Mardi 15 novembre
Alors comme ça tu sais. Tu sais, putain... Je voudrais mourir de honte. Je te déteste. Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Pourquoi est-ce que tu ne me laisses pas vivre ma vie ? Tu avais vraiment besoin de savoir ça, de violer mon intimité, de me trahir ? J'avais confiance en toi, moi. Je ne suis pas elle, je ne suis pas elle bordel, quand vas-tu enfin le comprendre !? Et voilà, les larmes s'écoulent encore. Je ne veux plus te voir, je ne veux pas que tu me demandes si ça va, que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que tu m'aimes. C'est ça, ton excuse. Tu m'aimes. On surveille les gens qu'on aime. Mais non, non je ne veux pas de ça moi. Je ne voulais pas que tu saches, que tu penses que je ne suis plus ta petite chérie. Je vais courir, encore, je m'en vais cracher toute cette haine qui monte tout à coup. Je laisserai la pluie couler sur mon visage, se mélanger au goût salé des larmes, et je ferai comme si de rien n'était. Comme si je n'étais pas brisée.
On n'enferme pas les oiseaux.
Annotations