Chapitre 30 - Une nuit inoubliable
- Je n’ai pas vraiment sommeil, je confis à mes parents une fois arrivés à la maison.
- Je comprends, c’était une dure soirée pour tout le monde, soupire ma mère épuisée. Nous allons nous coucher, vous pouvez trainer ensemble mais je veux que tu sois dans ton lit avant midi sinon tu vas être crevée toute la semaine.
Je me fiche des dernières paroles de ma mère. Tous ce qui compte c’est que je puisse passer du temps avec Matéo. Mon père se gare puis je descends du véhicule en compagnie de mon homme. Il veut aller chez lui pour ne pas réveiller mes parents si jamais nous faisions du bruit en chahutant. Qui c’est ce que Matéo aurait pu encore inventer comme idioties ?
- Le soleil va se lever dans peu de temps, affirme-t-il. Tu ne veux pas le voir dans mes bras ?
- Depuis l’étage se serait magique, je poursuis en me blottissant contre lui.
Il me conduit dans sa chambre puis nous nous allongeons côte à côte sur son lit.
- J’ai du mal à croire ce qu’il vient de se passer ce soir, se moque mon amoureux avant de rire. Je suis satisfait du fin mot de l’histoire.
- En espérant qu’Alex ne fasse plus de mal aux gens, je poursuis en regardant le plafond.
- Peu d’agresseurs sexuels sont punis et je trouve ça inadmissible, rajoute-t-il. La loi les protège trop donc on peut dire que nous avons eu de la chance et les moyens d’arriver jusqu’à un procès.
- Avec notre super avocat sur le dos, j’espère que le procès va jouer en notre faveur, je soupire en me tournant vers mon homme.
- Ton maquillage s’est estompé mais tu es toujours aussi splendide, me complimente Matéo en me dévisageant avec intensité.
Je rougis à ces mots puis mon homme défait mes cheveux serrés en un chignon volumineux.
- J’aime bien cette robe mais tu serais mieux sans, susurre-t-il.
Matéo retire sa veste, sa cravate ainsi que ses chaussures pour être plus à l’aise. Je dois bien avouer que mes talons lassèrent mes pieds et je préfère les retirer en même temps que mes bijoux.
Mon homme plonge ensuite vers moi pour me couvrir de baisers. Je l’accueille avec tendresse et j’entends le zip de ma robe descendre. Celle-ci est taillé près du corps, je doute qu’il parvienne à la retirer.
Face à ce dilemme, Matéo se retrouve coincé puis finit par rager. Je lâche un petit rire mais l’ancien soldat n’est pas du genre à se démonter. Il se positionne debout et d’un coup sec parvient enfin à retirer le tissu de mon corps.
- Elle ne te lâchait pas celle-là ! siffle-t-il avant de se tourner vers moi.
Je l’aide à enlever sa chemise pour caresser son corps musclé. La barbe naissante sur ses joues lui donne un aspect très viril.
- J’aime tellement sentir ta peau contre moi, grogne-t-il.
Pris dans un élan de désir, mon homme baisse ma culotte avant de me jeter sur le lit. Se positionnant au-dessus de moi comme à son habitude, il fait pleuvoir des baisers sur toutes les parties de mon corps.
Habitée par un désir de plus en plus fort, je ne peux m’empêcher de gémir son prénom. Ses mains parcourent ma poitrine, ses doigts pénètrent doucement mon intimité tandis que sa bouche est occupée à me donner des baisers. Mes bras restent sur ses épaules musclées et tendus par une envie croissante. Matéo me caresse avec tellement de désir et de tendresse que j’arrive rapidement dans un état second.
- Matéo, viens me soulager, je gémis. Je t’aime, je te veux plus que tout.
Ses yeux sont emplis d’un désir infini mélangés à la satisfaction d’atteindre enfin son but. Poussé par l’adrénaline, je touche le sexe de mon homme à travers son boxer. Il me prend la main à plusieurs reprises pour m’empêcher de faire ce geste mais il finit par céder face à ma détermination.
- Tina, grogne-t-il. C’est vraiment excitant.
Le tissu est tellement tiré que j’ai l’impression qu’il va se déchirer si le sexe de Matéo continue à grossir.
Emporté dans un autre monde, les yeux de mon homme me montrent qu’il est sur le point d’arriver au bout. Sa bouche parcourt mon cou à grande vitesse et ses bras m’entoure d’un signe protecteur.
D’un seul coup, il se redresse puis retire son boxeur montrant au grand jour l’objet de ma crainte et de mes envies.
