Bière...

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Un soir nous sommes sortis, comme il me l’avait proposé ce jour-là dans le supermarché, le bar de la ville était grand, dans une atmosphère fumeuse et collante, l’air sentait fort l’alcool et la transpiration, la musique forte était de mauvais goût et les gens qui y était, semblé appartenir aux murs et aux tables. Mais malgré tout ça l’endroit était agréable, je ne saurais dire pourquoi mais malgré le sol poisseux et les tables collante on s’y sentait bien, je ne dirais pas que c’est comme chez soi, mais ce n’est pas non plus comme si on était dans une pièce où on se sentait oppresser. Le bar était plein, de ça et la buvait des gens en groupe ou seul. Plusieurs groupes de jeune c’était regroupé au fond du bar, parlant fort, buvant beaucoup, j’en reconnus la plupart, des jeunes de mon école, Alex se dirigea nonchalamment vers le comptoir où il se percha sur un des hauts tabourets au cuire défoncer par le temps et les nombreux fessiers qu’il du supportait. Les filles du fond ne cesser de lui jeter des coups d’œil affamé, ça en devenait presque pathétique tellement certaine se tordait, cambrant le dos et bombant le buste pour attirer son attention. Mais il ne sembla pas s’en rendre compte et ne fis que se tourner vers moi en me demandant ce que je voulais boire.

- Je ne sais pas, lui répliquais-je en montant à mon tour sur un tabouret. Tu bois quoi toi ?

- Mumm je pense que je vais prendre une bière, au moins il n’y a pas besoin de se prendre la tête !

- Bon ben alors je prendrais la même.

Il acquiesça et se pencha pour commander, nos verres rapidement servie il y eu un moment de flottement, je voulais lui poser des questions sur ce coup de téléphone qui l’avait tans perturbés mais je savais qu’il n’y répondrait pas. Les sujets me manquaient, je ne savais pas quoi dire et je me sentis bête de ne pas trouver quelque chose à dire, j’étais pourtant une littéraire, les mots étaient ma spécialité, pourtant ce soir il me manqua cruellement d’inspiration. Le premier verre fut but aussi vite qu’il fut apporté, la seconde tournée ne tarda pas, puis la troisième, enfin à la quatrième nous nous détendîmes, parlant de chose sans intéresser, de livre, de musique, de cinéma, mais pas de chose importante même si j’en mourait d’envie. Quand nous bûmes notre six ou septième verre, je ne suis plus sûr, j’eu enfin le courage de lui demander dans un souffle alcoolisé et pas très assuré malgré ce que je voulais donner comme impression.

- Qu’est ce qui s’est passé Alex ? Pourquoi du jour au lendemain tu as été si froid et distant avec moi ? C’est ma faute ?

- Non ce n’est pas toi c’est… Compliquer…

- Ça a un rapport avec ce coup de téléphone ?

- Pfff écoute je n’ai pas envie d’en parler…

- Mais il faut bien en parler de ces choses-là, je veux juste t’aider Alex ! écoute… Depuis que tu es là c’est bizarre, je me sens bizarre, j’aime bien passer du temps avec toi, même si par moment tu es exécrable, tu ais le premier depuis des années à réussir à me supporter et à être heureux de passé du temps avec moi. Mais… Si tu ne me fais pas confiance comment veux-tu que ce soit réciproque ?

- Ecoute c’est compliquer je te dis, je… Je dois d’abord régler des choses avant de pouvoir en parler, tu n’as pas à t’en préoccuper.

Et la discussion fut close. Je ne pu rien dire de plus que deux filles roulant des hanches s’approchèrent de nous, elles se penchèrent vers Alex et lui murmurèrent des choses à l’oreille que je ne peux entendre à cause de la musique. Leur échange dura bien 10 minutes, mais quand soudain l’une des deux le gifla si fort que j’eu mal, toutes les têtes se tournèrent vers nous.

- Espèce de connard je t’interdis de nous parler comme ça okay ? lança celle qui avait le plus grand décolleter du siècle.

- Tu te prends pour qui au juste ? enchaina celle dont la jupe devait sans doute être aussi sa petite culotte.

- Excusez-moi si je vous ai offenser mais comme je l’ai dit, je n’aime pas le plastique et le vulgaire donc si vous pouviez me laisser avec mon amie…

J’en pouffa de rire, je ne dû sans doute pas car mademoiselle décolletée se tourna vers moi en me lançant un regard dédaigneux.

- Et toi là tu vas arrêter de te foutre de notre gueule ouais ?

- Et bien c’est un peu compliquer quand je vois deux greluches comme vous se ridiculiser à ce point !

C’était sortis tout seul, comme la gifle que me mis mademoiselle culotte-jupe. J’en serais tomber de mon tabouret si Alex ne m’avait pas retenu, il me jeta un regard atterrer avant de reporter son attention sur les deux filles, les mâchoires grisper il dit entre ces dents.

- Je vous conseille de dégager de ma vue sinon je vais foutre à la poubelle la bienséance qui veut qu’on ne frappe pas une femme.

Que ce soit son ton ou son attitude tout en lui était menaçant, chauffer au quart de tour il aurait sans doute pus me briser le poignet si sa colère était tournée vers moi, sans attendre leur reste les deux filles sifflèrent une dernière fois en sa direction avant de retourner s’assoir à leur table. Il se tourna vers moi le visage encore crisper, il posa un doigt sur ma joue qui devait être rouge.

- Ça va ?

- Ouais… Un peu mal mais bon…

Il lâcha mon poigner et bus la fin de sa bière.

- On devrait peut-être rentrer, murmura-t-il sans doute plus pour lui que pour moi.

- Non, restons, ne laissons pas ces deux filles gâcher notre soirée, et si tu me parlais de ton école plutôt ?

Il se tourna de nouveau vers moi le visage enfin rieur, il ne devait pas s’attendre à ce que j’éternise la soirée, mais je me sentais bien, et malgré ce passage un peu chaotique, je voulais rester, profiter de cette soirée, de la chaleur qui me fit enlever mon pull, de la bière fraiche que je buvais avec plaisir, de notre conversation qui était redevenus comme avant. Il me parla longtemps de son école, il était tout comme moi étudiant en lettre mais avait depuis longtemps finis ces études, il cherchait le boulot de ses rêves parmi les livres, mais nous savions tous les deux que c’était compliquer, nous débattîmes de cette complexité, jugeant le pour et le contre de certain point, de certain métier. Nous parlâmes encore de livre, d’écriture, il m’avoua écrire des sortes de nouvelle, et je réussis à le convaincre de m’en faire lire. Puis encore une bière et un autre livre, la soirée s’éternisa et quand le barman vint nous voire pour nous dire que le bar fermer nous en fumes tous les deux attristaient mais ne nous laissâmes pas aller.

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