Chapitre 37 - "Je vais te prendre maintenant"

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Mon homme rapporte une assiette pleine de délices que Maria a préparée pour nous. Je me suis calmée et je parviens à manger quelques biscuits. En ce moment, je suis très émotive car comme je l’avais prévu ces vacances sont très mouvementées.

- Je te promets que si ce personnage abject repose ne serait-ce que les yeux sur toi à la rentrée, je le défigure et il n’aura plus aucune chance avec les filles, réplique Matéo d’un air curieusement calme mais froid.

- Je sais bien que tu veux me défendre mais Alex ne me fera plus de mal c’est terminé, je réplique d’une voix faible.

- Tu es avec moi maintenant et je ne laisserais personne te faire du mal, se défend-il. Désormais tu auras quelqu’un pour te protéger.

Emue par ces mots, je pose mon petit four dans l’assiette pour embrasser Matéo. Dieu que je l’aime à la folie !

Mon amoureux repousse l’assiette qui traine sur le lit pour se coucher sur la couette. Il me laisse me poser à califourchon sur lui tout en me donnant des baisers fougueux.

- Il faut que nous nous détendions un peu, chuchote-il entre deux baisers.

- On sait tous quelle est ta détente préférée, je susurre en suivant le mouvement.

Matéo me relève pour pouvoir me retirer mes vêtements noirs du procès. Il enlève en suivant sa chemise blanche et son pantalon. Comme toujours, je ne peux m’empêcher de me délecter du sublime spectacle que peut offrir son corps.

À peine a-t-il retiré ses chaussettes que je le pousse sur le lit pour me mettre à nouveau à califourchon sur son corps. Je touche son abdomen avec un désir ardent tout en le laissant me caresser les fesses.

Je rends notre baiser plus intense et pressé pour sentir Matéo se durcir contre moi. Son visage ne voit que moi, je suis au centre de sa vision. Mes joues sont rougies par le désir mais je pousse mon homme à se mettre debout. Je caresse doucement la ceinture de son boxer en me mordant la lèvre.

- J’ai compris où tu voulais en venir mon amour, murmure mon amoureux. C’est un fantasme que je garde au plus profond de moi mais si tu le réalises, j’ai peur de te sauter dessus comme une panthère.

- C’est peut-être ce que je veux, je le provoque.

Je profite de ce moment de surprise de sa part pour baisser son boxer. Je m’exécute dans une série de baisers sur son torse tout en descendant. Je le vois sourire face à mon audace et ses mains viennent accompagner ma tête.

De près, c’est vraiment très impressionnant mais je prends mon courage et son sexe en main. J’exerce une légère pression ainsi que de légers va et viens qui ne tardent pas à provoquer des gémissements virils chez mon homme.

Je décide de monter son excitation à son paroxysme car j’aime tellement être celle qui lui donne du plaisir. Je le prends immédiatement dans ma bouche puis je commence timidement les mêmes gestes qu’avec ma main.

- Putain Tina, c’est horriblement bon ! s’exclame-t-il en me caressant la tête.

Je continue mes gestes avec de plus en plus d’avidité de désir et de vitesse. Matéo finit par me repousser doucement avant que je le fasse jouir.

- Je vais te prendre maintenant Tina, murmure avant de m’aider à me relever.

Mon homme me plaque sauvagement contre l’un des murs puis m’embrasse avec passion. Il retire avec ardeur ce qui me reste comme tissu sur le corps. Matéo me porte comme si j’étais légère puis j’enroule mes jambes autour de sa taille.

Nos corps ne font plus qu’un et je me réchauffe sous les baisers de mon amoureux. Je sens son sexe me pénétrer lentement puis avec plus de puissance. Je ne peux retenir les gémissements qui remonte le long de ma gorge. Plus ils s’intensifient, plus mon homme accélère le rythme.

Je sens mes fesses cogner contre le mur mais la bonne isolation fait que personne n’entendra nos ébats passionnels. Matéo gémit mon prénom à plusieurs reprises sous l’excitation. Mes couinements se font de plus en plus entendre et mon homme n’hésite pas à poser sa main sur ma bouche pour ne pas éveiller les soupçons.

Mon homme finit par ne plus supporter cette excitation sexuelle qui atteint son paroxysme et par conséquent s’effondre contre moi après avoir lâché sa semence en moi.

- C’était tellement bon mais tu fais beaucoup trop de bruit Tina, soupire-t-il le corps en sueur.

