Chapitre 1
L' épopée des éléments.
Sur la table trône le buffet et victuailles. Un sanglier laqué farcie, des pommes de terre, des racines de mandragore à la sauce piquante et du vin coulant à flot venant de tout horizon.
Le château de porte Bunay était isolé de la ville dans les contrées reculées de l'Irlande.
Une aile consacrée au public et aux invités. Avec une grande salle de festivités. Tantôt des bals ou des festins organisés selon les guerres ou les mariages.
La duchesse Eléanor et le duc de Gouize portaient une attention particulière à leur domaine de chasse et de vigne.
Mais depuis quelque temps Eleanor était alitée. Enceinte de son premier enfant.
Sa servante et femme de chambre Gabrielle était au petit soin pour elle. Et s'affairent sans relâche à satisfaire les moindres désirs de la duchesse capricieuse. Tantôt du thé au fruits rouges, tantôt des petits biscuits cela à n' importe quelle heure du jour ou de la nuit.
La clochette tintinnabule.
Gabrielle avait les cheveux d'un rouge flamboyant. Long. Bouclé sauvage. Son chignon tresse couvert d'une capuche d'un bleu roi en soie signe d'appartenance professionnelle de la puissance du duc Gouize.
La fortune de la famille est un puits sans fond. Les armoiries d'or et d'argent forment un oiseau de feu aux ailes de leur initiale.
Gabi pour les intimes. Est Une femme élancée au forme féminine voluptueuse. Un port de tête magistral donnant sur une chute de rein digne des nus peints par des grands peintres renommés.
Sur les murs de pierres froides en plein hiver sont suspendu tentures et tapisseries réchauffant la pièce rafraîchie par les nuits d'hiver. Cela en rehausse l'atmosphère. Plusieurs scènes représentent l'amour et la passion. Puis une suspension sur le mur du fond représente Merlin. Grimoire à la main ou Quelques lucioles bleues volent dans les aires.
Alors que la fête bat son plein. Lotfy chef des armées.
Homme brun aux yeux noisettes d' une carrure à la forme d' une armoire à glace. Tout en muscle fait le tour de ses invités en vantant ses victoires et se hâtant d'une prochaine guerre. Il fait claquer son verre de vin à tout va. Les soldats et chevaliers se mêlent aux conversations aux éclats de rire aux voix fortes chargés de testostérone.
Les servantes et cuisiniers s'affairent et s'empressent de changer les plats et plateaux de mets riches.
La lune est ronde et pleine ce soir. Le vent est glacial et sur les arbres une fine couche de glace se dépose tout doucement. Laissant la nature sous silence. Juste le son des branches qui se balancent au gré du vent.
Au petit matin alors que la fête diminue d'intensité et que la troupe s'endort tantôt sur les bancs tantôt au sol. Alcoolisé et repus de sexe et de bouffes. Un silence de mort dans l' aile du château.
La lune est cachée par des nuages. L' atmosphère devient plus lourde. Le vent est de plus en plus glacial. Au loin, le hurlement d'un loup. Puis le silence règne en maître. La glace se fige sur les arbres et les toits. Une épaisse buée sur les vitres du château.
Dans l' âtre la braise s' émousse.
Camoufler derrière quelques épais buissons. Gutor scrute le ciel en attendant une heure propice.
Gutor, chef des armées Aracnidustek. Une sorte de grosses araignées vertes et sa tête plutôt dans le genre mante religieuse.
Il était fort armé...de pierres accrochées à son poitrail. Des pierres magiques fluorescentes mais la magie était noire tel les ténèbres.
Il avait cette principale caractéristique physique. Ses pattes d'araignée étaient aussi grosses qu'un tronc de chêne centenaires velu. De longues dents crochus ainsi qu' une langue de serpent.
Autrefois c'était un humain. Mais lors d'une cérémonie lunaire suite à une fête bien arrosée il tomba alors dans le chaudron d' un magicien ténébreux qui le transforma en Aracnidustek . En soif de s'approprier les terres de Porte Bunay afin d'asseoir son pouvoir et ses armées en quête du monde. Et plonger ainsi la terre dans le chaos.
