Partie 9 : "Celui dont j'ai besoin"

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« Dans un village au nord

Marqué

Il y avait une statue en déplore

Bombée

Elle était en train de sombrer

La jeunesse l’oublie

Piété

Du fondateur de leur patrie

Vantée

Les anciens plaignant la pierre effritée

Mais plus personne n’en tient compte

Registre

Tant que la statue ne tombe

Administre

Et fait un sinistre

Ce n’est pas l’avis de notre héros

Notable

Alors qu’il passait à petit trot

Durable

Il vit le fier visage du travail honorable

Il s’enquerra alors des outils

Forgés

Et d’une pierre blanchie

Purgée

On lui indiqua, il partit tout chercher

Après quoi il revint

Démord

Il commença son travail malin

Elabore

La place s’anima alors

Des curieux l’interrogèrent :

Courtois

« Pourquoi faites-vous cette tâche sévère ? »

Poids

Ne pouvant répondre il pointa du doigt

Le signe alla sur le plus jeune du village

Candeur

Il avait 12 ans et ne savait rien du lignage

Brodeur

Qu’il descendait du fondateur

Le héros reprit sa tâche

Depuis

Quoique jamais il ne s’en détache

Gratuit

Le monde est par lui reconstruit

Des jours après la statue était finie

Taillée

Sur son pied est revenue le visage qui sourit

Scellé

Tout le monde en fut émerveillé

Ils étaient tous rassemblés

Souvenir

Il avait alors écrit un discours d’emblée

Vernir

Ne pouvant il le fit lire

Il me rechoisit parmi tous

Réduit

Moi, juvénile frimousse

Pâlie

Je pris place à côté de lui.

Je parcours des yeux le vélin

Rêvé

Et je ne vois rien

Logé

Je le regarde alors interrogé

Il place deux de ses doigts

Siamois

Sur son front puis sur son cœur courtois

Pantois

Et place sa confiance en moi

Alors j’ouvre mon esprit cordial

Tendu

Et mes paroles furent cruciales

Ardues

« J’aime cette statue »

« Non pas parce que c’est une statue »

Inerte

« Mais parce c’est un inconnu »

Ancêtre

« Derrière ce sourire je peux tout mettre »

« C’est un visage chaleureux »

Conscience

« Il me dit ‘sois courageux !’ »

Vaillance

« ‘Crois en toi, garde confiance !’ »

« ‘Triomphe de tes peurs !’ »

Vêtues

« ‘Et n’aie aucunes rancœurs !’ »

Têtues

« J’aime cette statue »

« Non pas parce qu’elle pourrait être… »

Payant

« … mon parent en salpêtre »

Voyant

« Mais parce qu’elle est le regard bienveillant »

« Celui qui juge mais ne critique »

Conjoint

« Celui qui critique mais ne juge »

Témoin

« Enfin, celui dont j’ai besoin. »

A ce silence s’élèvent des cris

Affleure

Et le clappement retentit

Censeur

En premier celui de l’Insuffleur.

Il devient par la suite mon maître

Accord

Après sa mort je dois transmettre

Alors

Tout ce qu’il fit encore. »

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