Exsanguination
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La brise me glace le corps,
Le rejet me gèle le cœur,
Aussi froid que le marbre et l’or,
Blanc et brillant dans ma rancœur.
Je désire de la douce chaleur,
Ce glacier qui est né de mes pensées,
Faites-le fondre, soyez mes sauveurs.
Comme c’est chaud oui, allez-y vider.
Enfin je sens un feu… qui coule de mes veines
Sur ma chair, il apaise toutes mes souffrances
Quelle jouissance ! Embrasé… j’en perds tous mes sens.
Crevé, vidé de mon sang, vidé de ma haine.
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