Scrutant le ciel de ses yeux globuleux injectés de sang gluant. Il s'avance vers le château à pattes feutrées dans les hautes herbes du pourtour de l'aile gauche bien décidé à entrer et faire un carnage.
Il est à quelques pas d' une fenêtre entrebâillée quand tout à coup. Il entend d une voix stridente un hurlement de femme résonner à son oreilles.
Il s' arrête un instant, c' est 8 pattes bien ancrées au sol.
Sa pierre jaune scintille sur son poitrail.
Quelques frissons lui parcourent l'échine.
Le hurlement de la femme met à rude épreuve son plan. Puis tourne les talons retrouvant son ombre cachée derrière le buisson. Il reviendra. Plus accompagné. ..
La duchesse sentie ses premières contractions. Les dames de chambre dont Gabi se ruent à son chevet.
Cela se présente très mal.
Gabi chercha des linges et une bassine d'eau chaude alors que la sage femme la faisait pousser… Épuisée, Eleanor s' endort pour toujours après deux jours de contractions intenses, mettant naissance à une jolie poupée. Baptisée Louiseane.
Les années passent. Louiseane est une jeune fille de 10 ans. C'est le portrait craché de sa mère. De longs cheveux blonds tombent en cascade sur ses épaules. Nouées de broche de perle nacrée. Deux grands yeux bleus et un petit nez en trompette. Une allure gracile et des joues juvéniles…
Elle est belle comme un jour… une vraie poupée. Son père le duc de gouize l'a promise à son neveu âgé de 20 de plus qu' elle.
Un soir à la nuit tombante, Gabi va chercher de l'eau au puits. Se penchant par-dessus le muret pour ressortir le sceau. Elle voit le reflet de Gutor la scruter dans l' eau qui jaillit derrière son épaule tel un spectre en décomposition. Il bave à sa respiration.
Gabi se retourne en sursaut. étouffant un hurlement en fait renverser le seau d'eau à ses pieds.
" Gu… Gutor" bafouilla t elle..
"Que fais-tu ici? Que veux tu? "
De sa voix rocailleuse, il sourit. Un sourire machiavélique. Ces paupières palpitent sous chacun de ses battements de cœur.
Alors qu'il prend une respiration pour répondre. Il retourne Gabrielle contre le puits. Soulève sa robe...
"Je veux t' enfanter. Le fruit tombera de l' arbre."
Il dénoue ses jupons. Sa force se décuple enserrant les poignets de Gabrielle croisés sur son dos qui ne peut se débattre face à Gutor "le fort". Elle hurle espérant une aide. Des cris perçants mais le puits et bien trop loin du château pour que les gardes ne l' entendent.
Il caresse sa fesse d'un revers de patte. Puis lui plonge un artefact en pierre fluorescent à son contact entre ses lèvres fermes et entre ouvertes. Glissant doucement le bout de ses crocs venimeuses dans cette orifice.
Gabi se débat à coup de hanche et de coups de pieds mais Gutor les esquivent en maître.
Comme embrumée par ses mots. L' esprit de Gabrielle cesse de s'agiter. Le silence et l' apaisement règnent dans sa tête. Elle en est presque excitée et se laisse aller aux crocs qui se plongent entre ses cuisses dans un va et vient incessant. Elle gémit doucement se mordillant les lèvres se demandant ce qui se passe à cet instant. Alors que dans un grognement gutor crache son venin loin dans dans ses entrailles. Se retirant du font de cette cavités trempées non compréhensible pour le commun des mortels. Il enfonce un deuxième artefact en pierre fluorescent comme pour figer le sortilège puis disparaît rejoindre son reflet dans le fond du puits laissant Gabi dans un dernier soupir. Reprendre possession de son esprit.
Pendant trois longs mois, Gabrielle tenta de retirer ses artefacts par tous les moyens.
Dans son silence elle se mute. Alors que seule elle affronte ses peurs.
Tantôt essayant de retirer à la main ses pierres imprégnées de magie noire qui inhibent ses chairs, tantôt buvant une tisane aux baies amer mais … sans succès.
