Dimanche 30 octobre
Il y a des périodes comme ça. Je ne sais pas d'où ça vient et jusqu'où ça va. Je crois que c'est la réminiscence. Des espoirs lointains qui reviennent, et qui se brisent le temps de cette attente infinie. Peut-être que ça n'a rien à voir. Peut-être qu'il n'y a pas d'explication. Seulement un trop plein d'émotions qui me submerge. Ça faisait longtemps que les larmes n'avaient pas manqué de s'écouler à chaque instant.
Il y a d'un côté le vent qui s'engouffre dans mes cheveux, les vagues qui se déchaînent sur le rivage, le soleil qui tape sur ma peau... Et il y a ces heures passées à regarder dans le vide, ce temps qui s'écoule trop lentement, cette tristesse qui déborde et s'écoule sur mes joues. Comme si rien ne pouvait jamais me satisfaire. Comme si ce reflet observé dans le miroir chaque matin n'était pas assez détestable. Comme si l'envie de hurler et de vomir tout ce désespoir n'était pas assez forte...
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