- Je t’en prie, n’ai pas peur Tina, chuchote.
C’est la première fois que je vois mon amoureux entièrement nu et je fois dire que la taille de son sexe est vraiment impressionnante. Je suis sûre que Laura n’a jamais pu en toucher une aussi grosse. Je comprends pourquoi il a été acteur, il avait vraiment tous les atouts où il fallait.
- Cette chose ne rentrera jamais, je couine en me cachant légèrement les yeux.
Je vois que Matéo est vraiment mal à l’aise parce qu’il avait prédit ma réaction.
- J’ai un peu honte de ça mais je n’ai pas choisi la taille, se justifie-t-il contrit. Je vais parvenir à entrer Tina, mais ne te cache pas que ça risque de te faire un peu mal.
- Je sais ce qu’il se passe quand on perd sa virginité, je soupire. De toute façon il va bien falloir que je passe par là moi aussi. C’est avec toi que je veux le faire et avec personne d’autre.
Ces mots semblent rassurer mon homme et il commence à s’adoucir.
- Je t’aime Tina, je te promets que ça va aller, me rassure-t-il en me caressant les cheveux. Je ne te forcerais pas si tu ne veux pas.
La tension sexuelle est moins forte que tout à l’heure. Je vois au plus profond des pupilles de Matéo un amour profond. J’ai toujours su que c’était lui que je voulais et personne d’autre. Alex était juste une erreur, une passerelle qui pouvait me permettre de passer à autre chose et d’oublier un amour que je pensais impossible.
- Je le veux Matéo, depuis que je connais la définition du mot plaisir sexuel, je murmure.
Mon homme ne se fait pas prier et se penche doucement vers moi pour m’embrasser. Un brasier s’allume à nouveau en moi puis Matéo plaque mes poignets au-dessus de ma tête.
Sa bouche se pose sur mes lèvres pour m’embrasser sauvagement. De sa hanche, il m’écarte les jambes pour avoir un accès direct à mon intimité. Son regard capte quelque seconde le miens comme pour avoir mon approbation.
Je sens son sexe contre moi puis une légère impulsion. Matéo se confronte à des obstacles car je perçois des difficultés pour entrer. J’ai un peu mal car mon corps n’est pas habitué à cet acte. J’ai même l’impression que son sexe est trop gros pour mon vagin.
- Je n’ai jamais senti une femme si étroite, gémis Matéo saoul de désir.
Je finis par sentir un glissement naturel signifiant que mon homme a triomphé de l’obstacle. À peine quelques secondes plus tard, une douleur plus aigüe m’extirpe un gémissement.
- J’y vais doucement Tina, me rassure-t-il. Malheureusement je ne peux pas t’enlever cette douleur.
- Je vais pouvoir la supporter, je murmure.
Je sens Matéo glisser au fond de mon être. Tous ses muscles sont tendus et son corps commence à luire sous les effets de la transpiration.
- J’aime être à l’intérieur de toi, grogne Matéo. Je ne te fais pas trop mal ?
Je sens encore la douleur dans mon corps mais rien d’insupportable. Cette sensation est étrange et nouvelle mais je suis contente que se soit Matéo. Je ne pouvais espérer voir son visage m’embrasser dans le passé.
- Ça va, ce n’est pas si terrible, je lui réponds.
Il entame de lent va et vient mais la douleur est toujours présente. Je prends tout de même un peu de plaisir mais pas autant que lors des préliminaires. Je sens la respiration rapide de mon homme contre moi ainsi que son cœur battre à une vitesse folle.
Quelque peu de temps après que la douleur se dissipe, Matéo se retire pour déverser sa semence. Il est en train d’haleter tandis que je soupire d’aise. Mon homme se pose contre moi tout en laissant son corps chaud contre ma peau.
Le soleil commence à se lever et mon amoureux me désigne sa fenêtre pour que j’admire ce spectacle lover dans ses bras. La demi obscurité laisse place à de fins rayons orangés. Le ciel bleu se teint de jaune et d’orange laissant petit à petit apparaitre le maitre de la lumière.
- Je ne regrette rien, j’avoue pour moi-même et pour Matéo.
- Je suis heureux que tu m’ais fais confiance, se réjouit-il. C’est un honneur pour moi d’avoir été le premier et j’espère être le dernier.
Les mots de mon amoureux sont toujours si fort et je suis tellement heureuse que l’avenir ait entendu mes prières. Je pense vraiment mériter ce bonheur inestimable et irremplaçable. C’est ainsi que je m’endors doucement dans les bras de la personne que j’aime le plus au monde.
Annotations