Alors qu' elle tente le tout pour le tout se forçant à se donner des coups de poings dans le ventre, elle s'immisce en elle à l' aide d' un long et fin boyau de souris étanche dans le vagin surplombé d' un petit entonnoir en fer.
L’eau savonneuse et bouillante la fait hurler de douleur et elle finit par s'évanouir sur son lit. Espérant avoir réussi son acte avec une barbarie sans retenue.
Le jour commence à poindre par la fenêtre entre ouverte, l' air frais caresse son visage ou quelques mèches de cheveux frétillent sur son oval.
Un œil s' ouvre puis l' autre. Réalise qu' elle est bien vivante.
La main sur son ventre remplie d' eau. Elle ose se lever, titubant sur ses jambes.
Pas une seule trace de sang pour rassurer son esprit. Elle devait se faire une raison. Le monstre qu' elle était en train de créer devait naître.
….
Sur l' horizon le soleil se couche. Éparpillant son éclat rougeâtre de mille et un éclat de feu entre les feuilles virevoltantes à la cime des arbres. L'été est arrivé en avance et la glace n' est plus que des ruisseaux serpentant à travers la forêt et les collines surplombant les vignes en floraisons.
Sur le chemin vers l' orée du bois. Gabi a le ventre bien rebondi malgré les linge qui lui enserre le ventre et la poitrine pour cacher son état. Elle déambule la main sur son ventre…
Prend une grande respiration puis ferme les yeux appréciant le silence et la douceur du vent sur son visage. Ses mèches ondulent sous la brise. Lorsque prise de contractions violentes et la perte des eaux. La bouscule dans ses pensées.
Adossée à un vieil arbre centenaire. Seule elle hurle de douleur. Rien ni personne ne peut l' entendre. Juste les biches apeurées au regard curieux du spectacle et les pépiement des oiseaux chanteurs.
Tantôt un lapin sortit de sa tanière tantôt un sanglier. Tous se regardent d' un air interrogateur.
Alors que Gabrielle rassemble ses dernières forces pour pousser une dernière fois ce monstre hors de ses entrailles.
Cette délivrance tant attendue.
Elle regarde son bébé gisant sur le sol en n' osant pas le toucher. Son cœur se révulse et s'oppose à toute tendresse envers lui. Quand un écureuil descend de son nid. Sautant à pleine patte sur le sol secouant le bébé cyanose. Aidée par une petite souris grignotant le cordon ombilical.
Épuisée et sous le choc de tous ses animaux. Elle s' abandonne dans son sommeil. Les branches des arbres forment une cage autour d' elle protégeant l' enfant et la mère de tout contact extérieur le temps d' un repos bien mérité.
….
Une lueur étrange et une chaleur intense réveillent Gabi étonnée de sa vision.
Elle jette un regard sur sa gauche. Un oiseau de feu s approche tout près d elle illuminant son visage émerveillé par les plumes de flammes rouges et jaunes ainsi que les paillettes de glace sur l ourlet de sa queue.
Dans le sillage de ses ailes d' une envergure démesurée. Il la scrute de haut en bas. Approche doucement son museau du bébé endormi et emmitouflé dans des feuillages que les animaux de la forêt avaient pris soin de tresser. Une fumée épaisse sort de ses naseaux.
Sur la peau dorée du nouveau né une tâche de naissance formant des ailes sur son avant bras.
Le regard si intensément tendre du phénix sur l' enfant laisse jaillir l' espoir dans les pensées de Gabi.
D' un mouvement de tête, elle approuve et laisse ainsi un petit farfadet déposer sa progéniture sur le dos du spectre. Bien accroché entre ses plumes. Il lui jette un dernier regard et s envole dans les airs si haut qu il fini par disparaître en un point jaune perçant le bleu du ciel.
…
Qu' il est bien loin ce temps. Alors que Gabi et ses dames préparent le mariage de Louiseane. Dans le grand salon des invités. Entre les lys et les roses blanches. Quelques vibrations se font ressentir. Des pas lourds s'approchent du château.
