Le dérèglement climatique, à d’une certaine manière de bon côté, nous avons encore du soleil en ce début de mois d’octobre, je me fais réveiller par les caresses du soleil, je me sens bien, ou que je tourne la tête, je suis entourée des gens que j’aime, ma tête sur le torse de mon Antoine.

J’ai l’impression d’être au paradis... enfin si ça existe.

Personne n’en est jamais revenu.

J’essaie de sortir du lit, le plus silencieusement possible, je commence à avoir faim, je recherche mes vêtements, mais hélas, on dirait qu’ils sont disparus, alors, je prends le t-shirt d’Antoine.

J’arrive en bas, je rentre dans la cuisine, je prépare le petit-déjeuner, café, thé, chocolat, viennoiserie, pain, lait, jus d’orange, je pose le dernier bol sur la table lorsque je vois Alan qui arrive habillé uniquement de son boxer, enfin, je crois.

Alan (sourire) bonjour ma belle.

On s’embrasse sur la bouche, une première.

Moi : ça va ?

Alan : je n’ai pas retrouvé mon boxer, alors, j’ai pris celui d’Hugo.

Moi : il te va bien.

Alan : ouais, je suis surpris, il me moule bien le cul, regarde.

Moi : ouais, il met mis en valeur ton cul.

Alan : j’ai tellement faim.

Moi (sourire) : faim de ?

Alan (en me prenant dans ses bras) : je ne dirais pas non à te manger, mais, là, j’ai envie de nourriture.

Moi : si tu veux après je vais prendre une bonne douche.

Alan (sourire) : étrangement, d’un coup, j’ai envie de prendre une douche.

On s’éclate à rire.

Antoine et Amir descendent.

Antoine (sourire) : on dirait que tout le monde est en forme.

On s’embrasse tous sur la bouche, il y a même des contacts avec la langue.

On s’installe tous, à nos places, on ce regarde avec le sourire.

Quand d’un coup, on entend.

Sophia : OU EST MON STRING ?

Amir : oups.

On s’éclate rire.

Lou descend, elle est a moitié nu, on la regarde.

Antoine : la journée commence vraiment bien.

Moi : oui.

L'instant qui suit, nous voyons Sophia, Lucie et Hugo qui descende.

Sophia : on m’a piqué mon string, alors, je suis descendu toute nue.

Hugo : j’ai dû mettre le boxer d’un autre.

On rigole encore bien, on discute de nos envies de la journée.

Jusqu’au moment où.

Amir : j’ai passé une excellente nuit, j’ai déjà couché avec plusieurs femmes en même temps, mais cette nuit surpasse tout, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, il est impossible d’au retour en arrière (il nous regarde tous.) je vous aime, je ne sais absolument pas comme vivre ça, mais ce que je sais, je veux le découvrir et vivre avec vous.

Nous avons tous dit ce que nous pensons, nous avions plus ou moins toutes les mêmes pensées, à la fin, de cette conversation, nous avons décidé de faire plusieurs choses, s’installer tous ensemble dans la même chambre, transformer les autres chambres en dressing, salle de sport pour ceux qu’ils veulent, comprendre comment on peut aimer plusieurs personnes en même temps, apprendre à ne pas regarder les gens qui vont nous juges, pensée à nous avant tous et comprendre.

Qu’est-ce que cette odeur ? Est-ce qu’elle ne serait pas responsable de tout ce qui se passe dans nos vies...

À suivre.