Jeudi 29 septembre
Une minute de lecture
Je t'observe. Je regarde ta main gauche se balader sur le manche et l'autre effleurer ces cordes. Puis je les regarde, elles. Leurs corps qui se meuvent au rythme régulier de mes battements. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne suis pas là, je pose mon regard à travers la fenêtre, et ce sentiment qui m'habite si souvent dans cette situation s'est envolé. Je suis profondément triste, tout à coup. Alors je t'observe encore, et ça ne s'en va pas, ça ne s'en va plus. J'aimerais pouvoir dire je t'aime à quelqu'un comme toi sans penser à tout le reste. Je voudrais aimer de tout mon cœur et de toute mon âme, rêver des nuits entières de choses impossibles, mais y croire. Seulement être capable d'y croire encore...
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