Il n' était pas rare que la terre tremble en ce lieux mais du haut de leurs meurtrières un coup de cornemuse informa tout le personnel de l'arrivée imminente d' une troupe étrangère.
Lotfy empoigna son épée dans l'embrasure de la porte avec l' aide de quelques soldats et chevaliers de l' aile.
Se ruent devant. protégeant Louiseane.
Le personnel se faufile sous les tables garnies. Gabi soulève son jupon et sort sa dague de sa cachette.
Collée dos à dos à Lotfy. Aux aguets de l'entrée.
Un sifflement se fait entendre. Et une grosse araignée immobilise chaque humain lançant des filets de toiles. Elle se fraye un passage. Les yeux injectés de sang. La bave au croc.
Ce monstre ignoble s' approche dangereusement de la salle. Lotfy emboîte le pas laissant Gabi peu de temps. Juste le temps de s' occuper de l'arachnide.
Il s'élance l' épée tenue fermement dans sa main dirigeant ça pointe vers le ciel. L' araignée est monstrueusement grande. D' un bond il grimpe sur son dos velu qu' elle agite avec vigueur, déguisant cette attaque en rodéo sauvage.
L' épée se plante entre les yeux. Ce qui envenime la situation. Devenue plus agressive la bestiole se tape dans les murs du couloir se frayant un chemin jusqu'à la salle. Lotfy peine à rester sur le dos alors que Gabi surveille la scène…
Une deuxième bestiole arrive. Explosant les fenêtres d' un simple coup de patte dans la vitre. Brisant en mille et un morceaux de verre une des fenêtres à l'opposé de la salle. Gabi sursaute. Le personnel apeuré se recroqueville sous les tables. tantôt fermant les yeux. Tantôt se bouchant les oreilles.
Leur sifflements inonde la pièce en des bruits de cochons ayant inspiré des ballons d' hélium. Déchirant des grognements peu catholique.
Alors que l' araignée passe la fenêtre emportant sur son passage les nappes et assiettes dans un brouhaha de vaisselle jetées au sol. Gabi fait volte face et s'élance à son tour sur sa monture sauvage à l' aide de sa dague pointer au niveau du flanc. La scène est dangereusement juteuse. Face à face essayant de se débattre dans leur joutes. Les deux montures finissent par envoyer des longues toiles en filet mais leur douleur leur fait rater leur objectifs.
Gabi crie à Lotfy d' une part et d' autre de la pièce son plan.
Les deux compères se rapprochent au milieu de la salle.. Leur monture se débat et elles perdent beaucoup de sang.
Alors que leur tête se cogne l' une contre l' autre, remuant sous les coups donnés de l' un et de l' autre dans le corps des arachnides ainsi que leurs têtes meurtries de coups de lames.
Dans un dernier assaut les crocs lancent des filets dans tous les sens. Mais les voici assez prêtes. Pour…
Alors que Lotfy plante son dernier coup d' épée dans l' oeil de sa monture, elle jette dans la foulée une toile aussi grande qu' un chapiteau sur l araignée de Gabi. Celle-ci s'immobilise et tombe au sol dans un hurlement strident de gémissement et de vibration. Raide morte…
Lotfy s' agrippe toujours et commence à fatiguer. Ses mains cherchent une prise. Mais ses doigts glissent et il tombe à la renverse. L' épée plantée dans le poitrail de sa bestiole qui s'écroule à son tour au sol dans le même gémissement.
….
Pendant que Le duc s'enferme dans un petit boudoir avec ses quelques conseillers pour définir une stratégie.
En l occurrence Gutor les avait pris par surprise et son armée était bien plus forte qu' autrefois…
Il envoya à travers le château des bestioles toute aussi … gigantesque… rampante… venimeuse… de gros serpents... Des Araignées. Même des crapauds géants prenant les gardes pour de simples petites mouches.
A la dernière ligne du camp adverse. Juché sur une grosse motte de terre, Gutor admire et se délecte du carnage qu' il inflige. Il rit à gorge déployé devant tant de combats.
