Tout me conduit inexorablement vers le même constat… Je prends le temps d’errer, de me perdre, de croire et d’espérer mais rien n’y fait. Je reviens au refrain. Je suis un vieux vinyle rayé.

La somme de mes erreurs me ramène à toi, toujours toi. Toi, mon double, mon autre, mon tout. Passons… nous ne trouverons ici qu’un pathos affecté de craintes et de regrets in-assumés. Flottons, continuons à flotter confiants, grisés et inconscients.

Je vois à chaque mouvement une ligne faite de lumière qui me ramène au même point, le seul point. Je vois la cible si clairement qu’elle en devient douloureuse. Restons calmes ! Si chaque coup de vent pouvait nous emporter au large, nous serions un point imperceptible au coeur d’une masse de noyés hébétés.

Inspirons… l’air entre pourtant dans nos poumons, rien n’est perdu. Soufflons… l’air s'échappe de nos poumons, tout est permis. Supplions… l’air manque et nous suffoquons, le sort est rompu.