça ne va pas mieux… Tu as trop de vacances… Ne t’en fais pas, elles sont bientôt finies… (sourire)

Moi : ce n’est pas marrant…

Mais elle a raison, je suis excité de pouvoir rentrée enfin en fac, depuis le début des vacances, je n’arrête pas d’y penser, je sais que les choses seront différentes, je ne vais plus voir certains connards du lycée.

Nous prenons la route, tranquillement, ma mère à peur lorsqu’on croise une voiture, un camion elle est presque en panique, on croise deux trottinettes, elle veut que je passe sur l’autre voie, elle n’a pas confiance en ses merdes… Elle a raison, ils n'ont aucune protection, ils passent sur les trottoirs, les couloirs de bus.

Amir en a vu une sur l’autoroute, ils sont fous ces gens et je ne changerais pas d’avis…

Moi : arrête d’avoir peur maman.

Maman : je n’ai pas peur pour toi, j’ai peur pour eux, s’ils font une connerie, tu vas descendre la vitre et ils vont en prendre plein la gueule …

Moi : ah non, tu sais pour l’instant, je ne me suis pas énervé une seule fois, alors oui, je n’ai pas pris le volant autant que ça, mais pour l’instant, je ne sens pas la rage monter… C’est même le contraire, je me sens détendu, calme, zen.

Nous continuons à rouler.

A discuter tranquillement, jusqu’au moment.

Maman : merde (elle regarde son phone) y a un problème…

Moi : quoi ?

Maman : j’ai plus de réseaux, qu’est-ce que j’ai encore fait…

Moi : tu n’as rien fait… Avec la bande, lorsque nous sommes venues, nous n’avons plus eu de réseau et d’un coup sans prévenir, il est revenu.

Maman : ils ne sont pas encore vraiment au point avec leurs réseaux…

Mwais, je ne sais pas, mais je trouve bizarre que d’un coup plus rien, et je trouve encore plus bizarre que lorsque nous avons retrouvé du réseau, nous avons tous eux une mise à jour…

Quelques minutes après...

A suivre...