...
Alors que dans les airs un front froid se fait sentir… puis une boule de feu au loin dans le ciel.
Lotfy jette un œil en apercevant cette boule dans les airs entre deux combats.
Il s' essuie d' un revers de la main son front ensanglanté de toute sorte gluant surveillant les aller et retour qui tournoie autour du château.
Lorsque enfin la silhouette d' un phénix portant sur son dos un jeune homme blond en sarouel d' une dizaine d'années.
Des arabesques sur le torse mêlé à quelques cicatrices, l' épée pointée vers le soleil comme pour recharger sa magie au pierre opaline incandescente. La lame aiguisée… d' un frôlement …
Magistralement le temps semble s' arrêter et les rayons du soleil par la réverbération retombe au sol aveuglant les combattants. Lotfy en plein acharnement sur un crapaud venimeux géant ne put s' empêcher de fermer les paupières un simple instant où en moins de deux minutes lorsque la lumière se dissipe. Il se retrouve au sol égorgeant un petit crapaud sans défense. Il esquisse une grimace et bougonne dans sa barbe. Puis lève les yeux devant toutes ces bestioles jusque là immonde de cruauté en de simples petites bêtes inoffensives.
Gabi s' essuie le front de bave sanguinolente et remarque à son tour la petite armée de reptiles faisant demi tour dans leur quartier naturel. Puis lève les yeux au ciel suivant le phénix se déposant au sol.
Elle remarque de loin la tâche de naissance sur le bras du jeune homme qui Luit encore d' une lumière d' or.
Elle esquisse un sourire ou quelques larmes de joie perle sur ses joues et se jette sur son chemin reconnaissant avec stupeur que ce beau sauveur était … son fils.
Dévoiler ou non son identité? Tiraillée par son émotion, elle écarquille grand les yeux à sa grande surprise.
" Maman ? "
La surprise fut extrême entre le jeune garçon qui reconnut sa mère. Et l' interrogation de Lotfy.
….
Gutor trépigne du haut de sa colline en serrant les poings de colère. Il a perdu la bataille. Mais sa soif est devenue une obsession. Il n' en restera pas à cette défaite. Tournant les talons, il s' enfonce dans la forêt jusqu'à que son ombre disparaisse de la surface du domaine.
…
Les retrouvailles se font intense. Logé aux creux des bras de sa mère. Le jeune homme explique comment il a été élevé.
Dans une tribu de sages au cœur de la forêt. Ou les animaux et les elfes se côtoient avec pour seul maître d' apprentissage... un maître de la magie nommé Cercal. Un cerf elfique de cristal.
Il lui a appris les mystères de la magie ainsi que les combats et les cours d' histoire de sa propre nativité. Les moindres secrets du phénix son compagnon de toujours. Il expliqua aussi que son objectif était de les aider à vaincre Gutor est son armée.
...
Alors que le duc sort de sa tanière dans une explosion de joie. Le jeune homme sourit et le salut d' un signe de tête respectueux.
" Monsieur le Duc! "
" loop ! Merci… Que je suis content de te voir ! Lui tendant la main pour une poignée ferme.
Gabi sourit à son prénom ne décrochant pas son regard de son fils si fière de son " monstre "
Le duc invita tout le clan dans la salle de festivités alors que toute la gente du château s'affairent à remettre de l' ordre.
Sur une table restée intacte une jolie coupelle en forme de trèfles sertie de pierres d' opale et de rubis ou repose de jolies quartiers d' orange et de citron confit qui font de l'œil au jeune garçon. Il en pioche un avec gourmandise se délectant silencieusement de ce mets délicat et sucré restant sur ses doigts.
Lotfy interroge toujours du regard Gabi. Il trépigne d' impatience de connaître leur histoire. Surpris de cette nouvelle…
Quant au Duc, personne ne savait qu' il connaissait l' existence de Loop.
Mais il avoua ne jamais l' avoir vu de ses propres yeux. Ce sont les animaux de la forêt qui rapportent des nouvelles du font de leur tribu elfique et du bouche à oreille......
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