Mon homme me dépose ensuite sur le lit pour que je puisse reprendre mon souffle. J’ai bien fait de commencer la pilule quelques jours plus tôt puisqu’il ne résiste plus à l’envie de jouir à l’intérieur de moi.

- Tu es mieux entrainé physiquement pour ce genre d’activité, je ris quand il s’allonge près de moi.

- Tu es encore une novice, c’est normal si tu as des difficultés à suivre mon rythme, je devrais ralentir, explique-t-il gentiment.

Matéo passe délicatement une main sur ma joue en me regardant avec des yeux brillants.

- Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? je l’interroge gênée.

- Parfois, j’ai du mal à croire qu’une si jolie femme n’ait pas cédé aux avances des hommes, réponds-il malicieusement.

- Je n’ai pensé qu’à toi pendant longtemps, je me confie à nouveau sur le sujet. Je ne voulais que toi, c’était mon seul souhait et il a été exaucé.

- Je t’aime Tina, dit-il pour seule réponse.

Mon amoureux me donne un nouveau baiser en accord avec ses paroles. Je me rapproche de lui puis je pose ma tête sur son torse pour pouvoir sentir son odeur masculine. Ses bras puissants se referment autour de mes épaules qui semblent minuscules à côté.

Nous restons de longues minutes couchés sur la couverture sans aucun vêtements sur le dos. Je ferme les yeux pour profiter du calme ambiant avant de rejoindre les tourments de la vie quotidienne. Le téléphone de Matéo émet plusieurs sons qui nous coupent dans notre rêverie commune.

- C’est le patron du bar qui m’annonce que je commence mardi soir à dix-neuf heures, m’annonce-t-il confiant après avoir raccroché.

- Je suis fière de toi, je me confie en lui donnant un léger baiser. C’est vraiment courageux d’avoir tenu tête à ton père et d’avoir continué dans ta voie.

- Je ne vais pas me plaindre Tina mais je te conseille de terminer tes études ou une formation si tu ne veux pas finir comme moi avec des boulots difficiles et qui gagnent peu, soupire-t-il.

- Hormis quand tu étais acteur, je poursuis en riant.

- Ça ne compte pas étant donné que tout le monde ne peut pas faire ce métier et qu’il gagne généralement assez bien, explique-t-il avec sérieux.

- Je vais éviter ce sujet puisque je sais que tu n’aimes pas en parler et c’est tout à fait compréhensible, je termine avant de commencer à ramasser mes affaires par terre.

- Eh ! Nous n’avons pas terminé, s’exclame Matéo en me retenant par la taille. Il faut fêter ma nouvelle activité professionnelle.

Evidemment, il a toujours une bonne raison pour faire l’amour. Néanmoins, je ne lui résiste pas et le laisse me donner des baisers sur tout le corps. Aujourd’hui, c’est la cure des bisous car je ne sais pas combien j’en ai reçu depuis le début de la journée.

Je pousse Matéo contre mon lit pour être au-dessus puis je le caresse jusqu’à que je sois satisfaite. Mon homme m’aide à me positionner sur son sexe puis à faire des va et viens. Très vite le plaisir monte dans nos corps et nos gémissements s’entremêlent à nouveau.

Nos derniers ébats m’ont enlevé une partie de mon énergie mais je refuse de m’arrêter trop attachée par les sensations que les relations sexuelles avec Matéo me procurent. Mon amoureux se redresse tout en restant dominé par mes actes sensuels. Il me serre fort contre son torse puis me suce le cou avec grâce et passion.

- Je marque juste mon territoire, susurre-t-il.

- Tu n’es pas croyable, un vrai mâle alpha, je m’exclame en riant.

Matéo me repousse pour me dominer de sa hauteur puis prend la relève des lents va et viens qui nous donnent un plaisir incommensurable.

- Je ne peux pas vivre sans toi, je murmure en prenant sa tête dans mes mains. Promets-moi rester toujours à mes côtés.

- Je te le jure.

À ces mots, mon amoureux accélère l’allure et approfondit nos baisers déjà si ardents. Tout son amour traverse chaque pore de sa peau pour venir se faufiler jusqu’à mon cœur. Sans crier gare mon homme s’effondre sur moi en riant.

- Je suis désolé mais je n’arrive plus à éjaculer. À croire que personne n’est inépuisable.

Nous nous relevons doucement pour revêtir nos vêtements du procès pour faire comme si rien ne c’était passé dans cette chambre. Seulement, je ne crois pas que les adultes soient stupides pour penser que nous faisions que discuter mais peu importe car je me sens à nouveau plus sereine et allégée d’un poids.

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