Ode à la mentule
Moins d'une minute de lecture
Elle s'éveille à l'aurore
D'une ample volupté,
Recherchant la chaleur
D'une chair à dompter.
Sur sa peau de velours
Que le soleil caresse
Ondulent les amours
Des dieux et des déesses.
Tous l'aiment et l'adorent,
Susurrent avec emphase,
Et réclament l'extase
Du divin égrégore.
Son nectar sanctifié
Absoud tous les péchés
Et les bouches alanguies
S'ouvrent à son paradis.
Ô, Déesse de vie,
Magique vulnéraire
Que les hommes glorifient
Et les femmes vénèrent,
Abreuve donc le monde
En proie de perdition,
Que ton ambroisie comble
Jusqu'au dernier des cons.
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