Mardi 4 octobre
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J'y pense encore, chaque jour. Je me demande si ce sera demain, dans quelques semaines ou des mois. Je ne sais même plus si c'est de la tristesse. Peut-être du regret. Je ne veux plus en vouloir à personne. Toutes ces sages paroles que j'entends me paraissent tellement lointaines. Comme s'il suffisait de les entendre pour que tout change. Non, le monde ne marche pas comme ça... Alors je ne cesse de me dire que c'est de ma faute. Je ferme les yeux sur toi. Je n'ai pas à t'en vouloir, puisque personne n'y est pour rien. N'est-ce pas ?
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