Intro :

Parfois, c’est quand tout s’éteint autour qu’on entend enfin ce qui vit en nous.

Voici ce que m’a soufflé la nuit, sous la pluie, sans électricité.

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Quand tout s’éteint, l’âme s’allume

Il pleut dehors. Et dedans aussi, un peu.

Plus d’électricité. Juste le vent, la pluie, le silence.

Mais étrangement, ce silence me parle.

Pas de lumière. Mais j’éclaire avec ce que j’ai :

mes pensées, mes souvenirs, mes doutes aussi.

Le monde s’est mis sur pause.

Alors moi, j’écris.

J’écris sans écran, sans réseau, sans bruit.

J’écris avec ce qu’il reste :

le battement du cœur, la sincérité nue,

et ce besoin fou de transformer le noir en étoile.

Ce soir, je ne cherche pas à plaire.

Je cherche à être.

À ressentir chaque goutte comme une ponctuation du ciel.

À faire briller les mots dans l’obscurité.

Et si tout est éteint autour,

moi, je continue de briller.

— La Voix Qui Écrit